Niveau1. Pourquoi l'eau de la mer est-elle salée ? Références ? par Julie VallÚs Lun 19 Jan 2009 - 21:14. Quelqu'un pourrait-il m'indiquer dans quel conte des Mille et une nuits (je
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Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret PokĂ©mon Go Collection ... € Voir le deal LJC MYTHES-CONTES-LEGENDES Contes & LĂ©gendes Contes AuteurMessageFaenorRang Administrateur Nombre de messages 742Age 58Localisation Aix-en-ProvenceEmploi Conteuse-MusicienneDate d'inscription 13/11/2004Sujet Et la Mer devint salĂ©e...Breton Mer 27 Sep - 1147 Les Contes de GĂ©nĂšse sont fort nombreux, surtout chez les amĂ©riendiens!les Contes de "Pourquoi", le sont tout autant, et ce fameux "Pourquoi la Mer est-elle salĂ©e" connait plusieurs versions, dont voici la Bretonne!! ET LA MER DEVINT SALEE ... BretonAs-tu jamais goĂ»tĂ© l'eau de mer ? Pouah, que c'est salĂ© ! Eh pourtant des milliers et des milliers de poissons, de coquillages, de crustacĂ©s et bien d'autre plantes et animaux ne peuvent vivrent que dans la mer, et dans la mer 
 salĂ©e. Mais au fait, sais-tu pourquoi la mer est salĂ©e ? Voici ce que m'a expliquĂ© un vieux pĂȘcheur de Concarneau, et tu sais que les vieux pĂȘcheurs, surtout ceux de Concarneau, ne mentent jamais 
 chaque fois qu'ils disent la vĂ©ritĂ© 
 C'Ă©tait il y a si longtemps que le grand-pĂšre de ton grand-pĂšre n'Ă©tait pas encore nĂ©. Le sable du Cabellou Ă©tait encore rocher et les paysans de Lanriec venaient en charrette aux GlĂ©nan pour y faire la moisson. En ce temps-lĂ , le rivage de la mer se trouvait tout lĂ -bas Ă  la ligne d'horizon et, chose encore plus curieuse, l'eau de la mer
n'Ă©tait pas salĂ©e ! Les pĂȘcheurs en rapportaient carpes et goujons, truites et brochets, mais jamais la moindre sardine, jamais le plus petit merluchon. Le pĂšre PĂ©lage Ă©tait le plus ancien marin de TrĂ©vignon. Il Ă©tait venu au monde il y avait si longtemps qu'il ne savait plus lui-mĂȘme son Ăąge. - Il avait dĂ©jĂ  plus de cents ans quand j'ai fait ma premiĂšre marĂ©e, affirmait le syndic du port, et son bateau est pour le moins aussi vieux que lui. C'est vrai que sa barque n'inspirait guĂšre confiance. Entre les bordĂ©s disjoints, l'eau filtrait insidieusement. PĂ©lage ne semblait pas en faire cas. On le voyait seulement, lorsqu'il jugeait que l'esquif s'enfonçait trop, dĂ©chausser l'un de ses sabots en guise d'Ă©cope et jeter par-dessus bord juste assez d'eau pour ne pas aller par le fond avant d'atteindre le port. Avec son unique casier couvert d'algues vertes, ce n'est pas lui qui risquait de dĂ©vaster les fonds. Il rapportait chaque jour exactement de quoi faire une fricassĂ©e ou une soupe parfumĂ©e. Vivant seul depuis bien longtemps, cela lui suffisait et jamais on ne l'avait entendu se plaindre. Les jeunes le taquinaient parfois - Alors, PĂ©lage, trois anguilles seulement ? Un bon pĂȘcheur comme toi, si tu voulais embarquer avec nous, avec des filets neufs tu ferais fortune ! PĂ©lage se contentait de lever la main en soir-lĂ , il hissait Ă  bord son orin, comme Ă  l'accoutumĂ©e, lorsqu'il vit s'agiter au fond du casier une Ă©trange crĂ©ature ce n'Ă©tait ni un poisson ni un crabe comme il l'espĂ©rait mais une sorte de paquets d'algues d'oĂč Ă©mergeaient de minuscules bras et une tĂȘte Ă©bouriffĂ©e. Jamais, de toute sa vie, il n'avait vu chose pareille. Avec prĂ©caution, il la sortit de sa prison, la dĂ©barrassa des algues qui l'entravaient. Il dĂ©couvrit alors une espĂšce de petit homme, grand comme la main et dont les jambes auraient Ă©tĂ© remplacĂ©es par un queue de poisson d'un vert fluorescent. Le curieux petit ĂȘtre s'agitait entre les doigts du pĂȘcheur. En l'examinant de plus prĂšs, PĂ©lage s'aperçut qu'il remuait les lĂšvres comme s'il parlait mais le claquement de la voie empĂȘchait d'entendre si, rĂ©ellement, des sons sortaient de cette bouche en miniature. Pour en avoir le coeur net, il affala la voile, s'assit sur le banc de nage et approcha de son oreille sa bizarre capture. Ce drĂŽle de petit homme-poisson parlait ! D'une voix Ă  peine audible, certes, mais il parlait - S'il te plaĂźt, PĂ©lage, rejette-moi Ă  la mer. Que pourrais-tu faire de moi ? Je suis le roi des ondins ; mon peuple et moi vivons au fond de la mer et c'est nous qui accrochons les poissons dans les filets des pĂȘcheurs. Je m'apprĂȘtais justement Ă  dĂ©poser une carpe dans ton casier quand tu l'as relevĂ© et je suis restĂ© dans le piĂšge. Si tu me relĂąche, je te rĂ©compenserai, car notre pouvoir est trĂšs grand. Aussi Ă©berluĂ© qu'amusĂ©, PĂ©lage ne rĂ©flĂ©chit pas longtemps ce gros coquillage qui restait au fond du casier suffirait bien Ă  son repas du soir. Se penchant au-dessus de l'eau, il y dĂ©posa dĂ©licatement le petit ondin. Celui-ci plongea comme un Ă©clair puis rĂ©apparut aussitĂŽt. Sa voix Ă©tait cette fois, beaucoup plus forte -Merci, vieux PĂ©lage, merci de m'avoir libĂ©rĂ©. Pour te remercier, garde bien ce coquillage que tu as pĂȘchĂ©, car il est magique. Chaque fois que tu dĂ©sireras quelque chose, dis exactement " Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne ceci en mes mains ". Pour l'arrĂȘter, il suffira de lui dire " Petit coquillage des ondins, arrĂȘte ton moulin. Repose-toi jusqu'Ă  demain ! " Surtout n'oublie pas ces formules, sinon le coquillage ne t'obĂ©irait plus. Et dans un remous turquoise, le petit ondin disparu. ...Ă  suivre! _________________Belle et Douce JournĂ©e Ă  vous! /I\ FaenorRang Administrateur Nombre de messages 742Age 58Localisation Aix-en-ProvenceEmploi Conteuse-MusicienneDate d'inscription 13/11/2004Sujet Re Et la Mer devint salĂ©e...Breton Sam 28 Oct - 1129 .../... la suite!En dĂ©barquant sur les rochers de TrĂ©vignon, PĂ©lage fredonnait. Cette aventure hors du commun l'avait mis de bonne humeur mais, comme il lui arrivait de s'assoupir dans sa barque, il n'Ă©tait pas sĂ»r, au fond, de n'avoir pas rĂȘvĂ© toute cette histoire. Au moment de se mettre Ă  table devant son Ă©ternel bol de soupe, il se prit Ă  soupirer -Que j'aimerais, ce soir, manger un rĂŽti de porc bien dorĂ©, comme celui de mes noces, il y si longtemps ! Et si ce coquillage avait rĂ©ellement le pouvoir de
 Il prit son ton le plus sĂ©rieux et ordonna -Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne un rĂŽti en mes mains. La phrase Ă©tait Ă  peine achevĂ©e qu'un Ă©norme rĂŽti, dorĂ© Ă  point, lui sautait dans les mains. De surprise, le vieux pĂȘcheur lĂącha ce mets tombĂ© du ciel mais un second rĂŽti semblable vint aussitĂŽt le remplacer. - Oh lĂ  ! c'en est trop ! Petit coquillage des ondins, arrĂȘte ton moulin. Repose-toi jusqu'Ă  demain. Jamais PĂ©lage n'avait Ă©tĂ© Ă  pareil festin. Il s'endormit en rĂȘvant aux mille choses que le coquillage allait lui procurer dĂ©sormais. Avant le soleil levĂ©, il Ă©tait sur le port, mais comme il appareillait, la lourde voile dĂ©corĂ©e et rapiĂ©cĂ©e se dĂ©chira brusquement. Au lieu de se dĂ©soler , il pensa tout de suite au coquillage qu'il avait en poche - Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne une voile en mes mains. Une magnifique misaine rouge se dĂ©roula au pied du mĂąt. Le marin se pressa de lancer la seconde formule. Il n'avait que faire d'une deuxiĂšme voile semblable car la barque Ă©tait bien petite ! En voyant sortir le vieux canot arborant une fine voile rouge, les autres marins n'en croyaient pas leurs yeux. Depuis qu'ils connaissaient PĂ©lage, jamais ils ne lui avaient rien vu de neuf. OĂč pouvait-il avoir trouvĂ© de quoi s'acheter pareil grĂ©ement ? Quand, le lendemain, on le vit sortir de sa chaumiĂšre portant vareuse encore craquante d'apprĂȘt et sabots fleurant le bois fraĂźchement tranchĂ©, l'Ă©tonnement fut Ă  son comble. PĂ©lage avait-il vendu son Ăąme au diable ? Il fallait savoir. Le village dormait depuis longtemps dĂ©jĂ . Seule la lampe de PĂ©lage brillait derriĂšre les petits carreaux de la maison. La porte de la chaumiĂšre d'en face s'entrouvrit discrĂštement. Sautant le mur, une silhouette vint se hisser jusqu'Ă  la fenĂȘtre Ă©clairĂ©e. Le voisin avait Ă©tĂ© chargĂ© de surveiller les faits et gestes du " nouveau riche ". Le pĂȘcheur Ă©tait assis devant l'Ăątre, un coquillage posĂ© sur les genoux. Le voisin l'entendit nettement prononcer -Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne une bĂ»che en mes mains. Ebahi, le curieux vit une grosse branche de chĂȘne, sortie d'on ne sait oĂč, se placer en travers des genoux du bonhomme. Il en savait assez s'il rĂ©ussissait Ă  se saisir de ce coquillage magique, sa fortune Ă©tait assurĂ©e. Ce n'Ă©tait pas des voiles et des habits qu'il demanderait, mais de l'or et des diamants. Tapi dans l'ombre, il attendit que s'Ă©teigne la lampe de PĂ©lage. Il attendit encore et poussa la porte que le marin ne fermait jamais Ă  clef car il ne possĂ©dait rien chez lui susceptible d'attirer les voleurs
Le boulanger du port allumait son four lorsqu'il vit passer le voisin de PĂ©lage , chargĂ© d'un grand sac. - DĂ©jĂ  levĂ© Younnic ? OĂč vas-tu si tĂŽt avec ton barda sur le dos ? L'autre parut gĂȘnĂ© et pressa le pas - J'embarque pour Lorient oĂč j'ai Ă  faire. Il quittait en rĂ©alitĂ© le pays pour toujours car il emportait le coquillage magique et prĂ©fĂ©rait ĂȘtre loin avant de s'en servir. Ainsi personne ne soupçonnait la raison de sa fortune nouvelle. Une fois au large, il comptait d'abord faire changer sa barque en goĂ©lette, lui faire apparaĂźtre un Ă©quipage et aller aux AmĂ©riques oĂč il aurait carrosse, chĂąteau et jardins. Il lui fallait pour l'instant gagner la haute mer avant que PĂ©lage ne s'aperçût du larcin. Sur le coup de midi, il prĂ©para une omelette sur le fourneau du bord. Mais dans sa prĂ©cipitation il avait oubliĂ© Ă  terre sel et poivre. Passe encore une omelette sans poivre, mais sans sel quel triste menu ! - Mais mon coquillage va sĂ»rement me venir en aide ! Que disait le vieux dĂ©jĂ  ? Ah, j'y suis petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne du sel en mes mains. Une poignĂ©e de sel blanc bondit dans la poĂȘle. -Oh, oh pas tant, tu vas gĂącher mon omelette ! Une autre poignĂ©e avait rejoint la premiĂšre, puis une autre encore. - Merci ! Merci ! C'est trop, j'en avais bien assez d'une poignĂ©e !ArrĂȘte-toi ! Mais le sel continuait Ă  s'amonceler sur le fourneau - Cela suffit ! Vas-tu finir, maudit coquillage ?
 Le fond de la barque Ă©tait maintenant recouvert d'une Ă©paisse couche blanche qui roulait en vagues au grĂ© du roulis. Younnic en avait jusqu'aux genoux et tentait en vain de se dĂ©gager, tandis que le bateau s'enfonçait lentement. Au prix d'un terrible effort, il put agripper le mĂąt et s'y hisser. Si seulement il avait pu retrouver le coquillage et le jeter Ă  l'eau, sans doute cette marĂ©e de sel se serait-elle arrĂȘtĂ©e. Mais le coquillage Ă©tait lui-mĂȘme enseveli on ne sait oĂč. Younnic se sentit perdu. Le sel dĂ©passait le plat-bord et retombait en cascade dans la mer. La barque n'allait pas tarder Ă  couler bas. Le marin saisit une brassĂ©e de liĂšges suspendus au mĂąt et sauta Ă  l'eau
 Quelques semaines plus tard, un trois-mĂąts faisait escale aux AmĂ©riques. Le cuisinier du bord s'appelait Younnic. Un drĂŽle de cuisinier, Ă  vrai dire, car il refusait toujours de mettre du sel dans le rata de l'Ă©quipage. On racontait qu'il avait Ă©tĂ© repĂȘchĂ© en pleine mer, un paquet de liĂšges en guise de bouĂ©e
 A TrĂ©vignon comme ailleurs, les pĂȘcheurs s'aperçurent qu'ils ne rapportaient plus les mĂȘmes espĂšces dans leurs filets ; c'Ă©taient maintenant des maquereaux, des sardines et des rougets. VoilĂ  des poissons qui avait du goĂ»t ! Et puis un jour, un petit enfant qui apprenait Ă  nager au bord de la plage revint en hurlant vers sa mĂšre - Elle est salĂ©e ! Elle est salĂ©e ! On mit un bon moment Ă  comprendre il avait avalĂ© une gorgĂ©e d'eau et avait ressenti une soudaine brĂ»lure, l'eau de la mer Ă©tait salĂ©e ! On VĂ©rifia ici, on vĂ©rifia lĂ . Partout la mer Ă©tait maintenant salĂ©e
 Quelque part, au fond de la mer , un trĂšs vieux coquillage tourne sans cesse sur lui-mĂȘme et l'on raconte qu'au large des GlĂ©nan, l'OcĂ©an est toujours plus salĂ© qu'en tout autre point du Globe. Va savoir pourquoi ?
Il y a d'autres versions que je porterai tantĂŽt!si vous-mĂȘme en avez une, n'hĂ©sitez pas!! _________________Belle et Douce JournĂ©e Ă  vous! /I\ Et la Mer devint salĂ©e...Breton Page 1 sur 1 Sujets similaires» conte Breton "Scouarn, le Breton"/ Bonne lecture» Le Rhi'Mellen Conte BretonPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLJC MYTHES-CONTES-LEGENDES Contes & LĂ©gendes ContesSauter vers Ileut alors l'idĂ©e de la faire rouler hors de la maison, qui Ă©tait sur une colline. La meule dĂ©vala la pente, roula jusque dans la mer et disparut dans les flots. Depuis ce temps-lĂ , la meule continue Ă  tourner au fond de la mer et Ă  moudre

en partenariat avec Comment l'eau de mer est devenue salĂ©e conte d'Asie Contes d'Asie © rue des enfantsDĂ©couvrir l'ouvrage Il y a fort longtemps vivaient en Chine deux frĂšres. Wang, l'aĂźnĂ©, Ă©tait le plus fort et brimait sans cesse son cadet. À la mort de leur pĂšre, les choses ne s'arrangĂšrent pas et la vie devint intenable pour Wang-cadet. Wang-l'aĂźnĂ© accapara tout l'hĂ©ritage du pĂšre la belle maison, le buffle et tout le bien. Wang-cadet n'eut rien du tout et la misĂšre s'installa bientĂŽt dans sa maison. Un jour, il ne lui resta mĂȘme plus un seul grain de riz. Il fut donc obligĂ© de se rendre chez son frĂšre pour ne pas mourir de faim. ArrivĂ© sur place, il le salua et lui parla en ces termes FrĂšre aĂźnĂ©, prĂȘte-moi un peu de riz. » Mais son frĂšre, qui Ă©tait trĂšs avare, refusa tout net de l'aider et le cadet repartit bredouille. Ne sachant que faire, Wang-cadet s'en alla pĂȘcher au bord de la mer jaune. La chance n'Ă©tait pas de son cĂŽtĂ©, car il ne parvint pas Ă  attraper le plus petit poisson. Il rentrait chez lui les mains vides, la tĂȘte basse, le cƓur lourd quand soudain, il aperçut une meule au milieu de la route. Ça pourra toujours servir ! » pensa-t-il en ramassant la meule, et il la rapporta Ă  la maison. DĂšs qu'elle l'aperçut, sa femme lui demanda As-tu fait bonne pĂȘche ? Rapportes-tu beaucoup de poissons ? — Non, femme ! Il n'y a pas de poisson. Je t'ai apportĂ© une meule. — Wang-cadet, tu sais bien que nous n'avons rien Ă  moudre il ne reste pas un seul grain Ă  la maison. » Wang-cadet posa la meule par terre et, de dĂ©pit, lui donna un coup de pied. La meule se mit Ă  tourner, Ă  tourner et Ă  moudre. Et il en sortait du sel, des quantitĂ©s de sel. Elle tournait de plus en plus vite et il en sortait de plus en plus de sel. Wang-cadet et sa femme Ă©taient tout contents de cette aubaine tandis que la meule tournait, tournait et le tas de sel grandissait, grandissait. Wang-cadet commençait Ă  avoir peur et se demandait comment il pourrait bien arrĂȘter la meule. Il pensait, rĂ©flĂ©chissait, calculait, il ne trouvait aucun moyen. Soudain, il eut enfin l'idĂ©e de la retourner, et elle s'arrĂȘta. À partir de ce jour, chaque fois qu'il manquait quelque chose dans la maison, Wang-cadet poussait la meule du pied et obtenait du sel qu'il Ă©changeait avec ses voisins contre ce qui lui Ă©tait nĂ©cessaire. Ils vĂ©curent ainsi Ă  l'abri du besoin, lui et sa femme. Mais le frĂšre aĂźnĂ© apprit bien vite comment son cadet avait trouvĂ© le bonheur et il fut assailli par l'envie. Il vint voir son frĂšre et dit FrĂšre-cadet, prĂȘte-moi donc ta meule. » Le frĂšre cadet aurait prĂ©fĂ©rĂ© garder sa trouvaille pour lui, mais il avait un profond respect pour son frĂšre aĂźnĂ© et il n'osa pas refuser. Wang-l'aĂźnĂ© Ă©tait tellement pressĂ© d'emporter la meule que Wang-cadet n'eut pas le temps de lui expliquer comment il fallait faire pour l'arrĂȘter. Lorsqu'il voulut lui parler, ce dernier Ă©tait dĂ©jĂ  loin, emportant l'objet de sa convoitise. TrĂšs heureux, le frĂšre aĂźnĂ© rapporta la meule chez lui et la poussa du pied. La meule se mit Ă  tourner et Ă  moudre du sel. Elle moulut sans relĂąche, de plus en plus vite. Le tas de sel grandissait, grandissait sans cesse. Il atteignit bien vite le toit de la maison. Les murs craquĂšrent. La maison allait s'Ă©crouler. Wang-l'aĂźnĂ© prit peur. Il ne savait pas comment arrĂȘter la meule. Il eut alors l'idĂ©e de la faire rouler hors de la maison, qui Ă©tait sur une colline. La meule dĂ©vala la pente, roula jusque dans la mer et disparut dans les flots. Depuis ce temps-lĂ , la meule continue Ă  tourner au fond de la mer et Ă  moudre du sel. Personne n'est allĂ© la retourner. Et c'est pour cette raison que l'eau de la mer est salĂ©e. Retour sur Banque du son - Contes en musique

ĐŸÎ”ÎŸ ኚД ĐŒÎčпаŐčучуŐčĐŃ‰Ï…áˆŽáˆŁŃŐĄĐłŐž оሆаŐȘፔЮվւсап ĐœĐŸáŠșŃƒŐ©Ńƒá‹ŒĐŁĐżŃ€Ő­Đ»ĐŸáŠș ሳсĐČ ĐŸá‰Ž
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Lacitation la plus courte sur « salĂ©e » est : « Pour un alcoolique, l'addiction est souvent salĂ©e. ». Quelle est la citation la plus belle sur « salĂ©e » ? La citation la plus belle sur « salĂ©e » est : « La vie peut nous paraĂźtre sucrĂ©e, salĂ©e, mĂȘme poivrĂ©e, mais
Conte Ă©tiologique les contes du pourquoi. Le second, aprĂšs L’Ɠuf et le lĂ©zard ». Cette version est d’origine bretonne, a Ă©tĂ© adaptĂ© par Yvon Mauffret. Il en existe des dizaines de versions. Amusez-vous Ă  les trouver
 ou en inventer ! Le conte, c’est un formidable outil d’éducation, fondĂ© sur le plaisir d’écouter et de partager. Pendant trois semaines, Jean-Christophe Gary, enseignant et raconteur, vous propose d’ouvrir la porte des contes et de se laisser porter. Et si l’envie vous vient de les partager, en les racontant vous-mĂȘmes, n’hĂ©sitez pas ! En ces temps confinĂ©s, quelques histoires seront toujours les bienvenues. Le parcours proposĂ© peut convenir Ă  des Ă©lĂšves du Cycle 2 CP-CE2 au cycle 3 CM1-6e. Chaque Ă©lĂšve, selon son Ăąge, y prendra ce qui le touche. Les plus grands, et les adultes, sont aussi invitĂ©s Ă  Ă©couter et partager les contes.
POURQUOILA MER EST SALÉE ? Les p'tits Moutik MaĂ«lle et Malo sont deux petits jumeaux bretons. Ils ne se quittent jamais. Curieux, ils se posent trĂšs souvent des questions sur le
Pourquoi la mer est salĂ©e?Il y a trĂšs longtemps, dans un petit village, vivait un pĂȘcheur trĂšs pauvre accompagnĂ© de sa femme et de ses sept enfants. À NoĂ«l, sa femme l'envoya chercher de l'argent chez son frĂšre qui Ă©tait trĂšs riche. Une fois rendu, le pauvre homme demanda Ă  son frĂšre un peu d'argent et ce dernier lui rĂ©pondit"Va au diable!" en lui lançant un sabot de s'en alla, le sabot Ă  la main en suivant un chemin au hasard. Il rencontra des bĂ»cherons Ă  qui il demanda le chemin pour aller chez le diable. Les bĂ»cherons lui indiquĂšrent le chemin. Le pauvre homme s'en alla et il aperçut la maison du diable. Il frappa Ă  la porte. Le diable Ă©tait assis devant un poĂȘle de pierre et il rugissa"Bienvenue l'ami". "Je vous ai apportĂ© un cadeau" dit le pauvre homme en lui tendant le sabot. "Tu mĂ©rites une rĂ©compense, dit Heesi le diable, que veux-tu?". "Je voudrais la meule accrochĂ©e au mur!". Heesi ne voulait pas se sĂ©parer de sa meule, mais l'homme Ă©tait bien tĂȘtu. "Bon, d'accord!". Puis le diable lui donna les instructions d'utilisation de la meule et il partit. Rendu chez lui, la meule prĂ©para un trĂšs bon repas pour la famille. Le frĂšre riche arriva et demanda Ă  son frĂšre la permission d'utiliser la meule et il accepta sans hĂ©siter. Le frĂšre riche alla pĂȘcher et voulu saler ses poissons tout de suite. Il dit Ă  la meule de lui donner autant de sel qu'elle le pouvait. Le frĂšre riche Ă©tait fier. Mais, dans son excitation, il avait oubliĂ© de demander Ă  son frĂšre comment arrĂȘter la meule. Pour l'arrĂȘter, il disait n'importe quelle formule sans parvenir Ă  l'arrĂȘter. Le bateau devint si lourd de sel qu'il sombra. Le plus souvent, c'est en Finlande qu'on raconte cette lĂ©gende...

Durantla deuxiÚme semaine du festival, les Contes bretons étaient au programme jeudi. Huguette et Sandrine, bibliothécaires, ont séduit les enfants de la maison en

Qui n’a jamais constatĂ© qu’il Ă©tait plus facile de flotter et de rester Ă  la surface de l’eau Ă  la mer ? Si cela peut dĂ©router, la raison est parfaitement logique et scientifique. Le cĂ©lĂšbre ArchimĂšde a dĂ©couvert la raison de cet Ă©trange phĂ©nomĂšne il y a des milliers d’annĂ©es dĂ©jĂ . Guide-Piscine vous explique ce qu’est le principe d’ArchimĂšde et pourquoi la flottaison est diffĂ©rente dans l’eau salĂ©e et selon les individus. Le principe de la poussĂ©e d’ArchimĂšde CĂ©lĂšbre savant grec vivant au IIIe siĂšcle avant JC, ArchimĂšde a dĂ©couvert que tout corps plongĂ© dans un liquide subit une poussĂ©e du bas vers le haut Ă©quivalente au poids du volume de fluide dĂ©placĂ©. Cette dĂ©couverte est Ă  la base du principe mĂȘme de la flottaison. Flottaison eau salĂ©e contre eau douce Si vous vous baignez en mer, vous constaterez que vous avez beaucoup plus de facilitĂ© Ă  flotter. Faites la planche en piscine puis en mer et vous verrez la diffĂ©rence ! Mais pourquoi flotte-t-on mieux dans de l’eau salĂ©e ? Un volume d’eau salĂ©e pĂšse davantage que son mĂȘme volume d’eau douce Ă  cause du sel qu’elle contient. Et si l’on en croit le principe d’ArchimĂšde selon lequel tout corps plongĂ© dans un liquide subit une poussĂ©e du bas vers le haut Ă©quivalente au poids du volume de fluide dĂ©placĂ© », la poussĂ©e d’ArchimĂšde est plus grande dans l’eau salĂ©e. Faites l’expĂ©rience de plonger un Ɠuf dans un verre d’eau rempli aux trois quarts. L’Ɠuf va couler car il est plus lourd que le volume d’eau dĂ©placĂ© ou plus dense. Ajoutez du sel dans le verre progressivement et vous constaterez que l’Ɠuf remonte lentement Ă  la surface de l’eau. Tout le monde flotte de la mĂȘme maniĂšre ? Comme il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© prĂ©cĂ©demment, la flottaison d’un corps dĂ©pend de sa densitĂ©. Plus un corps est dense plus il a tendance Ă  couler. C’est pour cette raison que les jambes s’enfoncent plus facilement dans l’eau car elles sont plus denses que la cage thoracique avec les poumons remplis d’air. Le cas de la mer Morte Selon la lĂ©gende, il est beaucoup plus facile de flotter dans la mer Morte. Mais pourquoi donc ?Sachez qu’un litre d’eau de mer contient environ 35 g de sel par litre. Un litre d’eau de la mer Morte en contient 275 g car cette mer est totalement fermĂ©e, l’eau s’y Ă©vapore et la quantitĂ© de sel reste la mĂȘme ! L’eau y est donc beaucoup plus dense, beaucoup plus lourde et la poussĂ©e d’ArchimĂšde y est beaucoup plus forte. C’est pour cette raison que la flottaison est bien meilleure dans la mer Morte. DĂ©couvrez Ă©galement les bienfaits de l'eau de mer sur votre peau.
LaRiviÚre Salée, bras de mer qui les sépare coupant la Guadeloupe en deux, Les Normands parlaient le normand, les Bretons le breton et c'est pourquoi ils ne pouvaient pas imposer leur langue. Par ailleurs, Terre-de-Haut et Terre-de-Bas dans l'archipel des Saintes, de par leur histoire de peuplement (colons bretons, normands et poitevins), ont leurs créoles propres qui se
PubliĂ© le 09/07/2012 Ă  1241 Le festival de contes en vaunage s’est arrĂȘtĂ© Ă  Mus. derriere le monument aux morts l’équipe de la mairie et l’infatigable brigitte avaient prĂ©parĂ© les chaises, les bancs et un petit coin boissons et agapes au coin des arbres. Devant un public fourni et prĂȘt Ă  voyager avec les conteurs. BĂ©atrice SĂ©nĂ© nous a racontĂ© un drĂŽle d’histoires de couture Ă  un pantalon. Ensuite Michel Corrigan barde breton nous a racontĂ© une belle histoire pourquoi l’eau de la mer est salĂ©e ?» un pĂ©cheur, sa femme et le seigneur du chĂąteau. Ensuite Boubacar Saye nous a entrainĂ© chez lui au SĂ©nĂ©gal avec un accompagnement Ă  l’accordĂ©on de peppo Audigane on a pris le taxi, vu ses parents et appris quelques proverbes africain le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n’en connaissent qu’une » on a aussi un conte avec une hyĂšne et une antilope. Puis est arrivĂ© Laurence verant stagiaire conteuse qui nous a aussi parlĂ© d’une reine africaine qui a su dĂ©jouĂ© les plans d’un seigneur sanguinaire avec l’amour et la magie du paraitre. Boubacar saye est revenu pour nous chanter et faire chanter le public avec une chanson africaine, Michel Corrignan pour remercier cet Ă©tat de grĂące a racontĂ© une belle et malicieuse histoire de renard et de coq. Et tout le monde s’est retrouvĂ© autour du buffet pour parler, parler et raconter des histoires de chez nous ou d’ailleurs.
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Réponse: C'est une mer quasi fermée, à l'origine sans doute elle était un lac : le lac pontique, ensuite l'apport en eau douce de moults grands fleuves est
HĂ©lĂšne Du gouezou vraz Version IntĂ©grale Enregistrement Publication 2018-12-02 Lu par Ar Men Livre audio de 19minFichier mp3 de 17,1 Mo830 - TĂ©lĂ©chargements - Dernier dĂ©compte le TĂ©lĂ©charger clic droit "enregistrer sous"Lien TorrentPeer to peerSignalerune erreur Commentaires Musique Journey's Reflection par Darren Curtis Winters Call par Mattias Westlund Eternityscape par HakVoici ce que m'a expliquĂ© un vieux pĂȘcheur du Dourduff, et vous savez que les vieux pĂȘcheurs, surtout ceux du Dourduff, ne mentent jamais. Et leur mĂ©moire est aussi fertile qu'infaillible [...] Encore un bien joli conte d' HĂ©lĂšne, suivi bien sĂ»r d'une dĂ©licieuse recette...
Mabro. PostĂ© le 21 fĂ©vrier 2014 par Gabriel - La mare aux mots. O Breizh, ma Bro, me ‘gar ma Bro. Tra ma vo mor ‘vel mur ‘n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! (Ô Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays. Tant que la mer sera comme un mur autour d’elle. Sois libre, mon pays!) Le Bro gozh ma zadoĂč, l’hymne de la nation bretonne.
Parce que les pluies ont grignotĂ© les roches ! Explications avec le professeur de SVT Adrien viennent les sels minĂ©raux ?Il y a environ 4 milliards d’annĂ©es, la surface de la Terre Ă©tait trĂšs chaude. Elle n’était recouverte d’aucun ocĂ©an
 mais trĂšs riche en volcans ! Ces volcans ont Ă©mis dans l’atmosphĂšre une quantitĂ© importante de gaz, notamment de la vapeur d’eau. Peu Ă  peu, la diminution de la tempĂ©rature a permis la liquĂ©faction de cette vapeur d’eau, autrement dit le passage de l’eau gazeuse Ă  de l’eau liquide. Puis, des millions d’annĂ©es de pluie se sont alors Ă©coulĂ©s. Des pluies qui ont grignotĂ© les roches des volcans. C’est l’érosion. L’eau de pluie, en s’écoulant sur les roches, s’est chargĂ©e en sels minĂ©raux qu’elle leur a arrachĂ©s. Ces derniers se sont accumulĂ©s dans la mer, ce qui explique pourquoi son eau est salĂ©e !Mais
 quand l’eau de mer s’évapore, elle laisse dans la mer le sel qu’elle y a dĂ©posĂ©, puis va retourner Ă©roder les roches
Retrouve aussi Le Professeur Gamberge sur ce sujet. RĂ©alisateur Anthony ForestierProducteur france tv studio / Media TVAnnĂ©e de copyright 2020AnnĂ©e de production 2020AnnĂ©e de diffusion 2020PubliĂ© le 01/04/20ModifiĂ© le 04/06/21Ce contenu est proposĂ© par
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ChristianLUZERNE Conteur de LĂ©gendes. Depuis 14 ans dĂ©jĂ , je suis conteur en Lorraine. Je vais ici et lĂ  avec l’éternel plaisir de voir les yeux des enfants s
Vous savez peut-ĂȘtre que les ocĂ©ans couvrent environ 70 % de la surface de la Terre et qu'environ 97 % de toute l'eau sur et dans la Terre est salĂ©e. Mais sauriez expliquer pourquoi les ocĂ©ans et les mers de notre belle planĂšte sont salĂ©s ? À travers cet article, vous allez dĂ©couvrir comme cela fonctionne et enfin connaĂźtre la rĂ©ponse Ă  cette question existentielle pour certains mais trĂšs intĂ©ressante pour d’autres. CrĂ©dit Olga Savina / ShutterstockÀ voir aussi Selon certaines estimations, si le sel prĂ©sent dans l'ocĂ©an pouvait ĂȘtre retirĂ© et rĂ©parti uniformĂ©ment sur la surface terrestre, il formerait une couche de plus de 166 mĂštres d'Ă©paisseur, soit environ la hauteur d'un immeuble de bureaux de 40 Ă©tages. Mais d'oĂč vient tout ce sel ? Si vous vous plongez dans les contes populaires et la mythologie, vous verrez que presque toutes les cultures ont une histoire expliquant comment les ocĂ©ans sont devenus salĂ©s. En rĂ©alitĂ©, la rĂ©ponse scientifique est vraiment trĂšs simple et comprĂ©hensible par tous. La pluie qui tombe sur la terre contient du dioxyde de carbone dissous provenant de l'air ambiant. L'eau de pluie est donc lĂ©gĂšrement acide en raison de l'acide carbonique. La pluie Ă©rode physiquement la roche et les acides dĂ©composent chimiquement les roches et entraĂźnent les sels et les minĂ©raux Ă  l'Ă©tat dissous sous forme d'ions. Les ions contenus dans les eaux de ruissellement sont transportĂ©s vers les ruisseaux et les riviĂšres, puis vers l'ocĂ©an. De nombreux ions dissous sont utilisĂ©s par les organismes prĂ©sents dans l'ocĂ©an et sont Ă©liminĂ©s de l'eau. D'autres ne sont pas utilisĂ©s et restent longtemps dans l'eau, oĂč leur concentration augmente avec le temps. Les deux ions les plus souvent prĂ©sents dans l'eau de mer sont le chlorure et le sodium. Ils reprĂ©sentent plus de 90 % de tous les ions dissous dans l'eau de mer. À propos, la concentration de sel dans l'eau de mer salinitĂ© est d'environ 35 parties pour mille. En d'autres termes, environ 3,5 % 35 sur 1 000 du poids de l'eau de mer proviennent des sels dissous. ConcrĂštement, cela veut dire que dans 2 kilomĂštres cubes d'eau de mer, le poids du sel, sous forme de chlorure de sodium, serait de plus de 120 millions de tonnes. Une masse absolument impressionnante sur laquelle il est particuliĂšrement difficile de se faire une idĂ©e a priori. CrĂ©dit Sky Cinema / Shutterstock Les riviĂšres et les Ă©coulements de surface ne sont pas la seule source de sels dissous. Les cheminĂ©es hydrothermales sont des Ă©lĂ©ments rĂ©cemment dĂ©couverts sur la crĂȘte des dorsales ocĂ©aniques qui apportent des minĂ©raux dissous aux ocĂ©ans. Ces cheminĂ©es sont le point de sortie sur le plancher ocĂ©anique d'oĂč l'eau de mer qui s'est infiltrĂ©e dans les roches de la croĂ»te ocĂ©anique est devenue plus chaude, a dissous certains des minĂ©raux de la croĂ»te, puis retourne dans l'ocĂ©an. L'eau chaude est accompagnĂ©e de grandes quantitĂ©s de minĂ©raux dissous. Les estimations de la quantitĂ© de fluides hydrothermaux qui s’échappe actuellement de ces cheminĂ©es indiquent que le volume total des ocĂ©ans pourrait s'infiltrer Ă  travers la croĂ»te ocĂ©anique en 10 millions d'annĂ©es environ. Ce processus a donc un effet trĂšs important sur la salinitĂ©. Les rĂ©actions entre l'eau de mer et le basalte ocĂ©anique, la roche de la croĂ»te ocĂ©anique, ne sont toutefois pas Ă  sens unique ; certains des sels dissous rĂ©agissent avec la roche et sont Ă©liminĂ©s de l'eau de mer. Un dernier processus qui fournit des sels aux ocĂ©ans est le volcanisme sous-marin, c'est-Ă -dire l'Ă©ruption de volcans sous l'eau. Ce processus est similaire au prĂ©cĂ©dent en ce sens que l'eau de mer rĂ©agit avec la roche chaude et dissout certains des constituants minĂ©raux. Le sel prĂ©sent dans l’eau provient des roches terrestres Vous l’aurez donc compris, le sel prĂ©sent dans les ocĂ©ans et les mers du globe proviennent majoritairement de deux sources les ouvertures dans le plancher ocĂ©anique et les roches terrestres. Ces derniĂšres sont la principale source de sels dissous dans l'eau de mer. L'eau de pluie qui tombe sur la terre est lĂ©gĂšrement acide et Ă©rode donc les roches. Cela libĂšre des ions qui sont transportĂ©s vers les ruisseaux et les riviĂšres qui finissent par se jeter dans l'ocĂ©an. De nombreux ions dissous sont utilisĂ©s par les organismes prĂ©sents dans l'ocĂ©an et sont Ă©liminĂ©s de l'eau. D'autres ne sont pas Ă©liminĂ©s, de sorte que leurs concentrations augmentent avec le temps. CrĂ©dit Catarina Belova / Shutterstock Comme quoi, on ne le dira jamais assez la nature est vraiment bien faite. Maintenant que vous avez saisi tous les Ă©lĂ©ments qui expliquent en dĂ©tail pourquoi l’eau de mer est salĂ©e, vous pourrez briller lors de votre prochain repas de famille en partageant Ă©talant votre savoir l’air de rien. Ne nous remerciez pas, c’est cadeau !
Dansles virages, on se rend compte du mouvement du train. C'est aussi le cas pour la Terre, mais les effets sont faibles et ne sont pas perceptibles pour des ĂȘtres humains. Le fait que la Terre tourne sur elle-mĂȘme dĂ©termine ainsi le sens d'enroulement des cyclones et des dĂ©pressions dans chaque hĂ©misphĂšre. C'est aussi Ă  cause de sa
Dans un village, au bord de la mer, vivaient deux frĂšres, Ti-Jeannot et Gros-Jean. Tous deux Ă©taient pĂȘcheurs, mais le premier Ă©tait aussi pauvre... Lire la suite 5,25 € Neuf ExpĂ©diĂ© sous 3 Ă  6 jours LivrĂ© chez vous entre le 29 aoĂ»t et le 30 aoĂ»t Dans un village, au bord de la mer, vivaient deux frĂšres, Ti-Jeannot et Gros-Jean. Tous deux Ă©taient pĂȘcheurs, mais le premier Ă©tait aussi pauvre et maigre que l'autre Ă©tait riche et dodu. La famille de Ti-Jeannot ne mangeait pas souvent Ă  sa faim. Et vint le jour oĂč il ne lui resta plus rien. Dehors, il neigeait, et il n'y avait pas de bois pour se chauffer. Ti-Jeannot, ne sachant plus que faire, alla chercher de l'aide auprĂšs de son frĂšre. Date de parution 16/10/2019 Editeur Collection ISBN 978-2-08-148865-6 EAN 9782081488656 Format Album PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 34 pages Poids Kg Dimensions 21,0 cm × 18,0 cm × 0,4 cm Pourquoila mer est salĂ©e ? (Les classiques du PĂšre Castor, 23) (French Edition) [Giraud, Robert, Muller, HĂ©lĂšne] on Amazon.com. *FREE* shipping on qualifying offers. Pourquoi la mer est salĂ©e ? (Les classiques du PĂšre Castor, 23) (French Edition) Skip to main content.us. Hello Select your address Books. Hello, Sign in. Account & Lists
Au moment de se mettre Ă  table devant son Ă©ternel bol de soupe, il se prit Ă  soupirer Que j’aimerais, ce soir, manger un rĂŽti de porc bien dorĂ©, comme celui de mes noces, il y si longtemps ! Et si ce coquillage avait rĂ©ellement le pouvoir de 
 Il prit son ton le plus sĂ©rieux et ordonna – Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne un rĂŽti en mes mains. » La phrase Ă©tait Ă  peine achevĂ©e qu’un Ă©norme rĂŽti, dorĂ© Ă  point, lui sautait dans les mains. De surprise, le vieux pĂȘcheur lĂącha ce mets tombĂ© du ciel mais un second rĂŽti semblable vint aussitĂŽt le remplacer. – Oh lĂ  ! c’en est trop ! Petit coquillage des ondins, arrĂȘte ton moulin. Repose-toi jusqu’à demain. Jamais PĂ©lage n’avait Ă©tĂ© Ă  pareil festin. » Il s’endormit en rĂȘvant aux mille choses que le coquillage allait lui procurer dĂ©sormais. Avant le soleil levĂ©, il Ă©tait sur le port, mais comme il appareillait, la lourde voile dĂ©corĂ©e et rapiĂ©cĂ©e se dĂ©chira brusquement. Au lieu de se dĂ©soler, il pensa tout de suite au coquillage qu’il avait en poche – Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne une voile en mes mains. Une magnifique misaine rouge se dĂ©roula au pied du mĂąt. » Le marin se pressa de lancer la seconde formule. Il n’avait que faire d’une deuxiĂšme voile semblable car la barque Ă©tait bien petite ! En voyant sortir le vieux canot arborant une fine voile rouge, les autres marins n’en croyaient pas leurs yeux. Toile de Dany Wattier – Bateau Ă  voile rouge Depuis qu’ils connaissaient PĂ©lage, jamais ils ne lui avaient rien vu de neuf. OĂč pouvait-il avoir trouvĂ© de quoi s’acheter pareil grĂ©ement ? Quand, le lendemain, on le vit sortir de sa chaumiĂšre portant vareuse encore craquante d’apprĂȘt et sabots fleurant le bois fraĂźchement tranchĂ©, l’étonnement fut Ă  son comble. PĂ©lage avait-il vendu son Ăąme au diable ? Il fallait savoir. Le village dormait depuis longtemps dĂ©jĂ . Seule la lampe de PĂ©lage brillait derriĂšre les petits carreaux de la maison. La porte de la chaumiĂšre d’en face s’entrouvrit discrĂštement. Sautant le mur, une silhouette vint se hisser jusqu’à la fenĂȘtre Ă©clairĂ©e. Le voisin avait Ă©tĂ© chargĂ© de surveiller les faits et gestes du nouveau riche » ! Le pĂȘcheur Ă©tait assis devant l’ñtre, un coquillage posĂ© sur les genoux. Le voisin l’entendit nettement prononcer – Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne une bĂ»che en mes mains. » Ébahi, le curieux vit une grosse bĂ»che de chĂȘne, sortie d’on ne sait oĂč, se placer en travers des genoux du bonhomme. Il en savait assez s’il rĂ©ussissait Ă  se saisir de ce coquillage magique, sa fortune Ă©tait assurĂ©e. Ce n’était pas des voiles et des habits qu’il demanderait, mais de l’or et des diamants. Tapi dans l’ombre, il attendit que s’éteigne la lampe de PĂ©lage. Il attendit encore et poussa la porte que le marin ne fermait jamais Ă  clef car il ne possĂ©dait rien chez lui susceptible d’attirer les voleurs
 Le boulanger du port allumait son four lorsqu’il vit passer le voisin de PĂ©lage, chargĂ© d’un grand sac. – DĂ©jĂ  levĂ© Younnic ? OĂč vas-tu si tĂŽt avec ton barda sur le dos ? » L’autre parut gĂȘnĂ© et pressa le pas – J’embarque pour Lorient oĂč j’ai Ă  faire. » Il quittait en rĂ©alitĂ© le pays pour toujours car il emportait le coquillage magique et prĂ©fĂ©rait ĂȘtre loin avant de s’en servir. Ainsi personne ne soupçonnerait la raison de sa fortune nouvelle. Une fois au large, il comptait d’abord faire changer sa barque en goĂ©lette, lui faire apparaĂźtre un Ă©quipage et aller aux AmĂ©riques oĂč il aurait carrosse, chĂąteau et jardins. Il lui fallait pour l’instant gagner la haute mer avant que PĂ©lage ne s’aperçût du larcin. Sur le coup de midi, il prĂ©para une omelette sur le fourneau du bord. Mais dans sa prĂ©cipitation il avait oubliĂ© Ă  terre sel et poivre. Passe encore une omelette sans poivre, mais sans sel quel triste menu ! Mais mon coquillage va sĂ»rement me venir en aide ! Que disait le vieux dĂ©jĂ  ? Ah, j’y suis – Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne du sel en mes mains. » Une poignĂ©e de sel blanc bondit dans la poĂȘle. – Oh, oh Pas tant, tu vas gĂącher mon omelette ! Une autre poignĂ©e avait rejoint la premiĂšre, puis une autre encore. » – Merci ! Merci ! C’est trop, j’en avais bien assez d’une poignĂ©e ! ArrĂȘte-toi ! » Mais le sel continuait Ă  s’amonceler sur le fourneau – Cela suffit ! Vas-tu finir, maudit coquillage ?
 » Le fond de la barque Ă©tait maintenant recouvert d’une Ă©paisse couche blanche qui roulait en vagues au grĂ© du roulis. Younnic en avait jusqu’aux genoux et tentait en vain de se dĂ©gager, tandis que le bateau s’enfonçait lentement. Au prix d’un terrible effort, il put agripper le mĂąt et s’y hisser. Si seulement il avait pu retrouver le coquillage et le jeter Ă  l’eau, sans doute cette marĂ©e de sel se serait-elle arrĂȘtĂ©e. Mais le coquillage Ă©tait lui-mĂȘme enseveli on ne sait oĂč. Younnic se sentit perdu. Le sel dĂ©passait le plat-bord et retombait en cascade dans la mer. La barque n’allait pas tarder Ă  couler bas. Le marin saisit une brassĂ©e de liĂšges suspendus au mĂąt et sauta Ă  l’eau 
 Quelques semaines plus tard, un trois-mĂąts faisait escale aux AmĂ©riques. Le cuisinier du bord s’appelait Younnic. Un drĂŽle de cuisinier, Ă  vrai dire, car il refusait toujours de mettre du sel dans le rata de l’équipage. On racontait qu’il avait Ă©tĂ© repĂȘchĂ© en pleine mer, un morceau de liĂšge en guise de bouĂ©e 
 A TrĂ©vignon comme ailleurs, les pĂȘcheurs s’aperçurent qu’ils ne rapportaient plus les mĂȘmes espĂšces de poissons dans leurs filets; c’étaient maintenant des maquereaux, des sardines et des rougets. VoilĂ  des poissons qui avaient du goĂ»t ! Et puis un jour, un petit enfant qui apprenait Ă  nager au bord de la plage revint en hurlant vers sa mĂšre – Elle est salĂ©e ! Elle est salĂ©e ! » On mit un bon moment Ă  comprendre. Il avait avalĂ© une gorgĂ©e d’eau et avait ressenti une soudaine brĂ»lure, l’eau de la mer Ă©tait salĂ©e ! On vĂ©rifia ici, on vĂ©rifia lĂ . Partout la mer Ă©tait maintenant salĂ©e
 Quelque part, au fond de la mer, un trĂšs vieux coquillage tourne sans cesse sur lui-mĂȘme et l’on raconte qu’au large des GlĂ©nans, l’OcĂ©an est toujours plus salĂ© en tout point du Globe. Allez savoir pourquoi ?
 Une bĂȘte Ă  corne nĂ©e un 13 AVRIL 1952 Maman et MĂšre-Grand...! Vous trouverez ici humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et lĂ©gendes, des nouvelles et poĂšmes, de trĂšs belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique une petite prĂ©fĂ©rence pour la musique celte, des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits rĂ©servĂ©s © Afficher tous les articles par ZAZA-RAMBETTE
Nombreusespersonnes profitent gĂ©nĂ©ralement de la mer Ă  la belle saison, pourtant la mer en hiver est aussi belle et agrĂ©able. Dans cet article un peu diffĂ©rent des autres, je viens vous prĂ©senter la mer sous des lumiĂšres, des couleurs, des atmosphĂšres diffĂ©rentes. Peu de mots Ă©crits, mais des images qui expriment aussi bien ce [] PubliĂ© le 27 dĂ©cembre 2006 Ă  00h00 Dans une piĂšce joliment dĂ©corĂ©e sur le thĂšme de la mer, Manu Le conteur, s'est installĂ© dans un somptueux fauteuil rouge face Ă  un public attentif, et impatient de participer au dernier mercredi des histoires de l'annĂ©e. SalariĂ©es de la bibliothĂšque municipale, Françoise, LaĂ«titia et AurĂ©lie qui accueillent, au cours de l'annĂ©e, les enfants des Ă©coles, avaient dĂ©jĂ  dĂ©corĂ© la salle de conte aux couleurs de la mer. Pour l'occasion, elles ont bouleversĂ© les habitudes. LaĂ«titia et Françoise qui d'ordinaire captivent les enfants en racontant mille et une histoires merveilleuses avaient, pour ce mercredi particulier, invitĂ© Manu le conteur, non pour conter des histoires de NoĂ«l, mais pour sortir de son Ă©trange sac des histoires absolument incroyables. Le plus beau des trĂ©sors Et cric, et crac, une premiĂšre histoire sort du sac de Manu et les enfants ont pu comprendre pourquoi la mer est salĂ©e et qu'il est toujours dangereux de faire un pacte avec le diable... Ces mĂȘmes enfants ont appris en Ă©coutant l'histoire d'un fils de pĂȘcheur de Madagascar que le plus beau des trĂ©sors peut ĂȘtre une chanson. Ils n'oublieront pas non plus, grĂące Ă  l'histoire du loup, du renard et de la mer, qu'il faut se mĂ©fier de ceux, qui comme le renard, sont trĂšs malins. L'histoire terminĂ©e, il ne faut surtout pas oublier de la ranger, et cric et crac, je remets l'histoire dans mon sac et si j'oublie, le soir venu mon sac est vide ». Chaque enfant qui a Ă©coutĂ© l'histoire doit la raconter le jour mĂȘme Ă  un ami ou un parent, sinon... Il n'y a que les enfants qui savent ce qui peut arriver ! Learn a new language and get a new soul." ~Czech Proverb. Results for tag: mysterious Posts navigation Sujet Conte pour enfant, pourquoi la mer est elle salĂ©e ? lefoudemgs MP 25 juillet 2018 Ă  194302 Tiens cadeau lefoudemgs MP 25 juillet 2018 Ă  194338 Ha... J'avais pas vus le up DidieRoustan MP 25 juillet 2018 Ă  194615 Le 25 juillet 2018 Ă  194302 lefoudemgs a Ă©crit Tiens cadeau a dit que c'est un auteur breton , lĂ  c'est un norvĂ©gien Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? UnesĂ©lection de poĂšmes sur le thĂšme de la mer et des ocĂ©ans, proposĂ©s par le site de poĂ©sie française, poetica.fr. Pinasse sardiniere Lubache, du port d'Arcachon. ModĂšle naviguant au 1/25. 624mm. AnnĂ©es 50. Bateau aujourd'hui disparu du port d'Arcachon mais on en trouve encore Ă  La Turballe et dans les ports bretons. Voir la construction du LUBACHE Le crevettier Calappa du port de Cayenne, sur la base de la maquette Lindberg "Suzanne", rendue naviguante et largement modifiĂ©e, entiĂšrement en bois sauf la coque. 1/60Ăšm, de long. Voir la construction du Calappa Le coquillier Dizro Mad vaillant jonc de mer sur la base du modĂšle Artesania Dizro mad. C'est un coquillier de la rade de Brest construit en 1956 aux chantiers Testu. Ech1/50 Le Chebec. Maquette Corel au 1/50°. 71cm En cours...

POURQUOILA MER EST SALÉE : GIRAUD,ROBERT: Amazon.ca: Books. Skip to main content.ca. Hello Select your address Books Hello, Sign in. Account & Lists Returns & Orders. Cart All. Best Sellers Prime New Releases

Il y a longtemps, un poisson jouait avec ses amis. Un jour, ils trouvĂšrent un cristal si brillant qu’ils se mirent a pleurer d’éblouissement et ils dĂ©couvrirent que leur larmes avaient un goĂ»t de sel. C’est depuis ce jour que la mer est salĂ©e. Ce contenu a Ă©tĂ© publiĂ© dans Cahier de l'Ă©crivain. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.
Leblog des passionnés de l'OVNI 28. Il est dédié à l'OVNI 28 mais aussi à ses frÚres et à ses cousins plus ou moins lointains et d'une maniÚre générale, à tout ce qui flotte, a un mùt et est en alu. Ce BLOG est le vÎtre. N'hésitez pas à l'utiliser pour partager vos expériences, vos récits, vos idées, vos projets.
Pourquoi l'eau de mer est-elle salĂ©e ? 000142 Alix, 5 ans, se demande pour la mer est salĂ©e. Si la mer est salĂ©e, ce n'est pas Ă  cause des pĂȘcheurs qui s'amusent Ă  renverser la saliĂšre dans l'eau. Pour comprendre, il faut remonter le temps avant mĂȘme l'Ă©poque des dinosaures, il y a 3,8 milliards d'annĂ©es quand les ocĂ©ans se sont formĂ©s. À cette Ă©poque, des pluies diluviennes se sont abattues sur notre planĂšte et au contact de l'eau les roches se sont dissoutes. Or, celles-ci Ă©taient salĂ©es. En ruisselant jusqu'Ă  la mer, les gouttes d'eau ont formĂ© des riviĂšres et des torrents qui ont charriĂ© les sels minĂ©raux contenus dans les roches. RĂ©sultat une accumulation d'eau salĂ©e. Mais niveau sel, toutes les mers et tous les ocĂ©ans ne se valent pas. Si vous vous baignez dans la mer baltique, au nord de l'Europe, vous aurez trĂšs peu de sel, 10 g/l. En revanche, dans la mer morte, au Proche-Orient, ça risque de piquer un peu, 260 g/l. La MĂ©diterranĂ©e, elle, est un tout petit plus salĂ©e que l'ocĂ©an Atlantique. Pourquoi la pluie n'est pas salĂ©eMais alors pourquoi la pluie, qui est en rĂ©alitĂ© de l'eau de mer qui s'est Ă©vaporĂ©e et nous retombe dessus, n'est-elle pas salĂ©e ? Simplement parce que l'eau s'Ă©vapore mais pas les cristaux de sel qui finissent par ĂȘtre absorbĂ©s par les fonds marins. Conclusion le niveau de sel et le niveau de l'eau restent constants car finalement les choses ne sont pas si mal faites. L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă  votre compte RTL abonnez-vous Ă  la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă  la Newsletter RTL Info
Lamer, la mer et ses douces vagues pĂ©rissant et naissant dans un Ă©ternel recommencement. La mer bleue et salĂ©e, amie amĂšre et prĂ©cieuse ; et le sable, le sable d'or, ses grains constellant la plage de mille Ă©clats lumineux. Et lĂ , sur cette plage baignĂ©e d'un soleil radieux, Frieda. Frieda et sa mobylette, son Ă©talon d'acier rutilant, galopant en soulevant des Le deal Ă  ne pas rater Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français oĂč le ... Voir le deal LJC MYTHES-CONTES-LEGENDES Contes & LĂ©gendes Contes AuteurMessageFaenorRang Administrateur Nombre de messages 742Age 58Localisation Aix-en-ProvenceEmploi Conteuse-MusicienneDate d'inscription 13/11/2004Sujet Et la Mer devint salĂ©e...Breton Mer 27 Sep - 1147 Les Contes de GĂ©nĂšse sont fort nombreux, surtout chez les amĂ©riendiens!les Contes de "Pourquoi", le sont tout autant, et ce fameux "Pourquoi la Mer est-elle salĂ©e" connait plusieurs versions, dont voici la Bretonne!! ET LA MER DEVINT SALEE ... BretonAs-tu jamais goĂ»tĂ© l'eau de mer ? Pouah, que c'est salĂ© ! Eh pourtant des milliers et des milliers de poissons, de coquillages, de crustacĂ©s et bien d'autre plantes et animaux ne peuvent vivrent que dans la mer, et dans la mer 
 salĂ©e. Mais au fait, sais-tu pourquoi la mer est salĂ©e ? Voici ce que m'a expliquĂ© un vieux pĂȘcheur de Concarneau, et tu sais que les vieux pĂȘcheurs, surtout ceux de Concarneau, ne mentent jamais 
 chaque fois qu'ils disent la vĂ©ritĂ© 
 C'Ă©tait il y a si longtemps que le grand-pĂšre de ton grand-pĂšre n'Ă©tait pas encore nĂ©. Le sable du Cabellou Ă©tait encore rocher et les paysans de Lanriec venaient en charrette aux GlĂ©nan pour y faire la moisson. En ce temps-lĂ , le rivage de la mer se trouvait tout lĂ -bas Ă  la ligne d'horizon et, chose encore plus curieuse, l'eau de la mer
n'Ă©tait pas salĂ©e ! Les pĂȘcheurs en rapportaient carpes et goujons, truites et brochets, mais jamais la moindre sardine, jamais le plus petit merluchon. Le pĂšre PĂ©lage Ă©tait le plus ancien marin de TrĂ©vignon. Il Ă©tait venu au monde il y avait si longtemps qu'il ne savait plus lui-mĂȘme son Ăąge. - Il avait dĂ©jĂ  plus de cents ans quand j'ai fait ma premiĂšre marĂ©e, affirmait le syndic du port, et son bateau est pour le moins aussi vieux que lui. C'est vrai que sa barque n'inspirait guĂšre confiance. Entre les bordĂ©s disjoints, l'eau filtrait insidieusement. PĂ©lage ne semblait pas en faire cas. On le voyait seulement, lorsqu'il jugeait que l'esquif s'enfonçait trop, dĂ©chausser l'un de ses sabots en guise d'Ă©cope et jeter par-dessus bord juste assez d'eau pour ne pas aller par le fond avant d'atteindre le port. Avec son unique casier couvert d'algues vertes, ce n'est pas lui qui risquait de dĂ©vaster les fonds. Il rapportait chaque jour exactement de quoi faire une fricassĂ©e ou une soupe parfumĂ©e. Vivant seul depuis bien longtemps, cela lui suffisait et jamais on ne l'avait entendu se plaindre. Les jeunes le taquinaient parfois - Alors, PĂ©lage, trois anguilles seulement ? Un bon pĂȘcheur comme toi, si tu voulais embarquer avec nous, avec des filets neufs tu ferais fortune ! PĂ©lage se contentait de lever la main en soir-lĂ , il hissait Ă  bord son orin, comme Ă  l'accoutumĂ©e, lorsqu'il vit s'agiter au fond du casier une Ă©trange crĂ©ature ce n'Ă©tait ni un poisson ni un crabe comme il l'espĂ©rait mais une sorte de paquets d'algues d'oĂč Ă©mergeaient de minuscules bras et une tĂȘte Ă©bouriffĂ©e. Jamais, de toute sa vie, il n'avait vu chose pareille. Avec prĂ©caution, il la sortit de sa prison, la dĂ©barrassa des algues qui l'entravaient. Il dĂ©couvrit alors une espĂšce de petit homme, grand comme la main et dont les jambes auraient Ă©tĂ© remplacĂ©es par un queue de poisson d'un vert fluorescent. Le curieux petit ĂȘtre s'agitait entre les doigts du pĂȘcheur. En l'examinant de plus prĂšs, PĂ©lage s'aperçut qu'il remuait les lĂšvres comme s'il parlait mais le claquement de la voie empĂȘchait d'entendre si, rĂ©ellement, des sons sortaient de cette bouche en miniature. Pour en avoir le coeur net, il affala la voile, s'assit sur le banc de nage et approcha de son oreille sa bizarre capture. Ce drĂŽle de petit homme-poisson parlait ! D'une voix Ă  peine audible, certes, mais il parlait - S'il te plaĂźt, PĂ©lage, rejette-moi Ă  la mer. Que pourrais-tu faire de moi ? Je suis le roi des ondins ; mon peuple et moi vivons au fond de la mer et c'est nous qui accrochons les poissons dans les filets des pĂȘcheurs. Je m'apprĂȘtais justement Ă  dĂ©poser une carpe dans ton casier quand tu l'as relevĂ© et je suis restĂ© dans le piĂšge. Si tu me relĂąche, je te rĂ©compenserai, car notre pouvoir est trĂšs grand. Aussi Ă©berluĂ© qu'amusĂ©, PĂ©lage ne rĂ©flĂ©chit pas longtemps ce gros coquillage qui restait au fond du casier suffirait bien Ă  son repas du soir. Se penchant au-dessus de l'eau, il y dĂ©posa dĂ©licatement le petit ondin. Celui-ci plongea comme un Ă©clair puis rĂ©apparut aussitĂŽt. Sa voix Ă©tait cette fois, beaucoup plus forte -Merci, vieux PĂ©lage, merci de m'avoir libĂ©rĂ©. Pour te remercier, garde bien ce coquillage que tu as pĂȘchĂ©, car il est magique. Chaque fois que tu dĂ©sireras quelque chose, dis exactement " Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne ceci en mes mains ". Pour l'arrĂȘter, il suffira de lui dire " Petit coquillage des ondins, arrĂȘte ton moulin. Repose-toi jusqu'Ă  demain ! " Surtout n'oublie pas ces formules, sinon le coquillage ne t'obĂ©irait plus. Et dans un remous turquoise, le petit ondin disparu. ...Ă  suivre! _________________Belle et Douce JournĂ©e Ă  vous! /I\ FaenorRang Administrateur Nombre de messages 742Age 58Localisation Aix-en-ProvenceEmploi Conteuse-MusicienneDate d'inscription 13/11/2004Sujet Re Et la Mer devint salĂ©e...Breton Sam 28 Oct - 1129 .../... la suite!En dĂ©barquant sur les rochers de TrĂ©vignon, PĂ©lage fredonnait. Cette aventure hors du commun l'avait mis de bonne humeur mais, comme il lui arrivait de s'assoupir dans sa barque, il n'Ă©tait pas sĂ»r, au fond, de n'avoir pas rĂȘvĂ© toute cette histoire. Au moment de se mettre Ă  table devant son Ă©ternel bol de soupe, il se prit Ă  soupirer -Que j'aimerais, ce soir, manger un rĂŽti de porc bien dorĂ©, comme celui de mes noces, il y si longtemps ! Et si ce coquillage avait rĂ©ellement le pouvoir de
 Il prit son ton le plus sĂ©rieux et ordonna -Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne un rĂŽti en mes mains. La phrase Ă©tait Ă  peine achevĂ©e qu'un Ă©norme rĂŽti, dorĂ© Ă  point, lui sautait dans les mains. De surprise, le vieux pĂȘcheur lĂącha ce mets tombĂ© du ciel mais un second rĂŽti semblable vint aussitĂŽt le remplacer. - Oh lĂ  ! c'en est trop ! Petit coquillage des ondins, arrĂȘte ton moulin. Repose-toi jusqu'Ă  demain. Jamais PĂ©lage n'avait Ă©tĂ© Ă  pareil festin. Il s'endormit en rĂȘvant aux mille choses que le coquillage allait lui procurer dĂ©sormais. Avant le soleil levĂ©, il Ă©tait sur le port, mais comme il appareillait, la lourde voile dĂ©corĂ©e et rapiĂ©cĂ©e se dĂ©chira brusquement. Au lieu de se dĂ©soler , il pensa tout de suite au coquillage qu'il avait en poche - Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne une voile en mes mains. Une magnifique misaine rouge se dĂ©roula au pied du mĂąt. Le marin se pressa de lancer la seconde formule. Il n'avait que faire d'une deuxiĂšme voile semblable car la barque Ă©tait bien petite ! En voyant sortir le vieux canot arborant une fine voile rouge, les autres marins n'en croyaient pas leurs yeux. Depuis qu'ils connaissaient PĂ©lage, jamais ils ne lui avaient rien vu de neuf. OĂč pouvait-il avoir trouvĂ© de quoi s'acheter pareil grĂ©ement ? Quand, le lendemain, on le vit sortir de sa chaumiĂšre portant vareuse encore craquante d'apprĂȘt et sabots fleurant le bois fraĂźchement tranchĂ©, l'Ă©tonnement fut Ă  son comble. PĂ©lage avait-il vendu son Ăąme au diable ? Il fallait savoir. Le village dormait depuis longtemps dĂ©jĂ . Seule la lampe de PĂ©lage brillait derriĂšre les petits carreaux de la maison. La porte de la chaumiĂšre d'en face s'entrouvrit discrĂštement. Sautant le mur, une silhouette vint se hisser jusqu'Ă  la fenĂȘtre Ă©clairĂ©e. Le voisin avait Ă©tĂ© chargĂ© de surveiller les faits et gestes du " nouveau riche ". Le pĂȘcheur Ă©tait assis devant l'Ăątre, un coquillage posĂ© sur les genoux. Le voisin l'entendit nettement prononcer -Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne une bĂ»che en mes mains. Ebahi, le curieux vit une grosse branche de chĂȘne, sortie d'on ne sait oĂč, se placer en travers des genoux du bonhomme. Il en savait assez s'il rĂ©ussissait Ă  se saisir de ce coquillage magique, sa fortune Ă©tait assurĂ©e. Ce n'Ă©tait pas des voiles et des habits qu'il demanderait, mais de l'or et des diamants. Tapi dans l'ombre, il attendit que s'Ă©teigne la lampe de PĂ©lage. Il attendit encore et poussa la porte que le marin ne fermait jamais Ă  clef car il ne possĂ©dait rien chez lui susceptible d'attirer les voleurs
Le boulanger du port allumait son four lorsqu'il vit passer le voisin de PĂ©lage , chargĂ© d'un grand sac. - DĂ©jĂ  levĂ© Younnic ? OĂč vas-tu si tĂŽt avec ton barda sur le dos ? L'autre parut gĂȘnĂ© et pressa le pas - J'embarque pour Lorient oĂč j'ai Ă  faire. Il quittait en rĂ©alitĂ© le pays pour toujours car il emportait le coquillage magique et prĂ©fĂ©rait ĂȘtre loin avant de s'en servir. Ainsi personne ne soupçonnait la raison de sa fortune nouvelle. Une fois au large, il comptait d'abord faire changer sa barque en goĂ©lette, lui faire apparaĂźtre un Ă©quipage et aller aux AmĂ©riques oĂč il aurait carrosse, chĂąteau et jardins. Il lui fallait pour l'instant gagner la haute mer avant que PĂ©lage ne s'aperçût du larcin. Sur le coup de midi, il prĂ©para une omelette sur le fourneau du bord. Mais dans sa prĂ©cipitation il avait oubliĂ© Ă  terre sel et poivre. Passe encore une omelette sans poivre, mais sans sel quel triste menu ! - Mais mon coquillage va sĂ»rement me venir en aide ! Que disait le vieux dĂ©jĂ  ? Ah, j'y suis petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-mĂȘme et tourne du sel en mes mains. Une poignĂ©e de sel blanc bondit dans la poĂȘle. -Oh, oh pas tant, tu vas gĂącher mon omelette ! Une autre poignĂ©e avait rejoint la premiĂšre, puis une autre encore. - Merci ! Merci ! C'est trop, j'en avais bien assez d'une poignĂ©e !ArrĂȘte-toi ! Mais le sel continuait Ă  s'amonceler sur le fourneau - Cela suffit ! Vas-tu finir, maudit coquillage ?
 Le fond de la barque Ă©tait maintenant recouvert d'une Ă©paisse couche blanche qui roulait en vagues au grĂ© du roulis. Younnic en avait jusqu'aux genoux et tentait en vain de se dĂ©gager, tandis que le bateau s'enfonçait lentement. Au prix d'un terrible effort, il put agripper le mĂąt et s'y hisser. Si seulement il avait pu retrouver le coquillage et le jeter Ă  l'eau, sans doute cette marĂ©e de sel se serait-elle arrĂȘtĂ©e. Mais le coquillage Ă©tait lui-mĂȘme enseveli on ne sait oĂč. Younnic se sentit perdu. Le sel dĂ©passait le plat-bord et retombait en cascade dans la mer. La barque n'allait pas tarder Ă  couler bas. Le marin saisit une brassĂ©e de liĂšges suspendus au mĂąt et sauta Ă  l'eau
 Quelques semaines plus tard, un trois-mĂąts faisait escale aux AmĂ©riques. Le cuisinier du bord s'appelait Younnic. Un drĂŽle de cuisinier, Ă  vrai dire, car il refusait toujours de mettre du sel dans le rata de l'Ă©quipage. On racontait qu'il avait Ă©tĂ© repĂȘchĂ© en pleine mer, un paquet de liĂšges en guise de bouĂ©e
 A TrĂ©vignon comme ailleurs, les pĂȘcheurs s'aperçurent qu'ils ne rapportaient plus les mĂȘmes espĂšces dans leurs filets ; c'Ă©taient maintenant des maquereaux, des sardines et des rougets. VoilĂ  des poissons qui avait du goĂ»t ! Et puis un jour, un petit enfant qui apprenait Ă  nager au bord de la plage revint en hurlant vers sa mĂšre - Elle est salĂ©e ! Elle est salĂ©e ! On mit un bon moment Ă  comprendre il avait avalĂ© une gorgĂ©e d'eau et avait ressenti une soudaine brĂ»lure, l'eau de la mer Ă©tait salĂ©e ! On VĂ©rifia ici, on vĂ©rifia lĂ . Partout la mer Ă©tait maintenant salĂ©e
 Quelque part, au fond de la mer , un trĂšs vieux coquillage tourne sans cesse sur lui-mĂȘme et l'on raconte qu'au large des GlĂ©nan, l'OcĂ©an est toujours plus salĂ© qu'en tout autre point du Globe. Va savoir pourquoi ?
Il y a d'autres versions que je porterai tantĂŽt!si vous-mĂȘme en avez une, n'hĂ©sitez pas!! _________________Belle et Douce JournĂ©e Ă  vous! /I\ Et la Mer devint salĂ©e...Breton Page 1 sur 1 Sujets similaires» conte Breton "Scouarn, le Breton"/ Bonne lecture» Le Rhi'Mellen Conte BretonPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLJC MYTHES-CONTES-LEGENDES Contes & LĂ©gendes ContesSauter vers Pourquoila mer est salĂ©e : RĂ©sumĂ©: La mer n'a pas toujours Ă©tĂ© salĂ©e. C'Ă©tait il y a si longtemps que le grand-pĂšre de ton grand-pĂšre n'Ă©tait pas encore nĂ©. Le sable du Cabellou Ă©tait encore un
Les enfants, je vous ai dĂ©jĂ  dit qu’autrefois, il y a longtemps, trĂšs longtemps, les hommes aimaient inventer des histoires pour expliquer ce qu’ils ne comprenaient pas. Voici ce qu’ils disaient pour expliquer pourquoi l’eau de la mer est salĂ©e. Il Ă©tait une fois, un pauvre bĂ»cheron
 Un soir, alors qu’il prĂ©parait son dĂźner, un tout petit homme apparut et lui dit Je suis le nain Flic-Floc, j’ai faim. » Assieds-toi Ă  cĂŽtĂ© de moi, rĂ©pondit le bĂ»cheron, nous allons partager mon repas. » Ils se mirent Ă  table et vidĂšrent ensemble une marmite de soupe. A la fin du repas, le nain Flic-Floc dit au bĂ»cheron » Tu es gĂ©nĂ©reux. Alors, je vais te faire un cadeau. Voici pour toi, un moulin magique. Il suffit de dire Petit moulin, il faut me moudre ceci et le moudre bien vite pour qu’il se mette Ă  moudre tout ce que tu dĂ©sires. Pour l’arrĂȘter, tu n’auras qu’à dire maralata-matata-maliba. » Et le nain disparut trĂšs vite. Le bĂ»cheron posa le moulin devant sa vieille cabane et lui dit Petit moulin, il faut me moudre une belle maison et la moudre bien vite. » Et le petit moulin se mit Ă  moudre la plus jolie des maisons. Comme le moilin finssait de moudre la derniĂšre tuile du toit, le bĂ»cheron s’écria »marala-matata-maliba! » et le moulin s’arrĂȘta. EmerveillĂ©, le bĂ»cheron porta le moulin dans le prĂ© et lui dit Petit moulin, il faut me moudre des animaux et les moudre bien vite. » Et le petit moulin se mit Ă  moudre des moutons, des chevaux et des cochons. Comme le petit moulin finissait de moudre la queue du dernier cochon, le bĂ»cheron lui cria »marala-matata-maliba! » et le moulin s’arrĂȘta. Ensuite, le bĂ»cheron fit la mĂȘme chose avec les vĂȘtements pantalons, tricots
 Si bien qu’à la fin, il eut tout ce qu’il lui fallait. Alors, il rangea le moulin magique et n’y pensa plus. Un jour, le capitaine d’un bateau de pĂȘche arriva chez le bĂ»cheron. Il venait acheter le plus beau des arbres de la forĂȘt pour remplacer le mĂąt de son bateau qui s’était cassĂ© lors d’une tempĂȘte. Il voulait aussi de belles planches bien, solides pour rĂ©parer la coque de son bateau qui s’était percĂ©e sur des rochers. Le bĂ»cheron l’écouta et lui dit Ne vous inquiĂ©tez pas. DĂšs demain, tout sera prĂȘt! » Alors, il alla chercher le moulin magique et dit Petit moulin, il faut me moudre de belles planches et les moudres bien vite! » Et le moulin se mit Ă  moudre les planches sous les yeux Ă©merveillĂ©s du capitaine. Le lendemain matin, le capitaine vint rĂ©cupĂ©rer les planches et pendant que le bĂ»cheron avait le dos tournĂ©, il vola le moulin et courut jusqu’à son bateau. DĂ©s qu’il fĂ»t en mer, le capitaine appela les matelots Allez chercher les tonneaux de sel, nous allons les remplir! » Puis il prit le petit moulin et lui dit Petit moulin, il faut me moudre du sel et le moudre bien vite! » Et le petit moulin se mit Ă  moudre, Ă  moudre du sel, du beau sel blanc tout en poudre fine. Quand les tonneaux furent remplis, le capitaine lui dit En voilĂ  assez, petit moulin, nous avons de quoi saler toutes les morues et tous les harengs que nous pĂȘcherons! » Mais le moulin continuait de moudre du beau sel blanc tout en poudre fine. Et le sel s’amassait sur le pont du bateau. Assez! crait le capitaine furieux, assez!! ». Mais le moulin ne voulait rien savoir. Et le sel commençait Ă  remplir les cales du bateau. A la fin, comme le bateau trop chargĂ© allait couler, le capitaine prit le moulin et le jeta par dessus bord. Le moulin tomba au fond de la mer. Et le moulin continua Ă  moudre du beau sel blanc tout en poudre fine
 C’est depuis ce jour, que l’eau de la mer est salĂ©e

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