Ensuitedes c'est pas possible, puis tout ce que j'ai entendu c'était Des larmes, elle avait raccorché Et a pleurer dans les bras de mon pÚre, je suis sortie car ça m'a fait peur et sa m'inquiéter, je deteste voir ma mÚre en pleure. Je la regarde et je dis: maman, pourquoi tu pleures? Et elle me dit: Tu n'as plus de grand mÚre
Passer au contenu RĂȘver de la mort de sa mĂšre Accueil » RĂȘver de la mort de sa mĂšre RĂȘver de la mort de sa mĂšreAttrape rĂȘves2021-03-01T072321+0200 RĂȘver de la mort de sa mĂšre RĂȘver de la mort de sa mĂšre – Sens et interprĂ©tationsVoir votre mĂšre dans votre rĂȘve est un symbole trĂšs puissant. RĂȘver de la mort de sa mĂšre reprĂ©sente une Ă©preuve dans votre vie, pour laquelle vous demandez de l’aide. Traditionnellement, une mĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e qui vient Ă  vous, dans un rĂȘve, est un prĂ©sage positif d’une promesse de recevoir le soutien d’un proche. Cependant, dans ce contexte, le rĂȘve de mĂšre morte montre que vous devez ĂȘtre plus autonome et ne pas dĂ©pendre de l’aide des autres pour traverser les Ă©preuves de la vie. À l’heure actuelle, ne comptez pas sur l’aide de votre famille. PersĂ©vĂ©rez et ayez confiance en vous, vous ĂȘtes crĂ©atif et attentionnĂ©, comme le montre votre quĂȘte incessante de rĂ©confort auprĂšs de votre mĂšre. RĂȘver de mĂšre morte pour une femme Ce rĂȘve de mort de sa mĂšre reprĂ©sente la femme que vous voulez potentiellement devenir. RĂȘver d’ĂȘtre une mĂšre morte, c’est votre inconscient qui vous dicte qu’il est temps de fonder votre propre famille. Votre mĂšre ou votre belle-mĂšre morte, en rĂȘve, peut reprĂ©senter Ă©galement un aspect de vous-mĂȘme que vous devez examiner de plus prĂšs. Un rĂȘve Ă  propos de votre mĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e peut aussi symboliser votre nature Ă  materner ou votre façon de nourrir et de soigner les autres. Dans ce cas, le message vous propose de mieux prendre soin de vous. RĂȘver de mĂšre morte pour un homme Voir sa mĂšre morte, en rĂȘve, peut symboliser votre femme idĂ©ale ou le fait que vous recherchez une partenaire sĂ©rieuse et loyale. RĂȘver de la mort de votre mĂšre annonce, parfois, un changement dans votre relation avec elle ou dans votre vision d’elle. À mesure que vous mĂ»rissez, votre vision de la mĂšre peut changer passer de la voir maman» Ă  la considĂ©rer comme une personne sĂ©parĂ©e de vous-mĂȘme. Ce changement de perspective peut faire rĂȘver que maman» s’estompe ou disparaĂźt. Si vous ĂȘtes un homme, la mort de votre mĂšre ou de votre belle-mĂšre peut reprĂ©senter votre anima, ou les aspects de votre personnalitĂ© souvent rĂ©primĂ©s. Ce rĂȘve vous invite Ă  les accepter dans un processus d’individuation. Autres interprĂ©tations du rĂȘve de mĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e RĂȘver de votre mĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e qui vous rend visite symbolise un message ou un conseil qu’elle essaie de transmettre ou elle peut simplement vous faire savoir qu’il n’est pas nĂ©cessaire de s’inquiĂ©ter pour elle car elle va bien de l’autre cĂŽtĂ©. L’interprĂ©tation d’un rĂȘve de mort de votre belle-mĂšre variera en fonction de votre relation avec elle. Si vous avez une bonne relation, elle sera positive et si vous avez une relation difficile, elle sera probablement nĂ©gative et offrira peut-ĂȘtre des moyens de l’amĂ©liorer. Trouvez tous vos rĂȘves Vos rĂȘves par catĂ©gories Amour Animaux RĂȘves d'animaux sauvages RĂȘves de chats RĂȘves de chien RĂȘves de serpent Dents Feu Les cauchemars Les Ă©tudes sur les rĂȘves RĂȘves de maison Sang Transports RĂȘves de camion RĂȘves de voiture Tuer Voyage Vacances Pays error Contenus et images protĂ©gĂ©s!! Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expĂ©rience sur notre site web. Si vous continuez Ă  utiliser ce site, nous supposerons que vous en ĂȘtes de confidentialitĂ©
\n \n\nma mĂšre est morte et je ne pleure pas
À16 ans, elle dĂ©couvre sa mĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e sur le sol de sa cuisine. Un choc. Mais en dĂ©calage avec son entourage, elle a vĂ©cu son deuil Ă  sa façon.
Quelques jours avant sa mort, Brenda Schmitz, mĂšre de quatre enfants, donne deux lettres Ă  son meilleur ami, qu'elle lui demande d'ouvrir quand son mari aura refait sa vie...Brenda Ă©tait une femme surprenante. Sentant que son combat contre le cancer des ovaires qui la ronge est perdu, elle dĂ©cide d'organiser une derniĂšre surprise pour ses proches. En 2011, la jeune mĂšre de quatre garçons sait que sa fin est proche. Elle rĂ©dige alors deux courriers qu'elle remet Ă  son meilleur ami. Une seule consigne ne rien dĂ©voiler tant que son mari n'aura pas refait sa vie. Le temps passe et efface peu Ă  peu la douleur de la perte de cet ĂȘtre cher, que tous apprĂ©ciaient tant. David, l'Ă©poux Ă©plorĂ©, finit par retrouver l'amour avec Jayne, trois ans aprĂšs le dĂ©cĂšs de Brenda. Jayne Ă©lĂšve seule ses deux enfants. "J'avais peur de m'installer avec lui, peur que ce ne soit trop tĂŽt pour avait beau me rassurer, je ne voulais pas prĂ©cipiter les choses." Emplie de doute, mais avec un amour sans limite pour les quatre garçons de David et Brenda, elle emmĂ©nage tout de mĂȘme avec le nouvel homme de sa vie. "C'est alors que sont arrivĂ©es les lettres de Brenda. InstantanĂ©ment, toutes les angoisses que j'avais pu avoir ont Ă©tĂ© balayĂ©es."Le moment est venu pour l'ami de Brenda de mettre en Ɠuvre sa derniĂšre demande. Il adresse les deux courriers Ă  une Ă©mission de tĂ©lĂ©, rĂ©putĂ©e pour rĂ©aliser les vƓux des tĂ©lĂ©spectateurs au moment de NoĂ«l. La premiĂšre lettre est destinĂ©e Ă  Jayne, la seconde Ă  David, qui raconte "La production m'a tĂ©lĂ©phonĂ© pour me dire que j'avais reçu une lettre d'une personne qui voulait m'offrir un souhait. J'ai demandĂ© de qui il s'agissait et ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient pas me le dire au tĂ©lĂ©phone et qu'il fallait que je vienne."A la lecture des mots de sa dĂ©funte Ă©pouse, David est sous le choc"Tous ces vƓux qu'elle demandait Ă  l'Ă©mission, c'Ă©tait magnifique, mais j'avais beau tourner dans tous les sens ce que je lisais, savoir que c'Ă©tait Brenda qui avait rĂ©digĂ©, tout cela me paraissait juste impossible." MalgrĂ© tout, David se rend compte que ce n'est pas si Ă©tonnant "Depuis qu'elle a disparu, c'est comme si elle m'envoyait des signes pour me montrer qu'elle est toujours prĂšs de nous." Et la surprise ne s'arrĂȘte pas lĂ , car l'autre lettre est Ă  l'attention de Jayne. "David m'a demandĂ© de le rejoindre. Et, quand j'ai lu, j'ai Ă©clatĂ© en sanglots. Brenda me remerciait de prendre soin de ses enfants, et surtout d'apporter au petit dernier, Max, tout l'amour d'une mĂšre. Elle finissait en disant qu'elle m'aimait, qui que je sois." Jayne est en larmes. Pour la remercier, Brenda a demandĂ© Ă  l'Ă©mission d'offrir Ă  cette nouvelle mĂšre pour ses quatre enfants "la meilleure journĂ©e de soins possibles dans un spa de luxe oĂč elle passerait la journĂ©e la plus incroyable de sa vie. Il faut qu'elle sache que j'apprĂ©cie son investissement auprĂšs des miens". Ensuite, elle a souhaitĂ© que David, Jayne et les enfants partent en voyage, "de ceux qui laissent des souvenirs toute votre vie", a-t-elle prĂ©cisĂ©. Enfin, la jeune mĂšre disparue n'a pas oubliĂ© l'Ă©quipe mĂ©dicale qui l'a accompagnĂ©e au seuil de sa vie "Donnez-leur une nuit pleine de musique, de boissons, de nourriture, de fĂȘte, pour tout ce qu'ils font chaque jour pour les malades atteints du cancer." Ce que l'Ă©mission de tĂ©lĂ©vision s'est empressĂ©e de faire, laissant sans voix, et mĂȘme en larmes, non seulement les mĂ©decins et les infirmiĂšres, mais aussi le public et les tĂ©lĂ©spectateurs. Et c'est Ă  Disney World, en Floride, que les huit membres de la famille recomposĂ©e ont pu exaucer les derniers vƓux de Brenda, sa prĂ©sence Ă  jamais gravĂ©e dans leur article est paru dans Closer C'est leur histoire n° 16
\n \n \n ma mĂšre est morte et je ne pleure pas
Jen'ai pas perdu ma mĂšre mais derniĂšrement la vie a fauchĂ©e une amie proche de la famille qui s'avĂšre Ă©galement une collĂšgue de travail . Un accident bĂȘte de moto, mauvais calcul de distance de freinage et hop la vie l'a fauchĂ©e entiĂšrement. Donc je vis un deuil diffĂ©rent mais un deuil et au travail on nous a renseignĂ© sur les Ă©tapes du deuil. Il est normal que tu ne pleures Ce jeudi 11 aoĂ»t, Jean-Luc Reichmann a annoncĂ© une triste nouvelle Ă  ses fans sur son compte Twitter, la disparition de sa mĂšre, Josette. Maman, aujourd’hui je pleure », a indiquĂ© le prĂ©sentateur des 12 coups de midi. Et d’ajouter, non sans Ă©motion mon cƓur ne brille plus, le tien s’est Ă©teint ». L’animateur de 61 ans a ensuite rĂ©vĂ©lĂ© que sa maman Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ©e ce dimanche 1er aoĂ»t. Jean-Luc Reichmann en deuil sa mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e Je t’aime fort tu sais Maman et je sais que lĂ  oĂč tu es depuis dimanche, tu veilles sur nous », a-t-il Ă©crit avant d’évoquer son papa, Peter, dĂ©cĂ©dĂ© en 2016 Ă  l’ñge de 83 ans. Ce soir, ta place sera vide Ă  la belote, car tu es partie rejouer avec Papa Une drĂŽle de vie ». Ensemble vous nous avez appris Ă  donner, Ă  partager, Ă  transmettre, Ă  travailler, Ă  nous battre dans le respect, Ă  rire, Ă  rassembler, Ă  tout se dire , Ă  ĂȘtre fort et loyal mais surtout sincĂšre », s’est-il Ă©mu sur Instagram. Maman đŸ€ Aujourd’hui je pleure, mon cƓur ne brille plus, le tiens s’est Ă©teint. Je t’aime fort tu sais Maman et je sais que lĂ  oĂč tu es depuis dimanche, tu veilles sur Maman,merci pour tout ce que tu as fait pour nous. Embrasse fort Papa 🙏 Ton fils 
 pour la vie — Jean-Luc Reichmann JL_Reichmann August 11, 2022 Ce sentiment insupportable du manque de toi » Je vais essayer de continuer le chemin que tu as tracĂ©, celui de la magie de la vie que tu nous as ouvert avec Papa, mais avec ce sentiment insupportable du manque de toi, de ta voix au quotidien, de ton regard si malicieux et si complice, de ta prĂ©sence si charismatique », a—t-il poursuivi. Merci Maman, merci pour tout ce que tu as fait pour nous. Embrasse fort Papa », a conclu son fils pour la vie » aprĂšs avoir publiĂ© trois Ă©mouvants clichĂ©s de sa mĂšre. A lire Ă©galement Jean-Luc Reichmann Les 12 coups de midi au secours d’un cĂ©lĂšbre candidat Tu m’as traitĂ© comme un prince » Les 12 coups de midi les internautes choquĂ©s par une question de Jean-Luc Reichmann, ça mĂ©rite une censure » Jean-Luc Reichmann victime d’un terrible accident de moto, son visage mĂ©connaissable » Mort de Josette Reichmann les internautes bouleversĂ©s Sur le premier, Josette Reichmann apparaĂźt tout sourire, ses mains arborant de trĂšs belles bagues placĂ©es devant ses yeux. Sur le second clichĂ©, on la retrouve aux cĂŽtĂ©s de son mari Peter Reichmann, dont le regard n’est pas sans rappeler celui son cĂ©lĂšbre fils. Enfin, la derniĂšre photo montre un Jean-Luc Reichmann visiblement trĂšs heureux, la tĂȘte dĂ©licatement posĂ©e sur celle de la premiĂšre femme de sa vie. Des souvenirs de famille qui ont bouleversĂ© les internautes qui ont Ă©tĂ© nombreux Ă  lui prĂ©senter leurs condolĂ©ances. BonjourZazou, Pour ne pas compliquer la situation avec ta mĂšre, dis que tu frĂ©quentes un copain et tu souhaites te protĂ©ger au cas oĂč. Tu as fait confiance Ă  ta belle-mĂšre, Ă  toi de voir si un jour elle gardera le secret. C'est ton intimitĂ© mais protĂ©gez vous et faites le test de dĂ©pistage contre les IST. Commenter.
LE TRAVAIL DE NUIT D’UNE AIDE SOIGNANTE Les personnes qui travaillent dans les professions mĂ©dicales sont vraiment celles qui aident le plus l’humanitĂ© et je leur voue une grande admiration. » DalaĂŻ-Lama. Question de Martine Aide Soignante. Alors, c’est ça la mort ? Il n’y a plus rien, aprĂšs ? » Ce sont les cris d’une fille qui vient de perdre sa maman cette nuit. Je n’ai pas pu lui rĂ©pondre, j’ai gardĂ© le silence. D’autant plus que la maman, je ne la connaissais pas puisqu’elle Ă©tait arrivĂ© dans le service le matin mĂȘme. C’était un transfert du service pneumologie, elle Ă©tait arrivĂ©e chez nous, mourante. La fille ne comprenait pas pourquoi on avait changĂ© sa maman de service, alors qu’elle Ă©tait au plus mal ! Je n’ai rien fait d’autre, que de lui donner raison. Pourquoi ? Elle criait dans le couloir, elle criait au pied de la porte de la chambre, elle disait, en regardant sa maman morte, en la regardant de loin Ce n’est pas elle ! Ce n’est pas ma maman ! » Nous Ă©tions toutes les deux sur le pas de la porte, la fille s’assoit sur une chaise et, lĂ , j’ai caressĂ© ses mains, sentant qu’elle ne me repoussait pas je lui ai fait une bise sur son front et je l’ai serrĂ©e trĂšs fort dans mes bras. La fille refuse toujours de s’approcher de sa maman, et veut ranger les affaires personnelles de celle-ci dans son sac. Elle me demande d’aller chercher la trousse de toilette qui est restĂ©e sur la table de nuit. Elle ne veut pas s’approcher de sa maman morte ! Je me propose de l’aider, elle accepte. En m’approchant tout prĂšs de la table de nuit, je dis Ă  la fille Elle repose votre maman, elle ne souffre plus. » Je pose en mĂȘme temps une main sur le front de la morte, Vous pouvez lui dire au revoir, vous pouvez lui faire une bise sur son front. » La fille semble plus calme et me demande Elle n’est pas trop froide ! » Je lui rĂ©ponds Non, elle n’est pas froide. » Je caresse le visage de la morte, comme si je voulais la rĂ©chauffer, le temps d’une bise, le temps que sa fille, lui dise au revoir. Doucement, la fille s’approche du petit lit blanc, timidement elle fait une bise sur le front de sa maman. Je suis avec elle et je pose tendrement ma main sur la sienne, en mĂȘme temps, elle attrape le visage de sa maman, elle l’enlace trĂšs fort et lui dit Adieu. » Maintenant, la fille pleure sur le visage de sa maman et avec ma main, tendrement, je les rĂ©chauffe toutes les deux. VoilĂ , c’est mon travail de la nuit, mais cela, personne ne le voit, puisque je suis toute seule dans la chambre avec la morte et la fille. Parfois je suis trĂšs fatiguĂ©e. En Ă©crivant, mon rĂ©cit, je me pose des questions maintenant. Est ce que, je suis normale ? Je voudrais seulement, savoir si je suis normale ? Ma rĂ©ponse Quand quelqu’un que nous aimons nous quitte momentanĂ©ment pour aller faire une course, nous ne nous sentons pas dĂ©munis car nous continuons de faire exister la personne que nous aimons Ă  l’intĂ©rieur » de nous, dans notre cƓur. Mais quand quelqu’un que nous aimons nous quitte dĂ©finitivement, parce qu’il est mort, nous nous sentons le plus souvent dĂ©munis et – dans notre dĂ©tresse – nous nous y prenons comme si parce que la personne que nous aimons n’existe plus Ă  l’extĂ©rieur », elle n’existe plus non plus Ă  l’intĂ©rieur », dans notre cƓur. C’est ainsi qu’une fille dĂ©sespĂ©rĂ©e par la mort soudaine de sa mĂšre s’écrie, confondant l’intĂ©rieur » son amour pour elle et l’extĂ©rieur » son besoin qu’elle ne la quitte pas Alors, c’est ça la mort ? Il n’y a plus rien, aprĂšs ? » L’émotion de dĂ©tresse et de dĂ©sespoir causĂ©e par l’irrĂ©mĂ©diable et l’inĂ©luctable, nous coupe de notre amour pour l’autre et nous condamne Ă  la solitude, tragique solitude de celui qui en oublie de se relier par l’amour. Dans un tel contexte, nous pouvons ĂȘtre rĂ©duits Ă  penser que tout est fini et qu’il n’y a plus rien aprĂšs, que la souffrance et le vide de notre solitude. Parce que le dĂ©sespoir ne se raisonne pas et que vous l’avez senti, quand vous vous ĂȘtes retrouvĂ©e face Ă  Alors, c’est ça la mort ? Il n’y a plus rien, aprĂšs ? », vous avez accueilli l’émotion de dĂ©sespoir de l’aidĂ© en lui rĂ©pondant avec tact, par votre silence. Au paroxysme de la souffrance, s’est rajoutĂ© le trouble de l’incomprĂ©hension Pourquoi a-t-on changĂ© maman de service alors qu’elle Ă©tait au plus mal ? » Votre risque Ă©tait de combler le vide » laissĂ© par l’aidĂ© par une rĂ©ponse dĂ©placĂ©e il faut que vous compreniez que
, lĂ  encore, vous n’avez pas cĂ©dĂ© Ă  la tentation, vous avez simplement accompagnĂ© son Pourquoi ? » en vous sentant solidaire de sa question. Quand dans une relation d’aide, nous ne savons pas quoi rĂ©pondre parce que ce n’est pas Ă  nous de rĂ©pondre ou tout simplement parce que nous ne connaissons pas la rĂ©ponse, il nous est toujours possible d’accueillir la question, c’est-Ă -dire faire sentir Ă  l’autre que nous sommes tout Ă  fait d’accord pour qu’il la pose. Condition nĂ©cessaire pour qu’il se sente accueilli par nous. Se sentant accueillie par vous, cette personne a donnĂ© libre cours Ă  son Ă©motion, elle regardait sa propre mĂšre en criant, en disant que ce n’était pas sa mĂšre. Quand la souffrance est trop forte, le dĂ©ni – momentanĂ©ment – peut nous aider Ă  ne pas trop » souffrir. Et vous l’accompagnez en restant avec elle lĂ  oĂč elle est », sur le pas de la porte, dans un entre deux mondes plus supportable. Vous risquez le contact en caressant ses mains, vous sentez qu’elle le permet et vous vous enhardissez, toujours en silence, vous l’embrassez pudiquement sur le front et la serrez dans vos bras. L’empathie est comme une danse Ă  deux, c’est parce que vous percevez nettement que l’aidĂ© vous donne son consentement que vous vous permettez de vous en rapprocher. Nous sommes bien loin de la rĂ©action Ă©motionnelle de pitiĂ© qui trop occupĂ©e par elle-mĂȘme, ne parvient pas Ă  prendre l’autre en compte. Vous vous sentez au service », Ă  l’exacte mesure du besoin de l’autre. L’accompagnant – au dĂ©but – n’initie pas, il se contente de rĂ©pondre Ă  l’initiative de l’aidĂ©. Ici la fille a peur, vous le sentez et parce que vous le sentez vous ĂȘtes totalement disponible pour aller chercher la trousse de toilette qui est restĂ©e prĂšs de la morte. Puis, la danse avec la vie continue, vous concluez un accord avec la fille qui se sentant respectĂ©e et Ă©coutĂ©e accepte votre aide. Vous prenez l’initiative de vous rapprocher personnellement de la morte, loin de vous les paroles maladroites de rĂ©confort qui ne pourraient ĂȘtre que mal perçues, juste l’écho du rĂ©el, de la vĂ©ritĂ© cela s’appelle la mort et dans la mort il est vrai, la souffrance est finie. Alors vous osez, vous osez lui proposer ce qu’elle va peut-ĂȘtre pouvoir faire pas ce qu’elle doit faire, parce que vous savez que cela l’aidera infiniment Ă  faire son deuil, c’est-Ă -dire Ă  ĂȘtre un jour en paix avec la mort de sa mĂšre, vous lui proposez de faire le plus beau cadeau que l’on puisse faire Ă  quelqu’un qui part comme Ă  celui qui reste lui dire au revoir », l’embrasser une derniĂšre fois et vous l’encouragez Ă  passer Ă  l’acte en osant le faire vous-mĂȘme vous posez la main sur le front de la morte. La fille, dites-vous, semble plus calme ». La confiance Ɠuvre, une ouverture s’accomplit, au cƓur de votre relation Ă  trois, elle accepte, vous lui permettez de s’ouvrir ici et maintenant par delĂ  sa peur de la froideur aux sentiments qui sont les siens pour sa mĂšre. Sa vie durant, et voilĂ  quelque chose d’extrĂȘmement prĂ©cieux qui Ă  Ă©tĂ© rendu possible Ă  travers votre participation, elle se souviendra qu’elle a pu dire adieu » et embrasser sa propre mĂšre au moment de son dĂ©part, au moment oĂč elle Ă©tait encore chaude. Rien de macabre lĂ -dedans, juste de l’amour permis » qui aidera cette personne Ă  continuer Ă  faire vivre sa mĂšre au-dedans d’elle Ă  l’intĂ©rieur pour toujours. Comprenez que vous avez Ă©tĂ© le lien entre ces deux personnes qui ont failli se perdre, se sĂ©parer Ă  cause de la souffrance et du refus de la mort. Le plus grand service qu’on puisse rendre Ă  un ĂȘtre humain, c’est de l’aider Ă  naĂźtre et Ă  mourir et cela passe par lui permettre d’accepter la mort des autres et plus particuliĂšrement de ceux qui lui sont chers. C’est parce que nous serons en paix avec la mort de ceux qui nous sont chers, que nous pourrons – peut-ĂȘtre – ĂȘtre en paix avec nous, Ă  la veille de notre propre mort. Plus de colĂšre ni de regrets, juste l’acceptation de la vie telle qu’elle a Ă©tĂ©. » Quel dĂ©part en beautĂ© ! Cette nuit lĂ , vous Ă©tiez une passeuse de vie anonyme, et une passeuse de vie accompagne aussi Ă  la mort de l’autre, comme vous le dites personne ne vous voit », pas de reconnaissance pas de gratitude, juste votre prĂ©sence, dans le silence de la nuit. Alors vous vous ouvrez Ă  ce qui a Ă©tĂ© permis Ă  travers vos actes et vos paroles, au cƓur de l’intimitĂ© d’un humain dans sa relation Ă  la mort de son parent. © 2006 Renaud PERRONNET Tous droits rĂ©servĂ©s. ————– Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez tĂ©lĂ©charger l’intĂ©gralitĂ© de cet article au format PDF, en cliquant sur ce bouton Pour aller plus loin, vous pouvez tĂ©lĂ©charger la fiche pratique de formation La ligne de conduite de l’écoute ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothĂ©rapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes rĂ©ponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idĂ©es Ă©mises dans ces articles vous apparaissent osĂ©es ou dĂ©concertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expĂ©rience, je ne vous invite pas Ă  croire ces idĂ©es parce qu’elles sont Ă©crites, mais Ă  vĂ©rifier par vous-mĂȘme si ce qui est Ă©crit et que peut-ĂȘtre vous dĂ©couvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions et peut-ĂȘtre de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil
BonjourĂ  tous, VoilĂ , ça fais maintenant 8 mois que je suis avec mon copain et lorsqu'il n'est plus prĂšs de moi je suis mal.. En effet, quand je suis avec lui et avec ma belle-mĂšre je suis heureuse et j'ai la joie de vivre, alors que lorsque je me retrouve chez moi, sans lui, je me met souvent Ă  pleurer M Campus Aujourd’hui Ă©tudiant en kinĂ©sithĂ©rapie, Mathis Ă©voque, dans un tĂ©moignage, sa vie aprĂšs la mort de sa mĂšre, survenue alors qu’il avait 16 ans. Mathis, 20 ans, est Ă©tudiant en premiĂšre annĂ©e dans un institut de formation en masso-kinĂ©sithĂ©rapie, Ă  Paris. Il a souhaitĂ© tĂ©moigner de son vĂ©cu et de sa reconstruction » aprĂšs le dĂ©cĂšs de sa mĂšre, pour aider ceux qui y seraient eux aussi confrontĂ©. J’ai perdu ma maman peu de temps aprĂšs mon entrĂ©e en premiĂšre S, quand j’avais 16 ans. J’ai perdu le goĂ»t de tout, de travailler, de manger si bien que j’ai perdu 5 kg, de mes passions. Je suis retournĂ© au lycĂ©e deux semaines aprĂšs seulement. J’y allais par amour, pour elle et pour mon pĂšre, car j’étais trop malheureux pour penser Ă  moi. J’ai rĂ©ussi Ă  me motiver juste avec une phrase que je me rĂ©pĂ©tais Pense Ă  maman qui n’aimerait pas que tu abandonnes les cours Ă  cause de son dĂ©part, elle voudrait que la vie continue et que tu rĂ©ussisses. » J’avais de gros problĂšmes de concentration je regardais mes professeurs ou mes amis dans les yeux, j’acquiesçais, mais en rĂ©alitĂ© je n’écoutais pas, tellement je pensais Ă  tout ce qui m’arrivait. Il fallait tout noter, me crĂ©er des images pour fixer les choses dans ma tĂȘte. C’était surtout catastrophique pour lire des textes, ce qui m’a posĂ© problĂšme au bac de français au dĂ©but, je lisais une phrase et je perdais le fil, puis aprĂšs j’en lisais deux puis trois, puis de mieux en mieux Ă  force de persĂ©vĂ©rance. Ma scolaritĂ© est devenue un combat avec moi-mĂȘme ; je me suis battu comme jamais je me suis battu, sans avoir les rĂ©sultats Ă  la hauteur de mon travail. Ce que je faisais ou un ami faisait en dix minutes avant, je mettais dĂ©sormais une heure Ă  le faire. Il faut accepter d’avoir un handicap que l’on a jamais eu auparavant, et que cela dure quelques semaines, quelques mois, quelques annĂ©es, cela dĂ©pend de chacun
 Evacuer cette frustration Je souffrais de cela et je pleurais pour Ă©vacuer cette frustration et je n’ai pas de fiertĂ© masculine qui veut toujours laisser transparaĂźtre une force et qui ne pleure jamais, moi j’ai pleurĂ©, et cela m’a fait beaucoup de bien. Mais je me rĂ©pĂ©tais qu’il fallait ĂȘtre patient, qu’avec le temps, en ne lĂąchant rien, je deviendrai plus fort, plus concentrĂ©, plus appliquĂ© et encore plus dĂ©terminĂ©. Mon pĂšre a Ă©tĂ© extraordinaire dans ses paroles, en me disant Ne regarde pas ce que tu n’as pas fait mais tout ce que tu as fait cette annĂ©e, tous tes efforts, et comme tu as progressĂ©. » Peut-ĂȘtre qu’elle est mieux lĂ  oĂč elle est, oĂč elle ne souffre plus » J’ai eu besoin, au dĂ©but, d’aller tous les jours au cimetiĂšre, cela me permettait d’évacuer, c’était mon Ă©quilibre, mais cela dĂ©pend de chacun. Il ne faut pas y aller si nous n’aimons pas, si cela ne nous fait pas du bien, et surtout ne pas culpabiliser. LĂ , je parlais Ă  ma mĂšre, je pleurais, mais je repartais toujours en ayant sĂ©chĂ© mes larmes grĂące Ă  cette phrase que disait mon pĂšre Peut-ĂȘtre qu’elle est mieux lĂ  oĂč elle est, oĂč elle ne souffre plus. » Cette phrase m’a vraiment Ă©normĂ©ment aidĂ© car je me dis que si la douleur l’a emportĂ©, c’est sĂ»rement que la douleur Ă©tait trop forte. MalgrĂ© sa tristesse, il est important de se dĂ©centrer, de se mettre Ă  la place de l’autre, et d’avoir le courage de dire je prĂ©fĂšre le bien de ma mĂšre que le mien, et ce bien, en rĂ©alitĂ©, c’était surtout la fin de sa souffrance ». Il faut aussi de l’empathie pour se dire que la personne dĂ©cĂ©dĂ©e n’aimerait pas vous voir pleurer, ĂȘtre triste, ĂȘtre malheureux. Par respect pour elle, et de maniĂšre imagĂ©e, pour ne pas la dĂ©cevoir, il faut continuer de se battre et de vivre malgrĂ© la douleur et la souffrance intĂ©rieure. Chacun rĂ©agit Ă  sa maniĂšre d’autres pensent, dĂšs la mort d’un proche, que nous n’avons qu’une vie et qu’il faut en profiter au maximum. Pour ma part, je n’ai pas rĂ©ussi, je n’arrivais pas Ă  penser Ă  moi. AprĂšs avoir avancĂ© dans mon deuil, j’ai petit Ă  petit rĂ©ussi Ă  m’imposer ce nouveau mode de vie nous n’avons qu’une vie et il faut en profiter au maximum. DiffĂ©rent des autres, comme exclu J’ai eu la chance d’avoir des amis qui m’ont fait rire et redonnĂ© le sourire. Mais beaucoup d’autres, avec qui je vivais, au lycĂ©e ou ailleurs, m’ont blessĂ© sans le faire exprĂšs. Des simples phrases comme ma mĂšre vient me chercher » et toutes les insultes liĂ©es aux parents, m’étaient insupportables. Je souffrais de ne plus pouvoir en parler comme eux et donc d’ĂȘtre diffĂ©rent des autres, comme exclu
 Personne ne peut imaginer la douleur de perdre sa mĂšre ou son pĂšre ou un autre proche s’il ne l’a pas vĂ©cu. Donc nous ne pouvons pas en vouloir aux personnes qui ne comprennent pas ou qui sont maladroites dans leurs propos en voulant pourtant nous aider. Mais il faut s’éloigner de ceux qui se plaignent tout le temps, broient du noir et n’ont pas d’empathie. On a besoin d’ĂȘtre encouragĂ© dans notre dĂ©marche de parler, quitte Ă  aller voir un psy Il faut s’entourer de ceux qu’on aime, qui nous apportent des ondes positives, Ă  qui on pourra parler. C’est important de beaucoup parler et d’éliminer, de pleurer, pour extĂ©rioriser ce mal-ĂȘtre. On a besoin d’ĂȘtre Ă©coutĂ© sans ĂȘtre jugĂ©, et d’ĂȘtre encouragĂ© dans notre dĂ©marche de parler, quitte Ă  aller voir un psy et bien comprendre que les clichĂ©s sont faux, aller voir un psy n’est pas rĂ©servĂ© aux fous, si on n’a personne Ă  qui parler ou si on n’y arrive pas. Pour ma part, j’ai eu la chance d’ĂȘtre trĂšs bien entourĂ©, mais j’échangeais surtout avec une dizaine de personnes mon pĂšre et ma copine qui ont Ă©tĂ© exceptionnels, mon frĂšre, mes grands-parents, ma marraine, quelques membres de la famille et de mes amis. Pour se reconstruire, je pense aussi qu’il ne faut pas culpabiliser sur la mort de la personne en cherchant sa part de responsabilitĂ©. Il faut aussi s’évader et se divertir avec ce et ceux que l’on aime. Une de mes grandes passions, le théùtre, m’a beaucoup aidĂ© c’est un moyen d’expression et d’élimination exceptionnel, couplĂ© Ă  du sport, pour se dĂ©fouler et se libĂ©rer de tous nos chagrins, malheurs, Ă©nervements
 Et moi qui adore bien manger », j’ai appris Ă  cuisiner pour tous les jours, et toujours dans l’objectif d’apporter du baume au cƓur Ă  mon pĂšre et moi avec des plats sympas. Il faut s’accrocher Ă  ces petites choses trĂšs personnelles Ă  chacun mais qui nous font du bien. N’avoir rien lĂąchĂ©, c’est aussi ce qui a fait ma force En Ă©tant mieux psychologiquement, j’ai rĂ©ussi Ă  m’encourager, en me disant que je souhaitais faire kinĂ©sithĂ©rapeute depuis tout petit, maman adorait ce mĂ©tier, elle Ă©tait ravie que j’ai eu cette idĂ©e seul et que je puisse la rĂ©aliser, et ça m’a encore boostĂ© dans mon projet. Puis, confrontĂ© aux concours pour entrer en Ă©cole de kinĂ©, j’ai compris que je bossais pour moi. N’avoir rien lĂąchĂ©, c’est aussi ce qui a fait ma force en cette annĂ©e 2017-2018, pour entrer en Ă©cole de kinĂ©sithĂ©rapie. Selon plusieurs amis, j’avais un truc en plus, par exemple aprĂšs un 8 heures – 18 heures avec quatre heures d’amphi, tout le monde rentrait chez lui Ă©puisĂ©, moi j’allais Ă  la bibliothĂšque universitaire jusqu’à 20 heures fatiguĂ© ou non, et parfois je bossais de nouveau dans les transports en rentrant. Je ne me plaignais jamais, contrairement Ă  d’autres soi-disant au bout de leur vie » aprĂšs un cours ou autre. Pour moi c’était long et fatiguant mais c’était comme ça, ce grave Ă©vĂ©nement m’a appris que dans la vie il y a des choses peu importantes, peu graves et des choses qui le sont davantage, on n’a pas toujours le choix, donc on se bat et on avance. Je sais que cette dĂ©termination provient du dĂ©cĂšs de ma mĂšre. J’ai tellement souffert que maintenant je vis diffĂ©remment, je donne tout dans tout ce que je fais car je sais que l’on n’a qu’une vie et que cela va trĂšs vite ! Quatre ans aprĂšs le dĂ©part de ma mĂšre, j’ai toujours des grands coups de mou, des grandes tristesses. Ils sont parfois aussi violents qu’aux premiers jours, mais avec le temps, ils deviennent moins frĂ©quents. Pour autant, cela va bien mieux depuis que j’ai compris qu’il fallait continuer de vivre pour moi, pour mes proches et pour elle. Ma maman Ă©tait exceptionnelle, j’avais une relation trĂšs fusionnelle avec elle. On ne se rend pas compte de tout ce que nos mĂšres font pour nous, il faut leur ĂȘtre trĂšs reconnaissant. J’espĂšre que ce tĂ©moignage pourra aider d’autres personnes confrontĂ©es Ă  un deuil ce ne sont que de petites choses, mais qui, Ă  la fin, nous permettent d’aller mieux. Claire AnĂ© Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Etdans ce message, ce qui m’a particuliĂšrement vexĂ© et blessĂ© c’est qu’il m’a prĂȘtĂ© des intentions que je n’ai jamais eu, Ă  savoir que je ne voulais pas lui parler, que je ne le soutenais pas dans sa relation, etc. Je suis conscient que je n’aurais pas dĂ» avoir accĂšs aux messages, mais je pense qu’il s’agissait de quelques choses dont je devais ĂȘtre au courant. Au
Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Elle ne sait plus oĂč il est Le cherche pendant des heures Est-il bleu, rouge, jaune Exploration sans surprise Une pince Ă  Ă©piler les souvenirs Une brosse Ă  cheveux blancs Un crayon pour Ă©crire les oublis Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Plus de larme Inutile de le trouver Il se perdra dans les limbes La mĂ©moire s’en est allĂ©e Ailleurs Dans un pays oĂč l’on ne partage pas ses souvenirs Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Mais plus loin, la mĂ©moire demeure Dans l’enfance Dans cette forĂȘt oĂč elle ramasse du bois Des fagots de mĂ©moire Dans la douleur Sous une pile de draps Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Elle a la mĂ©moire dans le ventre La guerre, la faim La mort des ĂȘtres chers PĂšre, mĂšre, sƓur, Victimes des guerres La mĂ©moire d’une dĂ©chirure D’une messe d’enterrement D’un cadeau Ă  noĂ«l Le goĂ»t d’un fruit Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Mais par une grĂące inattendue Le visage de sa mĂšre apparaĂźt Les yeux perdus dans le sĂ©piaÀ moins que ce ne soit le visage de sa fille De sa sƓur Toutes trois aimĂ©es SuperposĂ©es MĂȘlĂ©es Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Quel visage voit-elle ? Sa mĂ©moire ne lui dit rien Quel est cet homme sur la photo ? Ce jour-lĂ , il souriait L’étĂ© il repliait son pantalon pour marcher dans la mer Il chantait PrĂšs de lui une femme en maillot de bain de laine Mais ma mĂšre ne reconnait pas la plage Ni cette femme Et ne sait pas que cet homme est mort Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Elle m’a pourtant appris Ă  nouer mes lacets Appris Ă  ne pas oublier de dire merci Elle ne dit plus bonjourÀ qui Pourquoi Ma mĂšre n’a plus une mĂ©moire Elle a plein de mĂ©moires Celle du matin Ă  midi Celle de l’aprĂšs-midi au goĂ»ter Celle du soir avant le coucher Ses souvenirs dentelĂ©s Pleins de fils qui se croisent Pleins de courants d’air Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Les princesses ne meurent pas L’étĂ© commence en fĂ©vrier Plus de jour de la semaine Les mois ne servent plus Les annĂ©es s’affolent Les monarchies n’ont plus de roi Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Moi non plus Inutile pour l’aimer Laissez tomber les civilitĂ©s Le temps est absent C’est un thĂ©orĂšme Ma mĂšre ne sourit plus Parle de moins en moins Cherche ses mots dans un dĂ©sert Se perd dans des dunes vides de sens Pas d’oasis Des angoisses Des caravanes oubliĂ©es qui ne transportent rien Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Ses enfants hurlent dans sa mĂ©moire Pleurent dans ses Ă©motions Peut-on faire le deuil d’un ĂȘtre vivant ? M’a-t-on demandĂ© un avis ? Ai-je peur ? De ce regard qui vous cherche sans vous voir Et ces virevoltes sur un pied pour chercher la vie Et perdre l’équilibre en dĂ©couvrant des signes invisibles sur les murs Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Et je ne pleure pas encore Elle n’est pas morte.
MamĂšre est morte y a 5 ans et je pleure toujours. Cancer(s) ma mĂšre est morte d'un cancer et mon pĂšre refuse de continuer Ă  vivre. Cancer(s) sa va faire un mois ke maman et morte et depuis?? L. lic35sm. 03/01/2005 Ă  18:27. patrice je suis avec toi dans ses moments pĂ©nibles recois toute ma sympathie jeanine&philippe . 0. RĂ©pondre. J. joy20jy. 03/01/2005 La nuit derniĂšre vous avez rĂȘvĂ© de sa mĂšre morte qui pleure. Le souvenir de ce songe est restĂ© bien ancrĂ©e dans votre mĂ©moire. Cela veut dire que ce songe a une symbolique toute spĂ©cifique pour vous. Les songes ne se produisent quasiment jamais par hasard. Les songes sont le moyen d’expression de notre subconscient. Ils transmettent des messages envoyĂ©s par notre subconscient dans le but de nous libĂ©rer de nos nĂ©vroses. Toutefois, ces messages ne sont pas systĂ©matiquement trĂšs clairs. Notre inconscient conçoit les scĂ©narios les plus farfelus digne des plus grands films hollywoodiens! HĂ©las, ces mises en scĂšne rendent les messages plus durs Ă  comprendre. Comme le font les thĂ©rapeutes avec leurs patients, il faudra analyser le songe en prenant en considĂ©ration chaque Ă©lĂ©ments. Chaque dĂ©tails du fait de rĂȘver de sa mĂšre morte qui pleure fournira une prĂ©cision vous prĂ©sentons ici les principales interprĂ©tations liĂ©e au fait de rĂȘver de sa mĂšre morte qui pleureRĂȘver de sa mĂšre morte qui pleure prendre soin de soiRĂȘver de sa mĂšre morte qui pleure indique un problĂšme de santĂ©. Ce problĂšme peut concerner un membre proche, de votre famille ou bien vous-mĂȘme. Ce n’est pas forcĂ©ment un souci monumental mais assez notable pour causer de l’ inquiĂ©tude. Ce problĂšme peut ĂȘtre dĂ» Ă  une hygiĂšne de vie pas trĂ©s exemplaire. Vous allez devoir faire preuve de courage et de soutien dans cette Ă©preuve. Cela vous permettra de rĂ©aliser de la briĂšvetĂ© de la vie et de l’importance de profiter de chaque de sa mĂšre morte qui pleure pourra de plus indiquer qu’un accident est proche. Vous ĂȘtes un peu affaiblit Ă  l’heure actuelle. Vous ne vous nourissez pas souvent trĂšs bien. Une cure de minĂ©raux semble toute indiquĂ©e. Courtois et gentil avec les gens qui vous entourent, il est temps que vous pensiez Ă  vous. Se sentir bien dans son corps est nĂ©cessaire pour le dĂ©veloppement personnel et le bien-ĂȘtre de sa mĂšre morte qui pleure un couple en pĂ©rilRĂȘver de sa mĂšre morte qui pleure implique que votre couple ne se porte pas trĂšs bien. Au tout dĂ©but de votre relation vous avez Ă©tĂ© habituĂ© Ă  vivre passionĂ©ment. À prĂ©sent tout vous semble plus disgracieux. De nature active, complexe et originale, vous vivez mal ce volte-face. Vous avez peur d’avoir fait quelque chose de mal mais sans vraiment en ĂȘtre sĂ»re et certain. Vous apprĂ©hendez de perdre votre compagnon et de vous retrouver seul. Etant relativement honnĂȘte et impĂ©rieux, vous auriez beaucoup de mal Ă  accepter cette vous ĂȘtes seul, rĂȘver de sa mĂšre morte qui pleure implique que vous manquez de confiance en vous quand il s’agit de sĂ©duire. Vous avez peur de faire le 1er pas. EffrayĂ© de prendre un refus, vous prĂ©fĂ©rez jouer l’indiffĂ©rence et garder le contrĂŽle de la situation. Votre charme n’est toutefois plus Ă  prouver. Stricte, craintif et calme vous avez du mal Ă  lĂącher prise. Vous prenez le risque de rater une belle histoire d’amour si vous demeurez dans une attitude de sa mĂšre morte qui pleure des grandes ambitionsRĂȘver de sa mĂšre morte qui pleure implique que vous ĂȘtes dans une pĂ©riode professionnelle complexe. Vous faite du bon boulot et vos chefs vous voient comme quelqu’un de confiance. Vos coĂ©quipiers ne tarissent pas d’éloge Ă  votre sujet, ils adorent bosser avec vous car vous ĂȘtes toujours de bonne humeur. Dans l’ensemble vous apprĂ©ciez votre boulot mais vous sentez par moments que vous avez besoin de plus. Vous sentez que vous ĂȘtes capable de faire plus. Vos missions actuelles sont devenues barbantes, vous n’avez plus la sensation d’apprendre mais plutĂŽt de traĂźner. Vous ĂȘtes prĂȘt pour une Ă©volution mais rien ne semble se passer, ce qui vous plonge dans le dĂ©sarroi. Vous ĂȘtes las de devoir toujours prouver que vous ĂȘtes plein de ressources et digne de confiance. Le moment est venu de faire clairement comprendre Ă  vos chefs ce que vous attendez. RĂ©veillez vous et faite vous entendre! Enoncez clairement vos besoins auprĂšs de vos chefs afin que la prochaine augmentation soit pour vous. Montrez vous. Cejeudi 11 aoĂ»t, Jean-Luc Reichmann a annoncĂ© une triste nouvelle Ă  ses fans sur son compte Twitter, la disparition de sa mĂšre, Josette. « Maman, aujourd’hui je pleure », a
Aujourd'hui , j'étais en cours et mon pÚre se ramene dans ma classe , pleure , et me dis de venir imédiatement. Il m'anonca dans le couloir que ma mÚre était morte ..Ce n'est pas un fake de une et je vous en parle car il faut que je fasse de deuil en me disant ce que vous voulez ..Maman .. ' Bah ton pÚre a plus qu'à trouver un nouveau larbin pour faire le ménage elle était bonne ta maman? On joue pas avec la mort des gens sinon RIP Si c'est pas fake, pourquoi tu postes ça sur un forum de jeux vidéos? Faut pas déconner avec ça, je connais un pote qui a réellement perdu sa mÚre. ... Tu lis la signature d'hyperactif là . Tu veux un chips ? est ce que maintenant elle est bleu stroumph? fake quand l'un de ses Parent meur on vien pas la ramener sur les forum de JVC A ok Fake noelmoi Posté le 24 juin 2010 à 173146 fake quand l'un de ses Parent meur on vien pas la ramener sur les forum de JVCJ'ai presque pensé à un poÚme. Mauvais plagiat Obliger fake ta deja vue quelq'un qui perd sa mére venir sur ce forumsachant pertinament qu'au pire il prendra des moquerie de tous, quand ta mére va vraiment mourir tu fermera ta gueule Victime de harcÚlement en ligne comment réagir ?
Bonjourtout le monde, je viens vous raconter un petit peu mon histoire que je vis actuellement avec beaucoup de mal. je viens de perdre mon PÚre. tout est fini ou presque. il a été enterré et tout. reste plus qu'a régler tout se qui est paperrasse. et pourtant je n'ai toujours pas réussi a craquer a pleurer pour lui.
Nous avons recueilli les tĂ©moignages de plusieurs personnes qui ont acceptĂ© de partager leur expĂ©rience face Ă  la mort et au MAI 2014 Lecture min. Il n'y a pas une seule façon de vivre la mort et le deuil, mĂȘme si certaines Ă©tapes du processus et les mots qui tentent de raconter le chagrin se ressemblent. Chaque individu est confrontĂ©, tĂŽt ou tard, Ă  la perte d'un ĂȘtre cher et va devoir faire face Ă  une situation qui, comme un sĂ©isme, dĂ©truit tout sur son passage mais rĂ©veille Ă©galement notre instinct de survie car, mĂȘme avec la plus grande des douleurs, la vie continue. Face Ă  la mort, les mots manquent et sont, la plupart du temps, vides de sens. Pourtant, lorsque le temps passe, parler ou Ă©crire sur cette douleur permet souvent d'avancer. Les tĂ©moignages recueillis, pour complĂ©ter notre article "Le deuil le point de vue des psychologues", racontent, chacun Ă  leur façon, comment la mort vient Ă©branler nos vies et comment chacun de nous gĂšre l'aprĂšs, lorsque la vie reprend son cours et qu'elle nous oblige Ă  revenir, mĂȘme petit Ă  petit, Ă  la rĂ©alitĂ©. "Les rires ont cessĂ©" - TĂ©moignage de Je me souviens encore du moment oĂč le tĂ©lĂ©phone a sonnĂ©, je riais avec ma soeur et un ami Ă  elle, un samedi matin un peu avant NoĂ«l, il y a quelques annĂ©es. Le tĂ©lĂ©phone sonne toujours chez nous, je n'y ai pas fait attention. Je me souviens encore des mots de ma maman entrant dans la piĂšce, dĂ©composĂ©e, "J. est morte". Les rires ont cessĂ©. Je ne pouvais pas y croire, qu'est-ce qu'il s'Ă©tait passĂ© ? Je suppose que j'ai eu les explications de ma maman, mais mes souvenirs de cette matinĂ©e sont incomplets, je me souviens surtout de la lumiĂšre au-dehors. L'Ă©tat est indescriptible, c'est comme si un grand vide s'Ă©tait ouvert en moi, un vide que rien ne pourrait jamais plus combler. VoilĂ , c'est ça, j'Ă©tais vide. Et je voyais que tous les membres de ma famille Ă©taient pareils. Vides, amorphes, incapables de prononcer une parole. Mais quel poids peuvent avoir les mots Ă  ce moment-lĂ  ? Quand le fait divers touche notre famille Ma cousine, qui avait environ 25 ans, a Ă©tĂ© assassinĂ©e par sa mĂšre. On n'a jamais su ce qu'il s'Ă©tait passĂ© dans sa tĂȘte pour qu'elle fasse ça. On a juste eu des Ă©chos de choses horribles, de lit, de sang, de hache, on n'en sait pas plus. Je ne veux pas le savoir. Chaque deuil comporte son lot de colĂšre et d'incomprĂ©hension. C'Ă©tait d'autant plus fort pour nous, car nous n'avons jamais su ce qu'il s'Ă©tait rĂ©ellement passĂ©, ce qui avait poussĂ© une mĂšre Ă  faire ça Ă  son enfant. Elle avait d'ailleurs disparu lorsque le corps a Ă©tĂ© dĂ©couvert c'est horrible, non, de parler d'une personne qu'on a chĂ©rie en disant "le corps"?, elle a Ă©tĂ© retrouvĂ©e plusieurs jours aprĂšs. Plus tard, elle est dĂ©cĂ©dĂ©e en prison. Outre la violence de la mort, que, soyons clairs, on ne surmonte pas, jamais, on doit faire face Ă  plein de choses. Les articles dans la presse, l'intrusion dans la vie privĂ©e, les scellĂ©s sur la maison, et surtout l'enquĂȘte judiciaire. Toute ma famille a rencontrĂ© la SRPJ la police judiciaire, et mĂȘme le juge pour certains d'entre eux. Pour nĂ©cessaires qu'elles sont, ces formalitĂ©s rendent la mort et le deuil mĂ©caniques. Les agents font leur travail et notre dĂ©tresse, mĂȘme s'ils la comprennent, n'a pas sa place dans le systĂšme. AprĂšs ça, je n'ai plus lu les "faits divers" pendant un moment. Je ne voulais pas me trouver devant ces histoires qui me rappelaient irrĂ©mĂ©diablement celle de ma famille. Je ne voulais pas avoir ce comportement intrusif dans la vie des gens, comme d'autres l'avaient fait avec la nĂŽtre. Prise de conscience et mĂ©canisme de survie C'est Ă  la mort de ma cousine que j'ai pris conscience de mon mĂ©canisme de survie j'enfouis l'Ă©vĂšnement douloureux, et tout ce qu'il transporte, jusqu'Ă  ĂȘtre guĂ©rie, jusqu'Ă  sentir que je peux le ressortir. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de ce moment-lĂ , car je pense que j'ai essayĂ© d'occulter un maximum de choses, de ne plus rien ressentir. J'avais ma Licence Ă  passer, et ça m'a donnĂ© un but sur lequel me focaliser, pour ne plus penser au reste. Elle ne le sait pas, mais c'est mon autre cousine qui m'a aidĂ©e Ă  m'en sortir, la soeur mĂȘme de celle qui est dĂ©cĂ©dĂ©e. À l'enterrement, je l'ai vue si forte, je pleurais toutes les larmes de mon corps devant les photos d'elles deux, et c'est elle qui est venue me consoler. Elle qui a ensuite perdu sa mĂšre lorsqu'elle est dĂ©cĂ©dĂ©e en prison. Sa mĂšre, la meurtriĂšre, mais toujours sa mĂšre. Je me souviens d'en avoir voulu un moment Ă  mes amis de l'Ă©poque, qui n'ont pas su me rĂ©conforter, qui embrayaient sur une autre conversation lorsque j'en parlais. Mais qui aurait envie de parler de ça ? Nous avons tous des histoires douloureuses que nous n'avons pas envie de voir ressortir. Se protĂ©ger soi-mĂȘme J'ai sĂ»rement Ă©tĂ© touchĂ©e beaucoup plus que je ne veux bien l'admettre. Pendant longtemps, je me suis protĂ©gĂ©e, involontairement, des Ă©motions fortes. D'autant que, quelques mois aprĂšs cette histoire, j'ai perdu une grand-mĂšre et un grand-pĂšre adorĂ©. Parfois, ça arrive encore que, lorsque je vis une Ă©motion forte, mĂȘme positive, je me verrouille complĂštement. AprĂšs celle-ci, j'ai dĂ» faire face Ă  plusieurs autres morts douloureuses dans la famille, et je suis aujourd'hui trĂšs anxieuse Ă  propos de la mort, notamment celle de mes parents Ă  laquelle, je le sais, je dois me prĂ©parer. Cohabiter avec la douleur On reprend petit Ă  petit le quotidien, on vit avec cette blessure. J'ai une famille trĂšs soudĂ©e, on se soutient beaucoup, elle m'aide Ă  aller de l'avant, Ă  faire des projets. Je ne pense pas avoir surmontĂ© ce dĂ©cĂšs, d'ailleurs en reparler fait remonter des choses enfouies, donc je suppose que non. J'ai appris Ă  vivre avec elle, je pense. À cohabiter avec elle, plutĂŽt. Je sais que nous avons tous vĂ©cu cela de maniĂšre diffĂ©rente. Par exemple, certains sont allĂ©s voir un psychologue, d'autres non. Nous avons eu en commun la dĂ©tresse, la colĂšre, l'impuissance, la construction dans le manque. Toujours aujourd'hui, c'est une douleur vive que nous avons tous. Je me souviens que nous rigolions souvent des bĂȘtises que faisait ma cousine J. ; quelques mois aprĂšs son dĂ©cĂšs, une autre de mes cousines m'a demandĂ© "mais est-ce qu'on a encore le droit de rigoler de ça?". C'est vrai, est-ce qu'on en avait encore le droit ? Je n'ai pas la rĂ©ponse. Ses yeux, son rire me manquent beaucoup. Sa prĂ©sence invasive lorsqu'elle venait chez nous, elle Ă©talait ses affaires partout. Lorsque je pars en vacances, par exemple, et qu'elle Ă©tait lĂ . Parfois, j'ai encore l'impression de sentir l'odeur de son petit coussin au camphre, qu'elle emmenait partout. Je m'Ă©tais souvent dit que si je me mariais un jour, elle serait mon tĂ©moin. Ce sont aussi des choses dont j'ai dĂ» faire le suite de notre article, ici, avec d'autres tĂ©moignages... Photos Shutterstock Les informations publiĂ©es sur ne se substituent en aucun cas Ă  la relation entre le patient et son psychologue. ne fait l'apologie d'aucun traitement spĂ©cifique, produit commercial ou service.
MlleL n’est pas la fille de mon mari et donc pas sa vraie petite fille (ce ne sont pas mes mots, mais son attitude qui me font employer ces mots.). Elle a Ă©tĂ© froide avec moi toute la semaine qu’elle a passĂ© dans MA maison, ne m’adressant pas la parole, ne voulant faire des choses qu’avec SON fils et SA petite-fille, nous laissant Mlle L et moi sur le carreau. ForcĂ©ment,

Certes, c'est encore un livre de Nathalie Rykiel sur sa "mĂšre-veille", comme elle dit l'irrĂ©sistible Sonia. Mais c'est un livre trĂšs spĂ©cial. Un attrape-cƓurs. Presque cinq ans aprĂšs la mort de la crĂ©atrice, sa fille a ouvert les tiroirs dans lesquels elle a depuis toujours enfoui les dessins "d'amour au jour le jour" que sa mĂšre semait "comme des petits cailloux pour [la] garder, pas pour [la] perdre". Cela donne "OĂč es-tu ? Maman" ; "Je ne sais pas oĂč tu es" ; "Viens me voir. I need you. Maman" ; "Je me repose mais dĂ©jĂ  je m'ennuie de toi ma fille" ; "Tu dĂ©jeunes avec moi? Maman" ; "Dis-moi des mots d'amour. Maman", et encore et encore et encore. Dans l'introduction, la fille apostrophe la mĂšre "Je passais Ă  mon bureau, j'arrivais chez moi, je partais en voyage, j'ouvrais ma valise et tu Ă©tais passĂ©e me voir
 Tu n'avais pas nĂ©cessairement quelque chose Ă  me dire ou Ă  me demander, mais tu me cherchais et tu avais laissĂ© une trace. Ta trace." Maman dĂ©vorante. Flamboyante. Aimante. Rykiel a conservĂ© toutes ces "traces". "Comme des talismans", Ă©crit-elle. Aujourd'hui elle ne se contente pas de les partager avec nous ; elle rĂ©pond Ă  chaque dessin, en jouant, oui, en jouant, avec les mots, avec l'amour et avec la mort. La force de ce dialogue lui permet de triompher de l'histoire particuliĂšre pour capturer les intonations et autres vibrations universelles de la "langue maternelle"."Il y a des gens qui m'ont dit que si je voulais ĂȘtre Ă©crivain, il fallait que j'Ă©crive un roman. Je trouve ça tellement bĂȘte."On est allĂ©e visiter Nathalie Rykiel "Ă  cĂŽtĂ© de la plaque", comme elle le dit dans les derniĂšres pages. La plaque celle de l'hĂŽtel particulier du 60, rue des Saints-PĂšres Ă  Paris, sur la façade duquel il est sobrement Ă©crit "Ici vĂ©cut Sonia Rykiel de 1971 Ă  2016". Ici vit encore sa fille. Elle ouvre la porte en boitillant, une vilaine douleur dans la jambe dont les infiltrations ne sont pas venues Ă  bout, "il fallait que ce soit maintenant, pour la sortie de ce livre, comme par hasard", elle soupire, puis sourit. Autour d'elle dans ce salon velourĂ© grandement chaleureux, la couleur est partout, mais sur elle l'ancienne dirigeante du groupe Sonia Rykiel ne porte que du noir, exceptĂ© aux pantoufles en velours vert canard rehaussĂ©es d'un rectangle de strass se marient plus que parfaitement avec le camaĂŻeu turquoise de la moquette. Mais attention ce n'est pas parce qu'elle ne laisse rien au hasard, et surtout pas le bon goĂ»t, qu'elle chasse le naturel. "Je veux le naturel", Ă©crit-elle. Elle le dĂ©busque, vous interroge sur l'essentiel, c'est‑à-dire votre maman, "et aprĂšs j'arrĂȘte de vous poser des questions", promet-elle ; elle ne tient pas cette promesse. "Le truc qui m'intĂ©resse le plus dans la vie, c'est l'Ă©motion", nous dit-elle. Au cas oĂč on n'aurait pas votre sixiĂšme livre sur la question de la transmission, de la famille, de la maternitĂ©. Pensez-vous que ce soit un sujet ­inĂ©puisable?Pas vous? Il y a des gens qui m'ont dit que si je voulais ĂȘtre Ă©crivain, il fallait que j'Ă©crive un roman. Je trouve ça tellement bĂȘte. Ça m'a Ă©nervĂ©e. Peut-ĂȘtre que je ferai trente livres sur le sujet de la transmission. Ce qui compte, c'est d'ĂȘtre au cƓur de soi-mĂȘme. Quand il y a dix ans je suis arrivĂ©e dans le milieu de l'Ă©criture avec le statut de femme de mode, les gens ont dit c'est quoi cette femme de mode qui Ă©crit? Et les gens de la mode ont dit c'est qui celle-lĂ  qui se prend pour une intello? [Elle rit.]Vous dĂ©diez ce livre Ă  toutes les mĂšres et Ă  toutes les filles. ­Pourtant, votre mĂšre n'est pas exactement comme toutes les mĂšres
Elle Ă©tait exceptionnelle. Mais plus on touche Ă  l'intime et plus les autres se retrouvent. Au dĂ©but, le livre avait pour titre Langue maternelle. Mais j'avais envie d'un talisman. Je pense que ce livre peut aider. On a besoin de porte-­bonheur. J'ai mis tout l'amour, toute la complexitĂ©, toutes les ambivalences de la relation mĂšre-fille. Je l'ai dĂ©diĂ© aussi Ă  ma premiĂšre petite-fille, qui a 7 mois."Ce livre, je ne l'aurais pas fait il y a cinq ans, quand ma mĂšre est morte"Encore une fille! Alors que vous avez trois filles
C'est dĂ©ment, hein? Pourquoi j'ai eu envie de transmettre cette aventure de femmes? C'est peut-ĂȘtre parce que cet enfant est nĂ© et que c'est encore une fille
 Ce livre, je ne l'aurais pas fait il y a cinq ans, quand ma mĂšre est morte. Ces dessins, je les ai depuis trĂšs longtemps. Pourquoi maintenant? [Elle feuillette le livre, ses yeux se mouillent.]DĂšs les premiĂšres pages, vous ­écrivez "T'avoir comme mĂšre, c'est la plus grande chose qui me soit arrivĂ©e."Ma mĂšre est la rencontre la plus importante de ma vie. Et je ne suis pas elle, je suis devenue moi. C'est un vrai chemin. On m'a souvent dit "Pourquoi tu ne t'en vas pas?" Ce qui m'intĂ©ressait, c'est de trouver ma place Ă  l'intĂ©rieur, pas dans la rupture. ForcĂ©ment, ça a pris beaucoup plus de temps. À la fin de sa vie, la maladie terrifiante qu'elle a eue a fait que ma mĂšre est devenue ma fille, elle est devenue mon enfant puis mon bĂ©bĂ©, et ça c'est une expĂ©rience hallucinante. Aujourd'hui, il y a une chose absolument certaine je la porte en moi. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle prenait beaucoup, beaucoup de place. Sur un dessin, elle ­griffonne "Laisse-moi ­passer!" Sur un autre "Pense Ă  moi. Maman" C'est quand mĂȘme extraordinaire! Jamais je ne dirais ça Ă  mes filles!Qu'est-ce qu'elles pensent de ce livre, vos filles?Elles ont Ă©tĂ© incroyablement Ă©mues. Personne n'avait vu ces dessins, pas mĂȘme elles. Pas parce que je les cachais. Juste parce que je ne les ai jamais Ă©crit ce livre pour pouvoir rĂ©pondre Ă  votre mĂšre? Et notamment ceci, que vous Ă©crivez "Laisse-moi la place"?J'abuse un peu, je joue avec elle. Il y a un dessin que personne ne peut comprendre, mais j'adore ne pas donner toutes les clĂ©s "Je t'ai apportĂ© le monde. Maman". On se dit que ce n'est pas possible, cette mĂšre qui dit ça. Et moi je m'en sers pour me moquer un peu d'elle en rĂ©pondant "Tu vois grand, maman!" La vĂ©ritĂ©, c'est qu'elle m'avait apportĂ© le journal Le que vous jouez aussi quand elle vous dit, dessin comme toujours Ă  l'appui "Ne mets pas ta fourrure, j'ai la mienne. Maman", et que vous rĂ©pondez "Je mettrai ma fourrure si je veux. Tu n'es pas ma meilleure amie, tu es ma mĂšre, non, maman?"Ça, c'est absolument authentique ! Elle proposait des cours de mystĂšre Ă  mes copines pour qu'elles deviennent mystĂ©rieuses comme elle. Faut quand mĂȘme le faire! [Rire.] Ma mĂšre pouvait tout se permettre. C'est en la regardant vivre que j'ai compris que tout Ă©tait possible."La souffrance et la jouissance c'est comme ça qu'on avance"Vous livrez son conseil en matiĂšre de dĂ©marche "Les pieds lĂ©gĂšrement en dehors chĂ©rie, rien de pire qu'en dedans, une femme qui marche en dedans c'est terrible, c'est petit, pas gĂ©nĂ©reux, pas sexy, cul serrĂ©."Le pire, c'est qu'elle avait raison! On ne fait pas que pleurer, dans ce livre ; on rit aussi!Ne trouvez-vous que c'est dur d'ĂȘtre une mĂšre?Oui, mais c'est quand mĂȘme la plus belle chose du monde. J'aime l'histoire de la femme qui va consulter Freud "Docteur, je n'y arrive pas avec mon enfant, est-ce que je dois faire ci, est-ce que je dois faire ça?" Il lui a rĂ©pondu "Faites comme vous voulez, de toute façon ce sera mal." L'autre truc qui m'a beaucoup aidĂ©e et apaisĂ©e en tant que mĂšre, dont je parle dans le livre le concept de "la mĂšre suffisamment bonne" du psychanalyste Donald Winnicott, the good-enough mother. Je pense que ce que les parents doivent Ă  leurs enfants, c'est d'essayer de leur donner un sentiment de profonde sĂ©curitĂ© sur l'amour qu'ils leur vous, vous ĂȘtes-vous sentie en sĂ©curitĂ©?Heuuuuuuuuu
 Ce qui m'a portĂ©, c'est la certitude de l'amour de ma mĂšre. Elle m'a dit que c'Ă©tait moi qu'elle prĂ©fĂ©rait au monde, mĂȘme si elle a dit la mĂȘme chose Ă  mon frĂšre ; c'est lĂ  oĂč elle Ă©tait extrĂȘmement maligne, ma Ă©prouvĂ© le sentiment d'abandon?Vous y allez fort! Je n'en ai jamais parlé  Quand ma mĂšre a quittĂ© mon pĂšre, elle avait un amant, il Ă©tait trĂšs malheureux et il a Ă©tĂ© trĂšs trĂšs dur avec elle, pendant un moment il lui a dit que soit elle renonçait, soit c'est lui qui gardait les enfants. Ça ne m'a pas Ă©tĂ© dit mais je sais qu'elle a essayĂ©, elle est partie une semaine. Pendant cette semaine-lĂ , j'ai compris qu'elle allait voir si elle pouvait vivre sans nous. Je devais avoir 11 ans. C'Ă©tait une femme qui ne cĂ©dait pas, ma mĂšre, une puissante, donc le chantage ce n'Ă©tait pas pour elle. Elle est revenue trĂšs trĂšs vite. Mais je pense que j'ai senti qu'il y avait un risque qu'elle m'abandonne. En tout cas, je me raconte cette histoire-lĂ . Comme je le dis dans le livre, "la souffrance et la jouissance c'est comme ça qu'on avance". La vie, ce n'est que ça."Ça", c'est l'intensitĂ©?Oui. J'adore ĂȘtre exaltĂ©e. Je fais en sorte que ma vie soit le plus exaltante possible. Ce qui m'intĂ©resse, c'est de dĂ©crocher la lune. [Sa main caresse la nappe, comme si elle voulait la lisser.] J'ai besoin de me frotter Ă  l'autre. C'est pour ça que c'est trĂšs difficile pour moi de ne pas se frotter en ce moment
 J'ai un trĂšs grand plaisir Ă  ĂȘtre sur Instagram. C'est un partage quotidien, crĂ©atif, je sais que c'est dangereux et addictif mais ça me stimule de pouvoir partager avec les gens. Pendant le confinement, je faisais des Instagram live tous les jours Ă  16 heures, je lisais des extraits de mes livres ou des livres des autres qui ont comptĂ© dans ma vie. [Elle nous montre sur son smartphone un extrait oĂč elle lit un passage de La Cuisine de Marguerite oĂč elle singe Marguerite Duras.] J'adore lire Ă  voix haute. Pour moi, Ă©crire, c'est une voix.

LemĂ©decin n'est pas trĂšs optimiste et l'Ă©tat de ma grand-mĂšre nĂ©cessiterait des examens mĂ©dicaux que nous ne voulons pas lui faire subir vu on Ăąge et son Ă©tat (elle n'en souffrirait que d'avantage). Mon oncle a Ă©tĂ© la voir et d'aprĂšs lui, elle ne reconnait pas les gens qui l'entourent. Ça fait plusieurs mois que je ne l'ai pas vue mais j'hĂ©site Ă  aller la voir demain. En ï»żPremier message deces de ma mere et comment reagir 0 PostĂ© le 12 mars 2002 par DCF__2050 Bonjour, j'ai 24 ans et ma mere est decede il y a deux semaines. Apres trois mois d'hopital, et une periode de trois semaines ou tout allais nettement mieux tout a rechute, et puis la fin .... A part au moment de la messe d'enterrement, je n'ai pas eu une larme. Je ne realise pas ce qui c'est passe je crois. Trop de monde autour de moi me derangent, et je n'ai plus envie de sortir etc ... Les reactions aussi que j'ai sont que "j'ai le droit" de ceci ou cela car j'ai vecu cet evenement. Ainsi je suis deja arrive regulierement en retard au boulot, suis parfois desagreable avec des gens sans raisons, ai des reactions que j'avais pas avant etc ... car j'ai bien ce droit non... Ces idees me font peur, et souvent je les refoullent. Il y a t-il des autres personnes qui ont deja eu ces reactions ? Et aussi j'imagine que je vais bien realiser un jour ou l'autre et je fonderais en larmes, mais quand ??? Merci de votre patience pour la lecture, et de vos reactions nombreuses. Messages rĂ©cents Les larmes sont le cheminement de l'acceptation de la vie telle 16 PostĂ© le 9 novembre 2014 anonymement En rĂ©ponse Ă  Pour HuUuB 14 par DCF__2858 Bonsoir, Je viens de perdre ma MĂšre il y a trois jours. Je pense que chacun Ă  une souffrance diffĂ©rente; Pour moi il n'y a pas d'agressivitĂ© mais plutĂŽt une telle dĂ©chirure et donc larmes Ă  cette annonce et je me suis plongĂ© dans l'action. Celle de retrouver mon PĂšre Ă  l’hĂŽpital oĂč elle est dĂ©cĂ©dĂ©e. Celle de le soutenir par ma prĂ©sence et dans notre souffrance terrible. Celle de se plonger dans les formalitĂ©s funĂ©raires. Celle de me recueillir dans le funĂ©rarium oĂč elle repose encore. Celle de prĂ©parer sous word puis imprimĂ©sla CĂ©lĂ©bration de L'Adieu Ă  ma MĂšre. chĂ©rie..., et tout se qui se rattache Ă  cet Ă©vĂšnement douloureux! Ma souffrance, votre souffrance sont les mĂȘmes mais pour moi il n'y a pas d'agressivitĂ©, mais je suis d'accord avec votre trĂšs belle phrase en fin de post Les larmes sont le cheminement de l'acceptation de la vie telle qu'elle se prĂ©sente. Alors j'ai envie de vous dire soyons fort par hommage nos MĂšre et garder courage. Elles vivent en nous ;- je te comprends huUbb 15 PostĂ© le 10 fĂ©vrier 2004 par DCF__0986 inquiete toi pas moi je nai pas vraiment pleurer au deces de mon pere mais apres jai pleurer comme une folle sa va sortir quand tu va etre prete n est pas peur et force toi sutout pas sa va sortir tout seule Pour HuUuB 14 PostĂ© le 23 janvier 2004 par DCF__2858 On m'a rĂ©pĂ©tĂ© une chose que je ne pouvais plus supporter seul le temps arrangera les choses. J'Ă©tais Ă©coeurĂ©e qu'on me le dise, mais c'Ă©tait vrai. Tu peux lire sur ces discussions ma petite histoire ''dĂ©cĂšs de ma mĂšre''. Je peux te dire pour ma part que ma rĂ©action a Ă©tĂ© semblable Ă  la tienne. On est convaincu que ce qu'on vit est si difficile que personne ne peut comprendre, et c'est le cas souvent. Alors la frustration de l'incomprĂ©hension, frustration de voir que la vie continue, que des gens rient et ont du plaisir alors qu'on a si mal... effectivement, ĂȘtre agressif, ne pas se reconnaitre, se trouver un peu bizarre.... tout ca est normal. Et c'est long Ă  partir. J'ai Ă©tĂ© ainsi au moins un an. Mais plus le temps passait, plus je me reconnaissais un peu... Et petit Ă  petit, je me suis donnĂ©e le droit de pleurer si j'avais de la peine. Et parfois, c'Ă©tait simplement une image banale vue Ă  l'Ă©picerie, une pub Ă  la tĂ©lĂ©, une chanson, une caresse d'un ami, voir une ambulance passer Ă  vive allure.... et quand ma peine venait Ă  la surface, je la sortais. Parfois c'Ă©tait long avant de fermer le robinet. Mais je me disais qu'enfin, je redevenais normale, humaine. Les larmes sont le cheminement de l'acceptation de la vie telle qu'elle se prĂ©sente. Bonne chance bonjour 13 PostĂ© le 22 janvier 2004 par DCF__3220 j'ai 25 ans ma mĂšre est dĂ©cĂšdĂ© il a une semaine et j'ai un sentiment de vide en moi, un genre de besoin interrieur mais tout comme toi presque pas de larme son se qui me fait le plus peur c'est de rester seul ....avec mes pensĂ©e. Je te dirais que sa va etre mieux tantot mais je ne peux pas le savoir moi meme donc j,te dit reste forte et bien avance dans la vie quand on a eu une mere qui c'est battu pour vivre se qui vaut vraiment la peine c'est de se battre pour continuer. ta rĂ©ponse 12 PostĂ© le 3 novembre 2003 par DCF__7214 Sylvain un grand merci pour m'avoir fait partager ton est sure que l'on va devant les tribunaux, de toute façon, tout est bien prĂ©parer, on a le dossier mĂ©dicale de ma mĂšre et on va avoir l'avis de 3 mĂ©decins amis de mon pĂšre...on a un avocat spĂ©cialiste dans la santĂ©...on ne va rien laisser au hasard, ma mĂšre le mĂ©rite bien !il y a en moi un sentiement de vengeance... et tant qu'il ne sera pas rĂ©glĂ© , mon deuil ne sera pas entiĂšremment fait... Ă  bientĂŽt ninif se dĂ©fendre 11 PostĂ© le 3 novembre 2003 par DCF__6306 Bonjour ninif, Ce complĂ©ment a mon message prĂ©cĂ©dent pour te dire de tenir compte d'une Ă©ventuelle action en justice ,il sera important des lors de noter les faits ,les dates,les heures ,Ă©changes entre mĂ©decins ainsi des noms afin de pouvoir etre prĂ©cis s'il y a dĂ©bat juridique. a toi, Sylvain. injuste 10 PostĂ© le 2 novembre 2003 par DCF__6306 Bonjour ninif, C'est bien triste ce qui t'est douleur est tres grande ,colĂšre et chagrin ,je comprends !Brutalement et injustement j'ai perdu aussi perdu ma mĂšre il y a trois ans et pointe la responsabilitĂ© a l'encontre des vie est difficile aujourd'hui tant je voudrais agir,trouver le bon chemin pour le faire , mais suis souvent confrontĂ© a de fortes esprit de vengeance ,de haine et finalement la culpabilitĂ© de ne savoir dĂ©fendre mon opinion placent le frein au bon sens . Que faire?A mes yeux ,nous ne pouvons plus rien changer a la situation ,nous sommes obligĂ©s de l'accepter. Il s'agit de toi de nous en premier lieu ,de notre vie future .Notre mere est en nous ,n'est ce pas la ,le plus bel hĂ©ritage qu'elle nous a donnĂ©! Se protĂ©ger est selon moi tres important !En effet ,ma famille, m'a rejetĂ© et fait de mauvais coups suite a mes raisonements sur les soins apportĂ©s a ma maman . Trouver aujourd'hui les moyens pour nous accĂ©der a la ce qui me concerne ,j'ai choisi d'apprendre plusieurs nouvelles langues,de chercher des domaines reliĂ©s a la crĂ©ativitĂ©. Ce ne sera facile!Personellement je tombe et n'ai plus du tout envie de me relevĂ© . Mais aimerait elle ces sentiments ,ce dĂ©sespoir? A toi,ninif, Sylvain. ma mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e brutalement et injustement 9 PostĂ© le 29 octobre 2003 par DCF__7214 le 7 octobre dernier mes parents ont Ă©tĂ© victimes d'un accident de la route, encore un jeune fou dans sa voiture trafiquĂ©e de partout qui roulait trop vite sur chaussĂ©e glissante Ă  perdu le contrĂŽle de son vĂ©hicule. RĂ©sultat, mes parents sont allĂ©s aux urgences...ma mĂšre Ă©tant dans un Ă©tat plus critique a Ă©tĂ© transportĂ© dans un hĂŽpital diffĂ©rent de celui de mon pĂšre a Ă  ce jour, le sternum de Ă  ma mĂšre, elle avait un problĂšme au cervicale... et Ă©galement Ă  l'estomac sauf que les mĂ©decins n'ont pas vu quelle avait commencĂ© Ă  faire une Ă©moragie interne... alors quelle s'en plaignait...AprĂšs tous les examens fait, tout allait bien selon eux...5 heureus aprĂšs elle faisait un arrĂȘt cardiaque suite Ă  une double rupture de la rate causĂ©e par cette Ă©moragie.... elle est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  4h30 du matin le 8 octobre 03 , moi je souhaitais lui parlĂ© le matin. A 8h , je l'ais donc appelĂ©.... personne ne l'a trouvĂ© ... puis aprĂšs 5 minutes d'attente, j'ai enfin eu un mĂ©decin qui m'a expliquĂ© dans son jargon la situation.... ils n'ont pas fait le nĂ©cessaire pour nous joindre... c'est inadmissible.... les hĂŽpitaux reconnaissent avoir faitune double erreur de diagnostic.... que faire quand tout se passe aussi rapidement et aussi injustement.... quand celui qui roulait trop vite n'a rienquand les mĂ©decins qui se sont trompĂ©s excercent toujours comme si ne rien Ă©tait..... et quand je me retrouve Ă  cause de tout ces gens sans ma mĂšre... qui me manque??? Maman c dure sens toi 8 PostĂ© le 2 juin 2003 par DCF__1879 le 16avril fu le plus horrible jours de ma vie.. Un ami me telephone pour me demander des nouvelles de ma mere lui qui la voyais tous les jours je lui dit no je trouve pas sa normale je n'est plus eut de nouvelles d'elle depuis preske 2 jours lui aussi ... Alors je lui dit viens ont va se rejoindre la et ont va voir ce qu'il ce passe il me dit d'accord c la que j'arrive a sont appartemant avec mon petit ami tom et qu'il y avais pleins d'amis a moi devant chez elle je dit a keck un de mes amis monte sur le toi voir si elle est pas la va part la balcon et me dit daccord attend je reviens ou va allez voir apres elle nous tracassez entandent sont chien criĂ©e a la mort... C'est la que keck voie ma mere inanimĂ©e dans le fauteuil et me demande s'il doit cassez la vitre pour voir ce qu'il as vu qu'elle ne repondais pas c la que keck a cassez la vitre est entrĂ©e et a ouvert la porte et c la que je suis monter que jai vu ma mere mauve de tous sont corps dans sont fauteuille je l'ai prise dans mes bras et je lui ai dit aurevoir maman puis je ne voulais plus la quittĂ©e mon copain et revenu me chercher et je ne voulais plus partire je hurlai maman maman maman... Si j'explique mon histoire c parsqu'un maman qui decede d'un arret cardiaque et d'une crise d'epilepsie c tres dure surtous kand ont na meme pas 15 comme moi c trops dure elle me manque et j'ai peur de pas arriver a encaisser le shock!!!Aurore et merci de mavoir ecouter.... DĂ©cĂšs de ma mĂšre 7 PostĂ© le 23 dĂ©cembre 2002 par DCF__2858 Salut Ă  toi. J'ai perdu ma mĂšre par un cancer alors que j'avais 16 ans. J'en ai 33 maintenant, et je peux te dire que le deuil se vit au jour le jour. Si tu Ă©tais attachĂ© Ă  elle, personne ni rien remplira un jour le vide que sa mort a causĂ©. Je me remets prĂ©sentement d'un burn-out car je me suis dĂ©libĂ©rĂ©ment donnĂ© Ă  mon travail. Pour oublier quoi??? Je sais maintenant, aprĂšs thĂ©rapie avec une psychologue que le deuil de ma mĂšre n'Ă©tait pas terminĂ©. Moi aussi j'ai trĂšs peu pleurĂ©, car je me retrouvais seule avec mon pĂšre. Il avait tellement de peine Ă  l'Ă©poque que je ne pouvais me permettre de pleurer. Alors je me suis oubliĂ©e et ce, sur divers points. L'oublie de soi-mĂȘme Ă  travers le travail est une façon de fuir sa peine. Il y en a qui boit, d'autres deviennent collĂ©riques... chacun sa façon. Alors il faut prendre le temps de pleurer, de parler de sa mĂšre Ă  la famille ou Ă  de bons amis, parler de notre frustration, l'exprimer, sortir cette colĂšre... Puis finalement se retourner vers soi-mĂȘme qui sommes une continuitĂ© de cette personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Elle sera ainsi Ă©ternelle sur cette terre. Lorsque tu regarderas les flocons de neige, un coucher de soleil, un moment qui te rend heureux, prends ce moment et offre-le Ă  ta peine. Deviens une bonne mĂšre pour toi en te soignant, en prenant le temps de vivre avec un sourire. Ainsi tu seras plus heureux, et elle te regardera de lĂ -haut et elle sera heureuse pour toi. Dis toi qu'elle a vĂ©cu pour vivre sa vie qui Ă©tait son tracĂ©. Prend la suite de cette voie et continue-la avec sĂ©rĂ©nitĂ©. Une chose est certaine, elle te manquera toujours. Demande aux personnes qui ont vĂ©cu quelque chose de semblable et elles te rĂ©pondront la mĂȘme chose. C'est la vie qui est ainsi. Bonne chance dĂ©cĂšs de ma mĂšre 6 PostĂ© le 24 octobre 2002 par DCF__2549 Orphelin de pĂšre Ă  8 ans j'ai perdu ma mĂšre cette annĂ©e en mai j'ai 28 ans j'ai versĂ© des larmes remontĂ© la pente, descendu au fond du trou puis remontĂ©. Ma famille a exercĂ© une pression importante pour que je quitte mon amie avec qui j'Ă©tais depuis 2 ans et demi car mamam ne me sentait pas heureuse avec elle. elle avait peut ĂȘtre raison...je suis un peu perdu voir beaucoup. Seul le travail m'arrache Ă  ce desespoir fou qui m'envahit . je me dis que la vie est longue et que maman est toujours avec moi oĂč que j'aille. si vous avez vĂ©cu la mĂȘme chose Ă©crivez moi deuil 3 ans aprĂšs 5 PostĂ© le 8 septembre 2002 par DCF__0848 Bonjour,et bien moi aussi je vis un deuil depuis bientĂŽt 3 ans que ma mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e. Je ne sais pas pourquoi mais il me semble que je vis cette absence de plus en plus mal. Durant les derniers mois de sa vie j'Ă©tais trĂšs forte, puis ensuite je n'ai plus eu aucun courage. Dans ma famille il faut ĂȘtre fort et montrer que c'est la vie qui a le dernier mot. Alors j'ai essayĂ© de suivre le rythme. Je n'en suis pas capable et mon pĂšre s'est tournĂ© vers la meilleure amie de ma mĂšre trĂšs peu de temps aprĂšs son dĂ©cĂšs. Je ne critique pas son choix mais il ne nous a pas laissĂ© le temps de faire notre deuil et depuis je fais des cauchemards Ă  presque toutes les nuits. Je ne sais plus ce qui me touche le plus mais je suis de plus en plus perdue. J'ai quittĂ© le pays pour vivre plus sereinement mais rien n'y fait. J'ose espĂ©rer qu'un jour je trouverai le calme car on a toujours besoin de sa mĂšre et j'espĂšre la sentir en moi aussi longtemps que Ă  vous tous qui perdez cet ĂȘtre unique qu'est une DECES DE MA MÈRE ET COMMENT RÉAGIR 4 PostĂ© le 5 septembre 2002 par DCF__7076 JE SUIS UNE FEMME DE 46 ANS QUI PERDU SA MÈRE IL Y A 29 ANS. J'AI EU BEAUCOUP DE RÉACTIONMA PREMIERE RÉACTION A ÉTÉ UN MUTISME COMPLET, SANS LARME, COMME MORTE MOI RÉACTION COLÈRE, JE LUI EN VOULAIS DE M'AVOIR QUITTÉE. JE ME SENTAIS RÉACTION PEINE IMMENSE, VIDE, JE CROYAIS LA VIE INUTILE. JE PLEURAIS ABANDONNÉ TOUT CE QUE J'AIMAIS. JE PLEURAIS SUR MOI-MEME RÉACTION UN AN PLUS TARD, LA VIE A REPRIS SON COURS. J'AI MIS UN PEU D'ORDRE DANS MA VIE. J'ÉTAIS TROP JEUNE. JE SENTAIS LA PRÉSENCE DE MA MÈRE DANS MA TÊTE ET DANS MON COEUR ME DISANT DE CONTINUER ET DE VIVRE ET AIMER COMME ELLE M'AVAIT ANS PLUS TARD. ELLE EST TOUJOURS PRÈS DE MOI DANS MON COEUR ET DANS MA TÊTE. ET LORSQUE JE VIS DES MOMENTS DIFFICILES JE ME DEMANDE TOUJOURS COMMENT ELLE RÉAGIRAIT. C'EST EXTREMEMENT DIFFICE A VIVRE SURTOUT LORSQUE NOTRE RELATION ÉTAIT PRIVILÉGIEE. N'ABANDONNE PAS, ELLE AURAIT VOULU QUE TU SOIS HEUREUSE. Deuil est un deuil 3 PostĂ© le 25 mai 2002 par DCF__8811 Bonjour Ă  toi! J'ai 26ans et ton message m'a touchĂ©. Je n'ai pas perdu ma mĂšre mais derniĂšrement la vie a fauchĂ©e une amie proche de la famille qui s'avĂšre Ă©galement une collĂšgue de travail . Un accident bĂȘte de moto, mauvais calcul de distance de freinage et hop la vie l'a fauchĂ©e entiĂšrement. Donc je vis un deuil diffĂ©rent mais un deuil et au travail on nous a renseignĂ© sur les Ă©tapes du deuil. Il est normal que tu ne pleures pas tout de suite, certaine personne pleureront d'autres en seront incapables. Le plus jeune fils de mon amie a 19ans selon nous il n'a pas encore pleurĂ© sa mĂšre ni verbalisĂ© tandis que son aĂźnĂ© parle et la pleure et son mari fait somme son fils aĂźnĂ©. Les Ă©tapes du deuils comprennent la nĂ©gation, faire comme si la personne aimĂ©e Ă©tait en vacances. On ne veut pas rĂ©aliser ca fait trop mal en dedans. On ne sait pas quoi faire avec ce surplus d'Ă©motions. Tu dis que tu as pleurĂ© aux funĂ©railles c'est dĂ©jĂ  un pas. Tu n'as peut ĂȘtre pas pleurĂ© tout mais dĂ©jĂ  une digue s'est ouverte. Certaine personne peuvent prendre des annĂ©es Ă  pleurer ceux qu'ils ont perdu. Une consoeur m'a dit avoir pleurĂ© son pĂšre 8ans plus tard. Elle avait une peine sans larmes.... Incapable d'accepter sa mort... De plus je ne sais pas si c'est toi qui doit s'occuper de la succession et des paperasses reliĂ© Ă  une mort mais cela doit t'Ă©tourdir et te tenir au rĂ©el. POurquoi es-tu retournĂ© au travail si vite? Avais tu le choix? POurrais tu prendre un repos d'un mois par exemple? Regarde avec ton mĂ©decin Ă©galement les possibilitĂ© d'arrĂȘt de travail car l'assurance chĂŽmage donne une "paie" aprĂšs 7jours d'arrĂȘt consĂ©cutif si l'assurance salaire ne peut s'appliquer au travail... Tu te dois de prendre un temps de repos puisque tu n'as pas la patience de le faire... Te changer les idĂ©es, te promener, ou au contraire mĂ©diter.... De plus n'hĂ©site surtout pas Ă  parler Ă  ton entourage ils peuvent t'aider ou juste ĂȘtre lĂ  sans parler, juste leur prĂ©sence. De plus les professionnels sont lĂ  pour tous il ne faut pas hĂ©siter d'en consulter, ton mĂ©decin ou ton clsc peut t'en conseiller ainsi que te refĂ©rer des associations. le remĂšde miracle est bien simple mais long Laisse le temps aller,cela rentrera tranquillement Ă  sa place, ne force rien... La mort n'est jamais facile je te jure. Moi mĂȘme j'ai beaucoup de misĂšre en ce moment mais ces trucs m,aide ainsi que l'Ă©criture publique et privĂ©e.... Et retiens une leçon Profite de la vie Ă  100% mord dedans car on ne sait jamais ce qui nous arrivera... Take care of you,N'hĂ©site pas Ă  m'Ă©crire si tu le deuil 2 PostĂ© le 25 mai 2002 par DCF__5101 Je viens de tomber sur ton message et je suis loin d'ĂȘtre indiffĂ©rente Ă  tes propos notamment en cette veille de fĂȘte des mĂšre. Ma mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e, il y a bientĂŽt un an et demi. Durant les six mois qui ont succĂ©dĂ©s son dĂ©cĂšs, je suis Ă©galement passĂ©e par des phases douloureuses... Je ne pleurais pas jusqu'au jour oĂč j'ai Ă©clatĂ© en sanglots, je suis allĂ©e criĂ©e sur la cĂŽte, dans la campagne, seule, de maniĂšre Ă  Ă©vacuer cette dĂ©tresse. J'ai Ă©galement eu une pĂ©riode oĂč j'avais le sentiment que personne ne pouvait me comprendre, je ne sortais plus , n'avais plus envie de voir mes amis. Cela ressemblait Ă  une dĂ©pression, cette Ă©tape fait partie du processus de deuil un jour , on ne sait pas pourquoi, on se rĂ©veille et ça ne va pas...Ce travail de deuil est long et parfois dĂ©chirant, inconsciemment il faut du temps pour accepter la sĂ©paration dĂ©finitive avec sa mĂšre car on perd une partie de soi-mĂȘme. Pour ma part, je me rendais rĂ©guliĂšrement au cimetiĂšre, cela m'Ă©tait un second temps, j'ai eu besoin d'avoir recours Ă  un psychothĂ©rapeute, de maniĂšre Ă  pouvoir dĂ©verser ma dĂ©tresse sans nuire Ă  mes proches, sans les embĂȘter avec ce qui est, somme toute un chemin trĂšs personnel. Une amie s'est quant Ă  elle plus tournĂ©e vers des groupes de parole autour du deuil. Il y a un certain nombre d'associations qui oeuvrent dans ce sens et permettent de partager en toute confiance. Je crois qu'il ne faut pas se voiler la face et hĂ©siter Ă  demander de l'aide auprĂšs d'assos ou de personnes compĂ©tentes. Mais pour cela , il faut avoir pleine conscience et se laisser aller Ă  nos Ă©motions, elles sont lĂ©gitimes et nĂ©cessaires. De mĂȘme qu'il est normal dans les premiers temps de ne pas pleurer car on ne rĂ©alise pas la perte, il est Ă©galement naturel de s'Ă©crouler trois ou quatre mois plus tard... Cela est Ă©galement fonction de la relation que tu avais avec ta maman, des gens qui t'entourent. MĂȘme si tu as le sentiment que les autres ne peuvent rien pour toi, tu as le droit de leur dire que cela ne va pas, de les envoyer ballader. Enfin, le chemin est long, diffĂ©rent pour ma part, je commence de nouveau Ă  entrevoir la lumiĂšre de la vie et sa rĂźchesse. J'ai le sentiment de voir les choses autrement maintenant, je discerne mieux ce qui est important de ce qui est secondaire dans la commence mĂȘme Ă  envisager de donner de la vie... J'espĂšre que ce tĂ©moignage t'aidera quelque peu. En attendant, prends le temps de te laisser aller, tu n'es pas wonder-women. Bon courage Ă  toi, dis toi bien que ta maman restera toujours dans ta mĂ©moire et qu'elle t'a certainement transmis de choses gĂ©niales que tu transmettras Ă  ton tour... That's life ! Ces diffile 1 PostĂ© le 13 mars 2002 par DCF__7387 Allo HuVuB, Tu sait, chaque personne vie son deuil Ă  sa maniĂšre, moi j'ai encore ma mĂšre heureusement et il m'arrive de pensĂ©e au jour ou je vais la perdre et pour tout t'avouĂ©e, je sais que le deuil va ĂȘtre long car ma mĂšre et moi on a jamais coupĂ© le cordon ombilical, on est proche et on ce cache rien et mĂȘme si je suis dans la trantaine et que j'ai ma famille, je sais que je vais avoir du mal Ă  passĂ© au travers. Tu dis dans ton message que tu n'a pas pleurer ta mĂšre encore et tu te demande quand cela va t'arriver et bien craint pas, cela va finir par venir te chercher, prĂ©sentement tu-es peut-ĂȘtre encore sous l'effet du choc et tu ne veux pas y croire sais surement la cause. Pour ton agressivitĂ© auprĂšs des autres et bien cela est normal aussi, on viens de t'enlever un gros morceau lĂ , celle qui t'a donner la vie, qui a pris soin de toi jours et nuits, qui t'a consoler, qui sait souvent privĂ©e pour tout te donner et j'en passe, et belle cette personne qui Ă©tait ta maman t'a quitter et maintenant elle vie dans ton coeur et parmis les souvenir, tu ne peu pas ĂȘtre gentille tout l'temps car au fond de toi tu-as perdu un ĂȘtre chĂšre qui Ă©tait tout Ă  tes yeux. Alors l'agressivitĂ© est tout Ă  fait normal et pour les pleurs ça aussi sait normal, il en a qui vont pleurer sur le champs et d'autre ça va ce faire dans les jours avenir comme pour certain ça peu prendre 3 mois, 6 mois, en faite, tout dĂ©pend de la personne. Tu va peut-ĂȘtre dire ben voyon crime, elle Ă  encore sa mĂšre et elle m'Ă©crit cela, tu va peut-ĂȘtre mĂȘme pensĂ©e que je peu pas savoir comment on peu rĂ©agir Ă  la perte d'un parents et bien je n'ai peut-ĂȘtre pas perdu mes parents mais une amie a moi a perdu sa mĂšre l'an passĂ© et Ă  ce que j'ai du subir, je vais te dire que tout est normal, tu vis un blocage pour le moments mais un jours ça dĂ©crochĂ©. Mon amie Ă  rester enfermĂ© dans sa maison avec les store fermĂ©, le tĂ©lĂ©phone fermĂ© et elle ne voulais pas voir personne n'y mĂȘme allĂ© travaillĂ©, elle Ă  manquĂ© plus de 2 mois de travail et tout comme toi elle pleurait pas et elle ce demandait le pourquoi. Finalement je renterai pas dans les dĂ©tail mais un beau jour la crise est venue la frapper et elle garochait tout, elle ces mise Ă  genoux et pleurait, criait, elle a pleurer sans cesse comme ça et s'Ă©tait vraiment triste Ă  voir. Avec ces amies les plus proche MOI et bien elle m'a envoyer me promenĂ©e souvent, elle Ă©tait agressive et loin d'ĂȘtre du monde, mais elle avait perdu sa mĂšre et je comprenait son mal malgrĂ© tout, Ă  force de pleurer, d'Ă©vacuer le trop pleins quel Ă  garder pendant si longtemps, elle a fini par passĂ© au travers mais cela lui a pris un ans jour pour jour. Aujourd'hui elle parle de sa mĂšre et elle pleure encore mais ça sait normal aussi, il faut ce donner le temps tout comme toi tu dois te donner le temps, commencĂ© par te rendre compte que ta maman ne sera plus jamais lĂ  sauf dans ton coeur et par tes souvenirs, ensuite la pleurer et finalement l'acceptĂ©, ce qui n'est pas chose facile. Alors courage, tu va passĂ© par des Ă©tapes difficile et tu va surement avoir besoin de soutient, sur ça bonne chance et prend soin de toi. Oublie pas, donne toi le temps, s'est encore ressens. Toute mes sympathie HuVuBa + et courage, ta maman est lĂ  avec toi, prĂšs de toi, elle est ton ange gardien alors gĂȘne toi pas de lui parler. Bye bye Jeme suis interdit de m'effondrer, ĂȘtre forte; car il fallait que ma mĂšre puisse compter sur moi, et je ne veux pas m'effondrer, alors je parle trĂšs peu de ce que je ressens. Ma mĂšre a 64 ans La question de la mort et celles qui s’y rattachent le deuil, la perte, l’injustice, la souffrance ont pris beaucoup de place dans ma vie Ă  partir du moment oĂč j’ai commencĂ© Ă  travailler sur les transmissions familiales il y a 25 ans. – À travers la psychogĂ©nĂ©alogie d’abord et la psychanalyse transgĂ©nĂ©rationnelle ensuite, – j’ai constatĂ© que les relations entre les morts et les vivants se poursuivaient activement, mĂȘme si c’était parfois Ă  l’insu des personnes dans d’un premier temps. Cela a rendu la notion d’ñme trĂšs rĂ©elle, au-delĂ  de tout dogme religieux. Mon travail a beaucoup consistĂ© Ă  rendre conscientes ces relations, dans lesquelles il y avait souvent des demandes des uns mal comprises par les autres. J’ai accompagnĂ© beaucoup de gens qui se sentaient en dette avec des dĂ©funts, qui perdaient ou avaient perdu un proche. La question Ă©tait et reste de savoir comment transformer une perte en autre chose, et le deuil, dans mon expĂ©rience, est fait quand la relation passe sur un autre plan le lien ne se perd pas, mais il demande une grande libertĂ© de part et d’autre, et c’est difficile de la trouver. Les rĂȘves, qui sont analysĂ©s Ă  chaque fois et toujours de maniĂšre individuelle il n’y a pas de dictionnaire du rĂȘve qui donne une traduction mot Ă  mot donnent souvent un accĂšs Ă  cette libertĂ©, en tous cas peuvent contribuer Ă  Ă©clairer le chemin qui y mĂšne. À partir des retours et tĂ©moignages qui ont Ă©tĂ© partagĂ©s par les participants sur les rĂȘves, je vais faire des propositions, essayer d’ouvrir des pistes de rĂ©flexion pour que chacun puisse, peut ĂȘtre, y trouver quelque chose d’utile. Je vous invite Ă  dire en commentaire en bas de l’article si cet Ă©clairage vous a paru pertinent, auquel cas je poursuivrai en essayant d’aborder d’autres aspects de la question des rĂȘves et du deuil. Pourquoi je ne rĂȘve pas de lui ? » L’une de ses premiĂšres prĂ©occupations qui s’exprime dans les rĂ©ponses qui ont succĂ©dĂ© aux questions de Yacine, c’est la crainte que l’absence de rĂȘve indique une rupture de relation entre le ou la disparue et le rĂȘveur ou la rĂȘveuse par commoditĂ© je vais parler au masculin mais entendez bien que je parle des deux sexes !. Il faut entendre que le fait de ne pas rĂȘver d’une personne n’implique pas qu’il n’y a pas de lien avec elle. Il faut souvent du temps pour que la relation qui avait lieu entre deux personnes vivantes puisse Ă©voluer et passer de l’attachement Ă  cette relation pleine de libertĂ© qu’est le lien. Nous sommes attachĂ©s Ă  autrui par toutes sortes de dĂ©tails et de sensations, puisque nous vivons dans un corps physique. Dans le deuil la disparition de tout ce qui nourrissait cet attachement, la vue de l’autre, sa voix, ses gestes, son odeur, son rire, les multiples habitudes que nous avions ensemble ou que nous connaissions chez l’autre, tout ceci brutalement nous est enlevĂ©, et cela produit en nous une sensation d’arrachement. Cette perte est encore plus violente quand la mort est brutale et prĂ©maturĂ©e. Dans ces conditions il faut en quelque sorte qu’il y ait un temps de cicatrisation » psychique avant de pouvoir contacter ce qui reste, et qui est d’une autre nature que le corps physique. En tant que vivants nous cultivons l’illusion que si quelqu’un est physiquement prĂ©sent devant nous il est vraiment avec nous. Pourtant parfois nous avons l’esprit ailleurs », nous ne sommes pas lĂ  corps et Ăąme », ou bien les autres ont dans cette attitude, et nous prenons l’habitude de faire comme si c’était Ă©quivalent Ă  une prĂ©sence pleine et entiĂšre, par convention, parce que nous vivons dans un univers matĂ©rialiste qui nous dit que nous sommes notre corps et rien d’autre. Il est difficile de se dĂ©gager de ces Ă  priori qui viennent de l’éducation, du consensus, de la sociĂ©tĂ©. Dans la question de la relation avec un mort, qui ne peut plus ĂȘtre perçu avec et Ă  travers le mĂȘme support corporel, personne ne peut faire le chemin Ă  notre place, et ce chemin est parfois long. Mais cela n’implique pas qu’il n’est pas en train de se faire ! Il faut pour que cela devienne possible que le rĂȘveur lui aussi se souvienne et ressente qu’il n’est pas seulement ce qu’il voit dans le miroir, ce corps qui pĂšse sur la balance et que nous lavons sous la douche ! Plus nous nous percevons comme des ĂȘtres vivants qui ont le choix d’ĂȘtre lĂ  corps et Ăąme, mieux nous voyons la diffĂ©rence entre les moments oĂč nous y sommes en effet, et ceux qui nous demandent un effort pour rassembler nos esprits », et participer pleinement Ă  la situation. Des rĂȘves tellement rĂ©els » Plusieurs tĂ©moignages disent que dans les rĂȘves la sensation de la prĂ©sence de la personne dĂ©funte est trĂšs forte et incroyablement rĂ©elle. Nous ne pouvons juger de la rĂ©alitĂ© de ce qui se passe avec quelqu’un qu’à travers les effets que cela a sur nous. Si la sensation aprĂšs un rĂȘve de ce type est bĂ©nĂ©fique, apaisante, pourquoi se refuser de faire confiance Ă  ce que nous Ă©prouvons ? L’expĂ©rience vĂ©cue ne se limite pas Ă  la preuve objective, de mĂȘme que nous ne sommes pas seulement ce qui se voit, nous hĂ©bergeons un univers intĂ©rieur, avec une capacitĂ© de connexion avec les univers des autres sans limite. Le rĂȘve est la depuis toujours dans le champ des possibilitĂ©s humaines, il a permis de se connecter bien avant l’invention d’internet, notre dĂ©sir est le premier moteur de recherche, n’hĂ©sitons pas Ă  croire » que la relation reste possible, mĂȘme si elle met du temps Ă  se constituer. – Carole Labedan N’hĂ©sitez pas Ă  partager vos retours et questions en commentaire pour un prochain article ! > A lire aussi sur le forum Comment interprĂ©ter nos rĂȘves ou cauchemars ? Les recherches qui ont menĂ© Ă  cet article interpretation des reves femme en deuil de son defunt fille, je ne reve jamais de mon enfant, Reve de parle de deuil ». Etje me rends compte qu’il est 16 heures, qu’il n’y a pas de parloirs avocats Ă  cette heure-lĂ . Jusqu’à rĂ©cemment, je ne pouvais plus repasser devant la prison, parce que c’était lĂ  que j’avais appris la mort de ma mĂšre – mĂȘme en voiture, je demandais Ă  mon copain de faire un dĂ©tour.
J’ai eu le sentiment en vous lisant que vous Ă©tiez prise dans un piĂšge. Vous savez que votre mĂšre est envahissante. Vous savez que son attitude n’est pas normale et qu’elle vous dĂ©truit. Mais vous vous sentez nĂ©anmoins obligĂ©e de la subir. Parce que vous ĂȘtes Ă©crasĂ©e par la culpabilitĂ©. Une culpabilitĂ© que vous prĂ©sentez comme quasiment inĂ©luctable. Alors qu’elle ne l’est pas. Car elle tient essentiellement Ă  l’innocence dont vous crĂ©ditez votre mĂšre. Or, je doute fortement qu’elle soit aussi innocente que vous le croyez. Son attitude, en effet, est caricaturale puisqu’elle passe sa vie Ă  nier votre existence et vos dĂ©sirs. Mais elle fait tout cela trĂšs habilement. Car elle cache sa nĂ©gation de vous-mĂȘme derriĂšre une pseudo-gĂ©nĂ©rositĂ©. Elle vous donne. Sans cesse. Mais toujours des choses que vous ne voulez pas et qui vous font souffrir. Par exemple, l’appartement de votre enfance dans lequel, dites-vous, vous ne pourrez jamais vivre. Mais que vous ne pourrez pas non plus vendre. Parce qu’elle a tout prĂ©vu devant notaire pour que ce soit impossible. Elle va donc, mĂȘme aprĂšs sa mort, continuer Ă  vous vampiriser ». C’est votre mot et il est juste. Puisque, ayant renoncĂ©, Ă  votre naissance, Ă  toute vie sentimentale et sociale, elle vous a chargĂ©e de remplir le vide de son existence. C’est inacceptable et vous devez refuser cette place. Pour vous. Pour votre fils, et surtout parce qu’elle est contraire aux lois du monde, que vous avez le droit de connaĂźtre mĂȘme si votre mĂšre les refuse. Il faudrait donc commencer Ă  l’affronter et Ă  vous opposer Ă  elle.
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Lorsquela mort survient aprĂšs une longue maladie, les amis proches ressentent parfois ce que l’on appelle un chagrin anticipĂ©. C’est une rĂ©action Ă©motionnelle Ă  la perte avant la perte
No fake j'ai pensĂ© Ă  l'Ă©tranger de Camu tellement s'Ă©tait la meme il y a un bout de temps dĂ©jĂ . Tumeur au cerveau. J'ai Ă©tĂ© la voir Ă  l’hĂŽpital, elle Ă©tait morte sur le lit. Je suis restĂ© seul avec elle un moment, j'ai dit ce qui me passait par la tete mais je comprenais pas trop quoi faire. C'Ă©tait mon pĂšre qui m'avait un peu forcer Ă  rester seul a seul avec elle. Mon grand frere avait fait la meme Ă  l'Ă©poque. Je me sentais bizarre parce que je savais pas trop comment rĂ©agir. Tout le monde pleurait autour de moi mais pas moi. Un moment ou j'Ă©tais un peu seul, mon pere est venu me voir et m'a dit que c'Ă©tait okay de pleurer, que c'Ă©tait normal. Mais je me retenais pas vraiment, j'en avais juste pas grand chose Ă  faire. Je savais qu'elle allait mourir. Mon pere m'a emmenĂ© voir un psy aprĂšs ça. J'ai fait une sĂ©ance, je me suis ennuyĂ© les psy sont vraiment nul au passage.Bref, des gens ont vĂ©cu la meme chose que moi? Je suis pas renfermĂ© sur moi mĂȘme au passage, j'ai pas mal d'amis, je sors, je suis plutot yes-life. Donc j'ai jamais compris pourquoi je ressentais pas grand chose..
3ans avant ma naissance, vous ne savez pas ce que c'est que de perdre un proche Je m'amusait tous les jours avec elle, on rigolait ensembles, c'Ă©tait magnifique jusqu'au drame Elle s'est faite -Palien PostĂ© le 19 novembre 2012 Ă  204932 Parle lui de tout ou n'importe quoi , ne la laisse pas seule , cache l'alcool si elle a des penchants pour quand elle est triste , parle Ă  ton pĂšre puis arrange toi pour la suite . Je tiens en compte , merci , ça pourrai fortement m'aider . GameThomas26 PostĂ© le 19 novembre 2012 Ă  204916 Dit lui que tu l'aimes, aller au cinĂ©ma, offre lui un truc... Fait comme tu le sens! Oui , c'est ce que je prĂ©fĂ©re faire , mais la situation m’exaspĂšre et je ne sais que faire , donc je m'adresse Ă  vous pour demander aussi si certains n'Ă©tais pas dans cette situation . Cedernier — que l’on ne saurait comprendre sans lire les autres ouvrages — est un Ă©tonnant rĂ©cit que l’auteur a pu rĂ©sumer en ces termes dans la prĂ©face de l’édition amĂ©ricaine : « Dans notre sociĂ©tĂ© tout homme qui ne pleure pas Ă  l'enterrement de sa mĂšre risque d'ĂȘtre condamnĂ© Ă  mort ». Ce roman publiĂ© en mai 1942 raconte en effet l’histoire d’un homme Voir un bĂ©bĂ© dans votre rĂȘve signifie l’innocence, la chaleur et le nouveau dĂ©part. Les bĂ©bĂ©s symbolisent un aspect dans votre propre nature intĂ©rieure qui est pure, vulnĂ©rable, impuissante et non corrompue. Si vous trouvez un bĂ©bĂ© dans votre rĂȘve, cela suggĂšre Ă©galement que vous avez reconnu votre potentiel d’un autre cĂŽtĂ©, vous rĂȘvez que vous avez oubliĂ© un bĂ©bĂ©, cela suppose que vous essayiez de cacher vos propres vulnĂ©rabilitĂ©s parce que vous ne voulez pas laisser les autres dĂ©couvrir vos faiblesses. Autrement, oublier un bĂ©bĂ© dans un rĂȘve reprĂ©sente un aspect de vous que vous avez abandonnĂ© ou avez mis de cĂŽtĂ© en raison des circonstances de la vie. Le rĂȘve peut servir de rappel pour vous dire qu’il est temps pour vous de ramasser vos vieux intĂ©rĂȘts, passe-temps ou encore projets vous rĂȘvez que vous ĂȘtes sur le chemin de l’hĂŽpital pour avoir un bĂ©bĂ©, cela signifie vos problĂšmes de dĂ©pendance et vos dĂ©sirs d’en avoir un pour vous en occuper totalement. Il se peut Ă©galement que vous essayez de fuir certaines responsabilitĂ©sSi vous ĂȘtes enceinte dans la vie rĂ©elle, le rĂȘve pourrait directement indiquer des problĂšmes d’accĂšs Ă  un hĂŽpital quand le jour J d’un bĂ©bĂ© qui pleure symbolise une partie de vous qui est privĂ©e de l’attention et a besoin d’ĂȘtre nourrie. Sinon, cela reprĂ©sente vos objectifs non tenues et un sentiment de manque dans votre vous rĂȘvez qu’un bĂ©bĂ© est nĂ©gligĂ©, cela signifie que vous ne faites pas assez attention Ă  vous-mĂȘme. Vous n’utilisez pas votre potentiel pour vous occuper de votre bien-ĂȘtre. Sinon, ce rĂȘve pourrait reprĂ©senter vos craintes au sujet de vos enfants et de votre capacitĂ© Ă  les protĂ©ger et Ă  subvenir Ă  leurs un bĂ©bĂ© affamĂ© dans vos rĂȘves reprĂ©sente votre dĂ©pendance aux autres. Vous Ă©prouvez un certain manque dans votre vie qui nĂ©cessite une attention immĂ©diate et une un bĂ©bĂ© minuscule dans votre rĂȘve symbolise votre impuissance et vos craintes de laisser les autres prendre conscience de vos vulnĂ©rabilitĂ©s et incompĂ©tences. Vous pouvez avoir peur de demander de l’aide et par consĂ©quent, vous avez tendance Ă  prendre les choses sous vos d’un bĂ©bĂ© mort dans votre rĂȘve suppose la fin d’une chose qui faisait partie de un rĂȘve dans lequel vous sortez un bĂ©bĂ© de l’eau signifie la rĂ©gression. Vous reculez Ă  un moment oĂč vous n’aviez ni soucis ni un tel scĂ©nario se prĂ©sente au moment oĂč le bĂ©bĂ© est encore dans le ventre de sa mĂšre et ainsi, dans sa zone de confort. En fait, certaines femmes enceintes donnent mĂȘme naissance dans l’eau car l’environnement aquatique imite celui de l’utĂ©rus. C’est moins traumatisant pour le bĂ©bĂ© quand il vient au monde. Ainsi, il se peut que le rĂȘve reprĂ©sente la recherche de votre propre zone de confort.
Ettoute ta vie tu la pleureras car une maman, c'est irremplaçable. La mienne est morte en 1996 et je pleure encore. Pas de frĂȘre, pas de sƓur, des enfants qui ne me regardent pas. je suis fille unique et n'ai plus personne; mon pĂšre la suivie ne 2001. C'est trĂšs dur. mais c'est la vie il faut continuer Ă  vivre.
Nous avons beau lui en vouloir, la dĂ©tester parfois, jamais nous ne nous autorisons Ă  dire Je ne l’aime pas. » Notre mĂšre reste une icĂŽne intouchable, sacrĂ©e. DĂ©cryptage du plus ambivalent des sentiments. Une obligation sociale Je n’aime pas ma mĂšre. » TrĂšs peu d’entre nous peuvent le dire. Les mots sont trop violents, le tabou encore trop fort. Nous entretenons elle et moi un rapport de politesse, une apparence de relation normale, confie Virginie, 35 ans, rĂ©alisatrice de documentaires. Disons que je m’entends avec elle, sans qualificatif. » Tout aussi pudique, Ricardo, 37 ans, architecte, considĂšre qu’il entretient un rapport cordial » avec la sienne, mais sans complicitĂ© aucune ». Une mĂšre, ça reste socialement sacrĂ©, assure la sociologue Christine Castelain-Meunier. Entre l’éclatement des cellules familiales, les identitĂ©s sexuelles et parentales qui se brouillent, nous vivons une pĂ©riode charniĂšre. En pleine perte de repĂšres, on se crispe sur du connu, des choses solides qui ont fait leurs preuves l’image de la mĂšre traditionnelle est devenue plus intouchable que jamais. » L’idĂ©e mĂȘme est insoutenable Se dire que l’on a une mauvaise mĂšre, ça peut dĂ©truire, affirme le psychanalyste Alain Braconnier. Vous imaginez, elle vous a donnĂ© la vie, elle aurait donc le pouvoir de vous donner la mort
 C’est le mythe de MĂ©dĂ©e, l’infanticide. » Le thĂ©rapeute observe au passage que, dans la plupart des contes de fĂ©es, la mĂ©chante, c’est toujours la belle-mĂšre On a opĂ©rĂ© un dĂ©placement nĂ©cessaire Ă  l’expression du ressenti. Cela montre combien il est difficile de manifester des sentiments nĂ©gatifs Ă  l’encontre de sa mĂšre, mais Ă©galement Ă  quel point ils existent. On reste dans l’ambivalence permanente. » Une relation fusionnelle Quand l’enfant est tout petit, sa maman est un ĂȘtre idĂ©al, capable de subvenir Ă  tous ses besoins, rappelle la psychologue Danielle Rapoport, auteure de La Bien-Traitance envers l’enfant lire plus bas. Lorsqu’il se rend compte qu’elle est imparfaite, le choc est brutal. Plus la relation est mauvaise, plus l’impact est violent, et gĂ©nĂšre parfois un ressentiment profond qui confine Ă  la haine. » Nous avons tous connu ces moments de violente colĂšre contre elle, parce qu’elle n’a pas satisfait un dĂ©sir, parce qu’elle nous a déçus ou blessĂ©s. Nous nous sommes tous dit, en serrant les poings trĂšs fort Je la dĂ©teste. » C’est mĂȘme un passage obligĂ© Ces moments d’hostilitĂ© font partie du dĂ©veloppement de l’enfant, explique Alain Braconnier. Tout va bien s’ils sont ponctuels. En revanche, s’ils s’installent dans la durĂ©e, c’est plus problĂ©matique. C’est souvent le cas avec les enfants de mĂšres narcissiques, dĂ©pressives, trop exigeantes ou abandonniques. » Dans cette relation fusionnelle par nature, la violence des sentiments est Ă©galement proportionnelle Ă  l’intensitĂ© de la fusion. Les enfants uniques ou Ă©levĂ©s par une femme seule ont plus de difficultĂ©s que les autres Ă  admettre qu’ils n’aiment pas leur mĂšre. C’est le cas de Romain, 30 ans, journaliste, qui vivait seul avec sa mĂšre dans une interdĂ©pendance totale J’étais sa raison de vivre. C’était une place privilĂ©giĂ©e, certes, mais c’était trop lourd Ă  porter. J’ai eu un mal fou Ă  rencontrer quelqu’un. En l’occurrence, un garçon, c’était la seule solution. Avec une fille, la concurrence aurait Ă©tĂ© trop rude ! » Aujourd’hui, les liens sont encore trĂšs forts Je ne supporte pas d’ĂȘtre loin d’elle, j’habite juste Ă  cĂŽté  En mĂȘme temps, je sais trĂšs bien que cette relation me prive d’une vraie libertĂ©. » Ils sont trĂšs peu Ă  couper rĂ©ellement les ponts avec leur gĂ©nitrice. Ils refusent de lui en vouloir, tentent de la comprendre, lui trouvent des excuses une enfance difficile, un environnement pesant, un mari absent. Tous font comme si ». Comme si tout allait bien, surtout, ne pas en parler, pour Ă©viter le conflit qui me mĂšnerait Ă  un point de non-retour », remarque Romain. Ils maintiennent le lien, quoi qu’il en coĂ»te. Je la vois par devoir, regrette Anna, 26 ans, paysagiste. Je sais qu’elle m’aime, et je ne veux pas lui faire de mal. » La dette originelle » Les sociologues et les psychologues parlent d’une dette originelle », et de son corollaire, la culpabilitĂ©, qui dure toute la vie et nous enchaĂźne Ă  celle qui nous l’a donnĂ©e. Et puis l’espoir, enfoui, mais tenace, que les choses finiront par changer La part raisonnable de mon ĂȘtre sait qu’elle ne bougera jamais, avoue Virginie, et, en mĂȘme temps, il y a toujours cette envie au fond de moi que tout s’arrange un jour. » Marie, 60 ans, a perdu un enfant Ă  la naissance J’ai pensĂ© que cette fois, j’allais enfin avoir droit Ă  la parole. Mais non, pour ma mĂšre, la disparition de ce bĂ©bĂ© n’était pas si grave que ça, puisque je ne l’avais mĂȘme pas vu ! A partir de lĂ , j’ai fait des insomnies terribles. Pendant des annĂ©es. Jusqu’au jour oĂč mon psy m’a fait comprendre que je n’aimais pas ma mĂšre et que j’en avais le droit. Depuis, je dors. » Nous en avons le droit, mais nous n’osons pas en user
 On a tous en nous la nostalgie du bon parent, avance Alain Braconnier, on ne pense jamais avoir Ă©tĂ© aimĂ© exactement comme on le voulait. Quand l’histoire est douloureuse, c’est encore plus compliquĂ©. On ne parvient pas Ă  quitter sa mĂšre quand elle nous a trop aimĂ©, comme quand elle ne nous a pas assez aimĂ©. » Seule la mĂšre suffisamment bonne », selon l’expression du psychanalyste et pĂ©diatre anglais Donald Winnicott La MĂšre suffisamment bonne - Payot, “Petite BibliothĂšque”, nous permet d’acquĂ©rir sereinement l’autonomie de l’adulte celle qui, en satisfaisant nos dĂ©sirs, nous apprend que la vie vaut la peine d’ĂȘtre vĂ©cue ; la mĂȘme qui, en en frustrant certains, nous dit aussi qu’il faudra conquĂ©rir seul cette autonomie. Pour aller plus loin IdĂ©es clĂ©s - Un tabou. L’idĂ©e d’une mĂšre non aimable » et non aimĂ©e » est insoutenable en soi. - Un sentiment complexe. Et pourtant, certaines mĂšres sont mal-aimantes », voire malfaisantes ».- Un Ă©quilibre Ă  trouver. S’il est trop difficile de la rejeter, il faut tenter de s’en protĂ©ger par une prise de distance. La peur d’ĂȘtre comme elle Devenues mamans Ă  leur tour, Virginie et Marie ont gardĂ© le lien pour leurs enfants, avec l’espoir que leur mauvaise » mĂšre devienne au moins une bonne » grand-mĂšre. A la naissance de son premier enfant, Virginie a visionnĂ© des vidĂ©os tournĂ©es par son pĂšre quand elle Ă©tait petite. Elle y a vu une femme qui riait, et une petite fille choyĂ©e. Ça m’a fait du bien, se souvient-elle. En fait, elle a disjonctĂ© quand j’étais adolescente, mais avant, elle avait l’air heureuse de m’avoir. C’est sans doute grĂące Ă  ces premiĂšres annĂ©es que j’ai pu ĂȘtre une bonne mĂšre. Mais quand je la vois s’énerver contre mes enfants, je suis bouleversĂ©e, parce que je reprends conscience de ce qu’elle est devenue. » Comme Virginie, Marie a pris sa mĂšre comme antimodĂšle pour tisser le lien avec ses enfants. Et cela a fonctionnĂ© A la fin d’une longue conversation tĂ©lĂ©phonique, ma fille m’a dit “Ça fait du bien de parler avec toi.” J’ai raccrochĂ©, et j’ai Ă©clatĂ© en sanglots. J’étais fiĂšre d’avoir corrigĂ© le tir, d’avoir rĂ©ussi Ă  construire une belle relation avec mes enfants, et, en mĂȘme temps, je rĂ©alisais ce que je n’avais jamais eu. » L’échec originel de l’amour maternel a Ă©tĂ© en partie compensĂ© par quelqu’un qui a communiquĂ© Ă  ces femmes l’envie d’avoir un enfant, leur a livrĂ© les clĂ©s pour l’élever, l’aimer et en ĂȘtre aimĂ©es grĂące Ă  ces tuteurs de la rĂ©silience », selon l’expression du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, ou ces artisans de la bien-traitance », pour Danielle Rapoport, ces enfances cabossĂ©es peuvent donner des mĂšres rĂ©parĂ©es. La quĂȘte de l’indiffĂ©rence Quand les relations sont trop douloureuses, la prise de distance devient cruciale. Et les enfants blessĂ©s se lancent alors dans la quĂȘte de l’indiffĂ©rence. Celle-ci protĂšge, explique Alain Braconnier, c’est une dĂ©fense contre l’affectif. Mais elle est fragile il suffit d’un geste de sa mĂšre pour ĂȘtre touchĂ©. » Tous disent en rĂȘver, mais avouent en ĂȘtre incapables. Je me protĂšge d’elle, je vis loin, je m’investis ailleurs, raconte Anna. Mais je vois bien, Ă  la façon dont je m’énerve quand je la vois, que je ne suis pas indiffĂ©rente. » Marie parle, elle, d’un modus vivendi qu’elle a instaurĂ©, plus facile Ă  supporter intĂ©rieurement qu’une rupture je la vois un minimum, par obligation, sans aucun plaisir ». S’autoriser Ă  ne pas aimer celle qui nous a Ă©levĂ© sans trop en souffrir, c’est trĂšs difficile, mais possible. L’indiffĂ©rence, c’est de la carence affective dĂ©passĂ©e, de la haine consolĂ©e, constate Danielle Rapoport. Quand on a fait le tri entre sentiments et culpabilitĂ©, on a dĂ©fait le nƓud de dĂ©part, on arrive Ă  prendre ses distances et Ă  faire sa route, voire Ă  dire “Je n’aime pas ma mĂšre.” Devenir adulte, c’est ça se dĂ©tacher de ce qui nous encombre. Mais c’est un long chemin Ă  parcourir
 » Pour aller plus loin Un sentiment trĂšs rĂ©cent Aimer sa mĂšre ? Avant le XXe siĂšcle, la question ne se posait mĂȘme pas. L’enfant Ă©tait Ă©levĂ© par la communautĂ©, les mĂšres laissaient faire les nourrices. Jusqu’au XIXe siĂšcle, la relation Ă  la mĂšre n’avait pas besoin d’ĂȘtre affective, rappelle Florence Weber, sociologue, professeure Ă  l’Ecole normale supĂ©rieure, Ă  Paris. Le romantisme a inventĂ© les sentiments dans la famille. Aujourd’hui, l’idĂ©e qu’une mĂšre abandonne son enfant ou s’en occupe mal est intolĂ©rable, parce que l’on considĂšre qu’elles ont le choix. Si elles ont fait un enfant, c’est qu’elles l’ont voulu les injonctions, les attentes qui portent sur elles sont Ă©normes. » Et sur les enfants aussi. Dans notre sociĂ©tĂ© de performance, l’éducation devient un vrai challenge, poursuit la sociologue Christine Castelain-Meunier. Par ailleurs, la psychanalyse est passĂ©e par lĂ . Les relations mĂšre-enfant sont constamment Ă©valuĂ©es, et particuliĂšrement par les principaux intĂ©ressĂ©s il y a un impĂ©ratif de bonne mĂšre, et un impĂ©ratif de bonne fille-bon fils. » Chez les espĂšces qui n’ont qu’un seul petit Ă  la fois, on peut parler d’amour » Pascal Picq, palĂ©oanthropologue et primatologue, maĂźtre de confĂ©rences au CollĂšge de France, Ă  Paris. Il revient sur le rapport mĂšre-petit chez les animaux. Psychologies Les notions d’attachement et de lien du sang existent-elles chez l’animal ?Pascal Picq Oui, trĂšs clairement. Mais leur qualitĂ© varie en fonction de l’espĂšce. Si les poissons ou les insectes pondent et s’en vont, les grands singes, au contraire, s’investissent trĂšs fortement dans l’éducation. Il en va de la survie du petit. En fait, tout dĂ©pend de la stratĂ©gie de reproduction qui est en jeu. Certains animaux, comme les rongeurs, ont des portĂ©es trĂšs nombreuses leur espĂšce n’est donc pas en danger. Par ailleurs, ceux-ci ont un dĂ©terminisme gĂ©nĂ©tique trĂšs marquĂ© – les jeux sont faits dĂšs la naissance. Les petits grandissent et apprennent trĂšs vite, l’apport de la mĂšre est essentiellement alimentaire. Le lien est rĂ©duit au minimum. C’est exactement l’inverse chez tous les mammifĂšres qui n’ont qu’un seul petit Ă  la fois. La mĂšre s’implique alors plus profondĂ©ment, Ă  des niveaux bien plus divers que la seule alimentation. Le contact physique, les caresses sont trĂšs importants. Le processus d’attachement s’inscrit aussi dans la durĂ©e la gestation est longue, le sevrage est tardif et la vie sera plus longue. Le cerveau a eu bien plus de temps pour se dĂ©velopper in utero, il en dĂ©coule une forme d’attachement beaucoup plus complexe. On peut mĂȘme parler d’amour si une femelle perd son petit, elle sera extrĂȘmement dĂ©primĂ©e. Elle adoptera un fonctionnement analogue Ă  celui de l’espĂšce humaine. Est-ce qu’une mĂšre animale peut ĂȘtre une mauvaise mĂšre » ? Pascal Picq A priori, toute femelle est faite pour la reproduction, et donc pour ĂȘtre mĂšre. Mais, pour des raisons organiques, gĂ©nĂ©tiques, elle peut ne pas avoir dĂ©veloppĂ© cette aptitude. L’environnement compte aussi beaucoup. Si une mĂšre est stressĂ©e, si le milieu dans lequel elle Ă©volue est dĂ©favorable, elle ne pourra pas remplir son rĂŽle. Elle pourra mĂȘme ĂȘtre maltraitante. C’est le cas par exemple d’une femelle orang-outan qui vient de mettre bas au Jardin des Plantes, Ă  Paris elle est trĂšs mal et refuse de s’occuper de son nouveau-nĂ©. Mais le dysfonctionnement peut aussi venir du petit. S’il a un comportement Ă©trange, s’il ne correspond pas aux schĂ©mas habituels, ça ne marche pas. Quand un chaton est anormal, il arrive que sa mĂšre le mange
 L’attachement, c’est toujours une rencontre entre deux individus elle peut ne pas avoir lieu. Boris Cyrulnik On construit ce lien toute sa vie » Comment se forme l’attachement mĂšre-enfant ? Et pourquoi ce lien si puissant peut-il ĂȘtre altĂ©rĂ© ou de mauvaise qualitĂ© ? L'avis de Boris Cyrulnik, neuropsychiatre Puisque nous sommes aussi des animaux, nous sommes programmĂ©s pour la survie de l’espĂšce, et le lien mĂšre-enfant en est la condition sine qua non. DĂšs sa naissance, l’enfant “imprime” sa figure d’attachement, que ce soit sa mĂšre, son pĂšre, ou un autre », rappelle Boris Cyrulnik. Autrement dit, il apprend Ă  reconnaĂźtre son odeur, son goĂ»t, sa voix. Et plus tard, son visage. C’est Ă  partir de cette empreinte » que le lien va se faire. Or, pour des raisons gĂ©nĂ©tiques, des dysfonctionnements organiques de la mĂšre ou de l’enfant, cette empreinte peut ne pas se former. L’attachement est un tissu qu’un enfant et sa mĂšre tricotent toute leur vie, souligne Boris Cyrulnik. S’ils sont sĂ©parĂ©s Ă  la naissance, ou si les dĂ©buts se passent mal, le tricot se fait avec un trou, que la suite des Ă©vĂ©nements va plus ou moins pouvoir rĂ©parer. » Car parallĂšlement se tisse l’attachement affectif, puis culturel. L’humain n’évolue pas dans un univers exclusivement biologique l’environnement sensoriel et familial affecte directement son cerveau. Des dĂ©couvertes rĂ©centes l’ont prouvĂ©. Dans son dernier ouvrage De chair et d’ñme, Odile Jacob, 2006, Boris Cyrulnik rapporte des Ă©tudes menĂ©es dans des orphelinats roumains, oĂč les enfants sont Ă©levĂ©s dans un isolement quasi total, et un examen au scanner montre une atrophie du lobe prĂ©frontal et du cerveau limbique, responsable des Ă©motions. Quand certains de ces enfants sont placĂ©s en famille d’accueil, leurs zones reprennent une taille normale dans l’annĂ©e qui suit. On construit ce lien, mĂȘme biologique, toute sa vie, poursuit le neuropsychiatre, il peut donc se rompre. L’amour, mĂȘme pour sa mĂšre, n’est pas inaltĂ©rable. » Ce lien si fort est donc fragile, mouvant, et la querelle entre les tenants du tout-biologique » l’attachement mĂšre-enfant est programmĂ© biologiquement et ceux du tout-culturel » l’amour pour sa mĂšre relĂšve de la norme sociale n’a plus lieu d’ĂȘtre. Il faut dĂ©passer ces clivages obsolĂštes, assure Boris Cyrulnik. L’innĂ©, l’acquis, c’est un vocabulaire idĂ©ologique. La biologie n’est rien sans la culture, et vice versa. C’est comme se demander si, pour respirer, qui des poumons ou de l’oxygĂšne est le plus important. Un cerveau sain sans Ă©motions ne donnera rien de bon, des Ă©motions sans cerveau non plus. L’ĂȘtre humain est un systĂšme complexe avec une convergence de causes et une Ă©mergence de consĂ©quences multiples biologiques, psychologiques et sociales. » Tout comme la qualitĂ© de ses relations... Pour aller plus loin A lire La Bien-Traitance envers l’enfant, de Danielle Rapoport. La psychologue explore une sĂ©rie de pratiques et de conduites pour permettre Ă  nos enfants de grandir en toute sĂ©rĂ©nitĂ© Belin. MĂšres au bord de la crise de nerfs, de Judith Warner. Les mĂšres d’aujourd’hui font face Ă  des injonctions multiples et contradictoires. L’auteure les incite Ă  revendiquer le droit de vivre aussi pour elles-mĂȘmes Albin Michel. Le Sang, le Nom, le Quotidien, de Florence Weber. Qui sont nos parents ? Ceux qui nous ont mis au monde, ceux qui nous ont transmis leur nom ou ceux qui nous ont Ă©levĂ©s ? Partant d’un cas particulier, la sociologue dĂ©crypte la complexitĂ© de la parentalitĂ© Aux lieux d’ĂȘtre.
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Bonjour VoilĂ , c'est la premiĂšre fois que je vais me confesser entiĂšrement J'ai 24 ans et je vis avec ma future Ă©pouse Ma mĂšre est dĂ©cĂ©dee le 13/12/12 Ă  20h30 exactement d'une bactĂ©rie (type pneumocoque) qui est rentrĂ©e dans son sang, nous n'avons pas eu le temps de nous prĂ©parer, elle s'est dĂ©gradĂ©e et dĂ©cĂ©dee en 48h de temps :'-( . Question d’Ahmed Technicien Ă  VaurĂ©al. Bonjour, j’ai quittĂ© mon pays il y a 15 ans, j’ai laissĂ© mes parents, mes frĂšres et sƓur pour essayer d’amĂ©liorer mon quotidien et le leur bien sĂ»r. On n’avait pas grand chose, elle s’est battue jusqu’à son dernier souffle Ă  nous offrir tout ce qui pouvait pour notre survie. Il y a deux ans je suis allĂ© la voir. J’avoue que cela m’a fait un grand bien. MalgrĂ© la difficultĂ© de la vie, maman est restĂ© elle mĂȘme, souriante, courageuse, aimante
 Le 6 dĂ©cembre 2008, maman vient de partir au ciel, je dis bien de partir car je ne supporte pas le mot mort ». Ce qui me fait mal c’est que je n’étais pas lĂ , auprĂšs d’elle et je culpabilise. Je ne peux vous dire ou dĂ©crire le chagrin que j’ai en ce moment et je ne sais plus quoi faire. Ca me fait horriblement mal. Ma rĂ©ponse Oui Ahmed, vous ne supportez pas le mot mort » car pour vous, ce mot est synonyme d’anĂ©antissement. Or l’amour, l’amour si fort que vous portez pour votre mĂšre, pour celle qui vous a tant donnĂ© en sachant rester souriante, courageuse et aimante », cet amour, peut-il ĂȘtre anĂ©anti ? La culpabilitĂ© qui est la vĂŽtre de n’avoir pas Ă©tĂ© Ă  son chevet au moment de son grand dĂ©part est le simple reflet de votre amour pour elle et de votre impuissance Ă  avoir pu l’accompagner. C’est ainsi que la douleur de sa perte est amplifiĂ©e par votre frustration de ne pas avoir pu lui exprimer tout ce que vous portiez en vous de lui dire. Et cela, manifestement, vous ne vous le pardonnez pas. Vous portez donc toujours en vous le besoin de lui parler Ă  cette mĂšre si chĂšre, et il n’est pas juste pour vous de penser qu’il est trop tard, puisqu’elle s’en est allĂ©e. En fait votre mĂšre est juste partie suivre le chemin qui est le sien », elle est partie de l’extĂ©rieur de vous », car en effet Ă  l’extĂ©rieur », vous ne la reverrez plus jamais. Par contre elle restera toujours prĂ©sente dans votre mĂ©moire, dans vos pensĂ©es et mĂȘme certainement dans vos rĂȘves. En fait votre mĂšre ne partira jamais de l’intĂ©rieur » de vous donc de votre cƓur. Alors tournez-vous simplement vers vous-mĂȘme pour lui parler et lui dire enfin tout ce que vous portez en vous de lui dire. Cela vous demande juste de prendre le temps, de fermer les yeux et de sentir tout ce qui demande et aspire Ă  s’exprimer » Ă  l’intĂ©rieur de vous. Pour ce faire, vous pouvez aussi vous associer Ă  quelque chose qu’elle aimait, ce peut ĂȘtre la nature, un morceau de musique ou une priĂšre si vous ĂȘtes religieux. Associez-vous Ă  sa prĂ©sence qui est en vous si forte, et laissez aller vos mots, Ă  voix haute, assis dans un endroit tranquille, laissez aller vos larmes aussi et, de toute la force de votre intention, peut-ĂȘtre oserez-vous lui souhaiter Bon voyage maman ». Sans doute serez-vous trĂšs Ă©mu si vous osez cette pratique que je vous recommande. Ne vous occupez pas de cela, laissez faire et quand vous en Ă©prouverez le besoin, renouvelez cette expĂ©rience trĂšs intime avec toute la force dont vous vous sentez capable. C’est ainsi que – peu Ă  peu – votre douleur s’attĂ©nuera. Il y a encore quelques temps, la douleur occasionnĂ©e par l’exil, vous faisait ressentir votre mĂšre si lointaine. Puissiez-vous aujourd’hui, la ressentir si proche de vous. En automne, je rĂ©coltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps cĂ©lĂ©brĂšrent leurs noces, mon jardin fut jonchĂ© de fleurs splendides et exceptionnelles », disait le poĂšte Khalil Gibran. © 2008 Renaud PERRONNET Tous droits rĂ©servĂ©s. ————– Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez tĂ©lĂ©charger l’intĂ©gralitĂ© de cet article au format PDF, en cliquant sur ce bouton —————- Vous pouvez aussi lire mon article Le travail de deuil. ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothĂ©rapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes rĂ©ponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idĂ©es Ă©mises dans ces articles vous apparaissent osĂ©es ou dĂ©concertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expĂ©rience, je ne vous invite pas Ă  croire ces idĂ©es parce qu’elles sont Ă©crites, mais Ă  vĂ©rifier par vous-mĂȘme si ce qui est Ă©crit et que peut-ĂȘtre vous dĂ©couvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions et peut-ĂȘtre de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil ï»żPleurersa mĂšre, c'est pleurer son enfance. J'ai Ă©tĂ© un enfant, je ne le suis plus et je n'en reviens pas. de Albert Cohen issue de Le Livre de ma mĂšre - DĂ©couvrez une collection des meilleures citations sur le thĂšme 30 citations sur l'enfance

Source A Madea HalloweenComment est-ce que je veux qu’on se souvienne de moi une fois que je serai morte ?Ca n’a absolument aucune ne peux pas gĂ©rer les situations auxquelles je dois faire face sur terre, et gĂ©rer en mĂȘme temps celles qui surviendront Ă©ventuellement une fois que je serai sous terre. C’est tout simplement perdu ma grand-mĂšre aujourd’hui. Ou plutĂŽt hier, Ă©tant donnĂ© que le texte sera publiĂ© demain. Je ne peux le publier ce soir. Demain matin je me rendrai certainement compte qu’il y a des choses que je n’ai pas envie de partager, alors je les effacerai. Oui, ça arrive parfois, on ne peut pas toujours tout n’ai jamais Ă©tĂ© proche de ma grand-mĂšre. Je peux compter le nombre de fois que je l’ai vue, ce qui signifie que ça ne va pas au-delĂ  de 35. Ce n’était pas une femme trĂšs commode. Elle Ă©tait particuliĂšrement querelleuse, et ne se laissait faire sous aucun mĂšre ne savait comment m’annoncer son dĂ©cĂšs. Elle pensait que j’allais m’effondrer. La vĂ©ritĂ© est que j’ai ri quand elle me l’a dit. Et j’ai lancĂ© un “Nooooooon” d’étonnement. Ma rĂ©action renvoie directement Ă  ma question de dĂ©part “Comment est-ce que je veux qu’on se souvienne de moi une fois que je serai morte ?” Qu’est-ce que je retiens de ma grand-mĂšre ?J’en ai voulu Ă  mes parents toute ma vie de m’avoir donnĂ© le nom de quelqu’un d’autre. J’ai toujours trouvĂ© qu’ils ne s’étaient pas donnĂ©s beaucoup de peine. J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© qu’ils se concertent et me trouvent tous les deux un nom, plutĂŽt que de plaquer celui, et mĂȘme ceux de quelqu’un d’autre sur mon acte de naissance. Anne Marie C. Et mĂȘme M. Et rien de tout ça n’était Ă  moi. C’était Ă  ma noms que je n’ai jamais vraiment apprĂ©ciĂ©s que trĂšs tard, elle les portait fiĂšrement et interdisait Ă  toute personne, elle comprise, de parler d’elle en utilisant “certains” de ses prĂ©noms. C’était Anne Marie C. Ou quand elle Ă©tait trĂšs fĂąchĂ©e, Anna M. “Moi Anna M., on ne me traite pas de cette façon !” C’est comme ça que ma mĂšre m’appelle. Anna me souviens, quand on Ă©tait enfants, ma sƓur avait un caractĂšre exĂ©crable, et ma mĂšre se demandait parfois si ce n’était pas elle qui aurait dĂ» s’appeler Anne Marie C. Et mĂȘme M., ce M que seuls les gens vraiment, mais alors vraiment proches de moi utilisent. Au fil des ans il s’est avĂ©rĂ© que non. J’avais Ă©tĂ© bien nommĂ©e. Bien que je ne l’accepte que ce soir, alors que ma grand-mĂšre est dĂ©jĂ  ri lorsque le dĂ©cĂšs de ma grand-mĂšre m’a Ă©tĂ© annoncĂ©. Parce que la premiĂšre chose qui m’est venue Ă  l’esprit c’est sa copine et elle dĂ©montant le comptoir d’un bar Ă  mains nues parce que le barman avait manquĂ© de respect Ă  ma grand-mĂšre. “Moi, Anne Marie C., on ne me parle pas comme ça !!!”Mon pĂšre avait trouvĂ© cette situation honteuse. Les gens autour se dĂ©lectaient du spectacle. Et moi je regardais, effarĂ©e. Comment chacune de ces personnes se souvient-elle de cette scĂšne aujourd’hui ? Ma grand-mĂšre n’a aucune influence dessus. Qui sait ? Victor Hugo ne voulait peut-ĂȘtre pas qu’on se souvienne de lui comme de celui qui a Ă©crit Le dernier jour d’un condamnĂ©. Jacques PrĂ©vert dĂ©testait peut-ĂȘtre son poĂšme Le dĂ©sespoir est assis sur un banc. Mais ce sont les premiĂšres choses qui me viennent Ă  l’esprit quand j’entends leur nom ou quand je pense Ă  eux. Oui, je pense parfois Ă  Jacques PrĂ©vert. Mais ça, c’est une toute autre me souviens aujourd’hui de cet accĂšs de colĂšre de ma grand-mĂšre avec beaucoup de fiertĂ©. On ne lui marchait pas sur les pieds. Personne. Pas mĂȘme son mari, et aucun de ses 14 enfants. Elle Ă©tait pourtant fille unique. Son mari aussi. Je me suis toujours demandĂ©e s’ils voulaient se venger de la vie en faisant autant d’enfants. Je ne le saurai jamais, les deux ne sont les souvenirs que j’ai de ma grand-mĂšre me font rire. Elle criait sur quelqu’un dans la moitiĂ© d’entre eux, et elle me regardait en se demandant quelle mesquinerie elle allait me faire subir dans l’autre. Ma grand-mĂšre Ă©tait spĂ©ciale. Je me souviens une fois, je me suis installĂ©e pas loin de chez elle pour quelques mois. Je ne suis pas allĂ©e la voir, je pensais qu’elle n’en aurait eu aucune envie de toute façon. Un jour son gardien a dĂ©barquĂ© avec un message. “Ta grand-mĂšre te fait dire que quelle qu’ait Ă©tĂ© la faute qu’elle a commise, elle demande pardon.”Je n’ai pas attendu la fin du message. J’ai sautĂ© sur une moto et je suis allĂ©e immĂ©diatement demander pardon. Le message Ă©tait clair. Comme on dit chez moi, “j’étais morte en guerre”. Elle m’a accueillie avec un sourire narquois. “Donc tu es Ă  YaoundĂ© ?” Une femme qui venait de me faire parvenir une menace Ă  peine voilĂ©e ! Je me suis immĂ©diatement confondue en excuses, prĂȘte Ă  pleurer s’il le fallait pour qu’elle oublie ce qu’elle considĂ©rait comme un cet effet que faisait ma grand-mĂšre Ă  tout le monde. Il ne fallait pas la contrarier. Encore moins l’énerver. Ses frasques seront racontĂ©es encore longtemps, chacune plus Ă©tonnante que les rirai encore longtemps en pensant Ă  ma grand-mĂšre. La dame ne faisait rien de conventionnel. Elle s’était achetĂ©e un pick up, et exigeait de voyager dans un fauteuil en rotin Ă  l’arriĂšre, dans la benne couverte d’une bĂąche. Qui fait ça ? Comment pleurer lorsqu’on y pense ? Une vieille dame traversant tout YaoundĂ© dans un fauteuil en rotin Ă  l’arriĂšre d’un pick up ?VoilĂ  comment je me souviens d’elle. La derniĂšre fois que je l’ai vue, elle m’a toisĂ©e en me disant que non seulement je venais chez elle sans prĂ©venir, mais en plus je venais Ă  une heure tardive ! Si j’étais venue plus tĂŽt j’aurais pu lui faire les ongles et les cheveux ! C’était l’annĂ©e ne crois pas qu’elle ait pensĂ© Ă  moi sur son lit de mort, encore moins Ă  la maniĂšre dont je me serais souvenue d’elle. Elle avait certainement d’autres chats Ă  fouetter, et des arriĂšre-petits-enfants Ă  embrasser. Je ne pense pas, vu la relation distante que nous avions, qu’elle aurait pu imaginer que j’ai des souvenirs d’elle. Elle a dĂ» oublier son vacarme ce soir-lĂ , dans ce bar-lĂ . Pourtant je m’en souviens, moi, le cƓur rempli d’orgueil. J’ai eu une grand-mĂšre atypique !Alors non, la maniĂšre dont on se souviendra de moi quand je mourrai n’a pas d’importance pour moi, car je n’ai et n’aurai absolument aucune influence sur les souvenirs des gens. Ce dont j’ai Ă©tĂ© fiĂšre fera peut-ĂȘtre la tristesse de ceux qui me sont chers. Ce que j’ai dĂ©testĂ© fera peut-ĂȘtre leur orgueil. Ce que j’ai dĂ©laissĂ© sera peut-ĂȘtre leur hĂ©ritage. Ce Ă  que je me suis accrochĂ©e n’aura peut-ĂȘtre aucune valeur pour chose est sĂ»re, ils se souviendront de mon nom. Anne Marie C. ; Anna M. Ce que la majoritĂ© ne saura sans doute pas, c’est que ce nom n’a jamais vraiment Ă©tĂ© le mien. Il a appartenu Ă  une femme bien plus admirable que moi, qui a marquĂ© toute une Ă©poque Ă  travers des gĂ©nĂ©rations au sein de sa famille et mĂȘme au-delĂ . Ils ne sauront pas qu’il m’a juste Ă©tĂ© prĂȘtĂ©, dans l’espoir que je serais aussi mĂ©morable qu’ mon nom est Befoune et j’ai perdu ma grand-mĂšre. Applaudissez pour cette histoire si vous l’avez aimĂ©e. Applaudissez quand mĂȘme si ce n’est pas le cas. J’ai besoin d’encouragements. Vraiment.

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