Quelques jours avant sa mort, Brenda Schmitz, mĂšre de quatre enfants, donne deux lettres Ă son meilleur ami, qu'elle lui demande d'ouvrir quand son mari aura refait sa vie...Brenda Ă©tait une femme surprenante. Sentant que son combat contre le cancer des ovaires qui la ronge est perdu, elle dĂ©cide d'organiser une derniĂšre surprise pour ses proches. En 2011, la jeune mĂšre de quatre garçons sait que sa fin est proche. Elle rĂ©dige alors deux courriers qu'elle remet Ă son meilleur ami. Une seule consigne ne rien dĂ©voiler tant que son mari n'aura pas refait sa vie. Le temps passe et efface peu Ă peu la douleur de la perte de cet ĂȘtre cher, que tous apprĂ©ciaient tant. David, l'Ă©poux Ă©plorĂ©, finit par retrouver l'amour avec Jayne, trois ans aprĂšs le dĂ©cĂšs de Brenda. Jayne Ă©lĂšve seule ses deux enfants. "J'avais peur de m'installer avec lui, peur que ce ne soit trop tĂŽt pour avait beau me rassurer, je ne voulais pas prĂ©cipiter les choses." Emplie de doute, mais avec un amour sans limite pour les quatre garçons de David et Brenda, elle emmĂ©nage tout de mĂȘme avec le nouvel homme de sa vie. "C'est alors que sont arrivĂ©es les lettres de Brenda. InstantanĂ©ment, toutes les angoisses que j'avais pu avoir ont Ă©tĂ© balayĂ©es."Le moment est venu pour l'ami de Brenda de mettre en Ćuvre sa derniĂšre demande. Il adresse les deux courriers Ă une Ă©mission de tĂ©lĂ©, rĂ©putĂ©e pour rĂ©aliser les vĆux des tĂ©lĂ©spectateurs au moment de NoĂ«l. La premiĂšre lettre est destinĂ©e Ă Jayne, la seconde Ă David, qui raconte "La production m'a tĂ©lĂ©phonĂ© pour me dire que j'avais reçu une lettre d'une personne qui voulait m'offrir un souhait. J'ai demandĂ© de qui il s'agissait et ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient pas me le dire au tĂ©lĂ©phone et qu'il fallait que je vienne."A la lecture des mots de sa dĂ©funte Ă©pouse, David est sous le choc"Tous ces vĆux qu'elle demandait Ă l'Ă©mission, c'Ă©tait magnifique, mais j'avais beau tourner dans tous les sens ce que je lisais, savoir que c'Ă©tait Brenda qui avait rĂ©digĂ©, tout cela me paraissait juste impossible." MalgrĂ© tout, David se rend compte que ce n'est pas si Ă©tonnant "Depuis qu'elle a disparu, c'est comme si elle m'envoyait des signes pour me montrer qu'elle est toujours prĂšs de nous." Et la surprise ne s'arrĂȘte pas lĂ , car l'autre lettre est Ă l'attention de Jayne. "David m'a demandĂ© de le rejoindre. Et, quand j'ai lu, j'ai Ă©clatĂ© en sanglots. Brenda me remerciait de prendre soin de ses enfants, et surtout d'apporter au petit dernier, Max, tout l'amour d'une mĂšre. Elle finissait en disant qu'elle m'aimait, qui que je sois." Jayne est en larmes. Pour la remercier, Brenda a demandĂ© Ă l'Ă©mission d'offrir Ă cette nouvelle mĂšre pour ses quatre enfants "la meilleure journĂ©e de soins possibles dans un spa de luxe oĂč elle passerait la journĂ©e la plus incroyable de sa vie. Il faut qu'elle sache que j'apprĂ©cie son investissement auprĂšs des miens". Ensuite, elle a souhaitĂ© que David, Jayne et les enfants partent en voyage, "de ceux qui laissent des souvenirs toute votre vie", a-t-elle prĂ©cisĂ©. Enfin, la jeune mĂšre disparue n'a pas oubliĂ© l'Ă©quipe mĂ©dicale qui l'a accompagnĂ©e au seuil de sa vie "Donnez-leur une nuit pleine de musique, de boissons, de nourriture, de fĂȘte, pour tout ce qu'ils font chaque jour pour les malades atteints du cancer." Ce que l'Ă©mission de tĂ©lĂ©vision s'est empressĂ©e de faire, laissant sans voix, et mĂȘme en larmes, non seulement les mĂ©decins et les infirmiĂšres, mais aussi le public et les tĂ©lĂ©spectateurs. Et c'est Ă Disney World, en Floride, que les huit membres de la famille recomposĂ©e ont pu exaucer les derniers vĆux de Brenda, sa prĂ©sence Ă jamais gravĂ©e dans leur article est paru dans Closer C'est leur histoire n° 16Jen'ai pas perdu ma mĂšre mais derniĂšrement la vie a fauchĂ©e une amie proche de la famille qui s'avĂšre Ă©galement une collĂšgue de travail . Un accident bĂȘte de moto, mauvais calcul de distance de freinage et hop la vie l'a fauchĂ©e entiĂšrement. Donc je vis un deuil diffĂ©rent mais un deuil et au travail on nous a renseignĂ© sur les Ă©tapes du deuil. Il est normal que tu ne pleures Ce jeudi 11 aoĂ»t, Jean-Luc Reichmann a annoncĂ© une triste nouvelle Ă ses fans sur son compte Twitter, la disparition de sa mĂšre, Josette. Maman, aujourdâhui je pleure », a indiquĂ© le prĂ©sentateur des 12 coups de midi. Et dâajouter, non sans Ă©motion mon cĆur ne brille plus, le tien sâest Ă©teint ». Lâanimateur de 61 ans a ensuite rĂ©vĂ©lĂ© que sa maman Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ©e ce dimanche 1er aoĂ»t. Jean-Luc Reichmann en deuil sa mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e Je tâaime fort tu sais Maman et je sais que lĂ oĂč tu es depuis dimanche, tu veilles sur nous », a-t-il Ă©crit avant dâĂ©voquer son papa, Peter, dĂ©cĂ©dĂ© en 2016 Ă lâĂąge de 83 ans. Ce soir, ta place sera vide Ă la belote, car tu es partie rejouer avec Papa Une drĂŽle de vie ». Ensemble vous nous avez appris Ă donner, Ă partager, Ă transmettre, Ă travailler, Ă nous battre dans le respect, Ă rire, Ă rassembler, Ă tout se dire , Ă ĂȘtre fort et loyal mais surtout sincĂšre », sâest-il Ă©mu sur Instagram. Maman đ€ Aujourdâhui je pleure, mon cĆur ne brille plus, le tiens sâest Ă©teint. Je tâaime fort tu sais Maman et je sais que lĂ oĂč tu es depuis dimanche, tu veilles sur Maman,merci pour tout ce que tu as fait pour nous. Embrasse fort Papa đ Ton fils ⊠pour la vie â Jean-Luc Reichmann JL_Reichmann August 11, 2022 Ce sentiment insupportable du manque de toi » Je vais essayer de continuer le chemin que tu as tracĂ©, celui de la magie de la vie que tu nous as ouvert avec Papa, mais avec ce sentiment insupportable du manque de toi, de ta voix au quotidien, de ton regard si malicieux et si complice, de ta prĂ©sence si charismatique », aât-il poursuivi. Merci Maman, merci pour tout ce que tu as fait pour nous. Embrasse fort Papa », a conclu son fils pour la vie » aprĂšs avoir publiĂ© trois Ă©mouvants clichĂ©s de sa mĂšre. A lire Ă©galement Jean-Luc Reichmann Les 12 coups de midi au secours dâun cĂ©lĂšbre candidat Tu mâas traitĂ© comme un prince » Les 12 coups de midi les internautes choquĂ©s par une question de Jean-Luc Reichmann, ça mĂ©rite une censure » Jean-Luc Reichmann victime dâun terrible accident de moto, son visage mĂ©connaissable » Mort de Josette Reichmann les internautes bouleversĂ©s Sur le premier, Josette Reichmann apparaĂźt tout sourire, ses mains arborant de trĂšs belles bagues placĂ©es devant ses yeux. Sur le second clichĂ©, on la retrouve aux cĂŽtĂ©s de son mari Peter Reichmann, dont le regard nâest pas sans rappeler celui son cĂ©lĂšbre fils. Enfin, la derniĂšre photo montre un Jean-Luc Reichmann visiblement trĂšs heureux, la tĂȘte dĂ©licatement posĂ©e sur celle de la premiĂšre femme de sa vie. Des souvenirs de famille qui ont bouleversĂ© les internautes qui ont Ă©tĂ© nombreux Ă lui prĂ©senter leurs condolĂ©ances. BonjourZazou, Pour ne pas compliquer la situation avec ta mĂšre, dis que tu frĂ©quentes un copain et tu souhaites te protĂ©ger au cas oĂč. Tu as fait confiance Ă ta belle-mĂšre, Ă toi de voir si un jour elle gardera le secret. C'est ton intimitĂ© mais protĂ©gez vous et faites le test de dĂ©pistage contre les IST. Commenter.
Certes, c'est encore un livre de Nathalie Rykiel sur sa "mĂšre-veille", comme elle dit l'irrĂ©sistible Sonia. Mais c'est un livre trĂšs spĂ©cial. Un attrape-cĆurs. Presque cinq ans aprĂšs la mort de la crĂ©atrice, sa fille a ouvert les tiroirs dans lesquels elle a depuis toujours enfoui les dessins "d'amour au jour le jour" que sa mĂšre semait "comme des petits cailloux pour [la] garder, pas pour [la] perdre". Cela donne "OĂč es-tu ? Maman" ; "Je ne sais pas oĂč tu es" ; "Viens me voir. I need you. Maman" ; "Je me repose mais dĂ©jĂ je m'ennuie de toi ma fille" ; "Tu dĂ©jeunes avec moi? Maman" ; "Dis-moi des mots d'amour. Maman", et encore et encore et encore. Dans l'introduction, la fille apostrophe la mĂšre "Je passais Ă mon bureau, j'arrivais chez moi, je partais en voyage, j'ouvrais ma valise et tu Ă©tais passĂ©e me voir⊠Tu n'avais pas nĂ©cessairement quelque chose Ă me dire ou Ă me demander, mais tu me cherchais et tu avais laissĂ© une trace. Ta trace." Maman dĂ©vorante. Flamboyante. Aimante. Rykiel a conservĂ© toutes ces "traces". "Comme des talismans", Ă©crit-elle. Aujourd'hui elle ne se contente pas de les partager avec nous ; elle rĂ©pond Ă chaque dessin, en jouant, oui, en jouant, avec les mots, avec l'amour et avec la mort. La force de ce dialogue lui permet de triompher de l'histoire particuliĂšre pour capturer les intonations et autres vibrations universelles de la "langue maternelle"."Il y a des gens qui m'ont dit que si je voulais ĂȘtre Ă©crivain, il fallait que j'Ă©crive un roman. Je trouve ça tellement bĂȘte."On est allĂ©e visiter Nathalie Rykiel "Ă cĂŽtĂ© de la plaque", comme elle le dit dans les derniĂšres pages. La plaque celle de l'hĂŽtel particulier du 60, rue des Saints-PĂšres Ă Paris, sur la façade duquel il est sobrement Ă©crit "Ici vĂ©cut Sonia Rykiel de 1971 Ă 2016". Ici vit encore sa fille. Elle ouvre la porte en boitillant, une vilaine douleur dans la jambe dont les infiltrations ne sont pas venues Ă bout, "il fallait que ce soit maintenant, pour la sortie de ce livre, comme par hasard", elle soupire, puis sourit. Autour d'elle dans ce salon velourĂ© grandement chaleureux, la couleur est partout, mais sur elle l'ancienne dirigeante du groupe Sonia Rykiel ne porte que du noir, exceptĂ© aux pantoufles en velours vert canard rehaussĂ©es d'un rectangle de strass se marient plus que parfaitement avec le camaĂŻeu turquoise de la moquette. Mais attention ce n'est pas parce qu'elle ne laisse rien au hasard, et surtout pas le bon goĂ»t, qu'elle chasse le naturel. "Je veux le naturel", Ă©crit-elle. Elle le dĂ©busque, vous interroge sur l'essentiel, c'estâĂ -dire votre maman, "et aprĂšs j'arrĂȘte de vous poser des questions", promet-elle ; elle ne tient pas cette promesse. "Le truc qui m'intĂ©resse le plus dans la vie, c'est l'Ă©motion", nous dit-elle. Au cas oĂč on n'aurait pas votre sixiĂšme livre sur la question de la transmission, de la famille, de la maternitĂ©. Pensez-vous que ce soit un sujet ÂinĂ©puisable?Pas vous? Il y a des gens qui m'ont dit que si je voulais ĂȘtre Ă©crivain, il fallait que j'Ă©crive un roman. Je trouve ça tellement bĂȘte. Ăa m'a Ă©nervĂ©e. Peut-ĂȘtre que je ferai trente livres sur le sujet de la transmission. Ce qui compte, c'est d'ĂȘtre au cĆur de soi-mĂȘme. Quand il y a dix ans je suis arrivĂ©e dans le milieu de l'Ă©criture avec le statut de femme de mode, les gens ont dit c'est quoi cette femme de mode qui Ă©crit? Et les gens de la mode ont dit c'est qui celle-lĂ qui se prend pour une intello? [Elle rit.]Vous dĂ©diez ce livre Ă toutes les mĂšres et Ă toutes les filles. ÂPourtant, votre mĂšre n'est pas exactement comme toutes les mĂšresâŠElle Ă©tait exceptionnelle. Mais plus on touche Ă l'intime et plus les autres se retrouvent. Au dĂ©but, le livre avait pour titre Langue maternelle. Mais j'avais envie d'un talisman. Je pense que ce livre peut aider. On a besoin de porte-Âbonheur. J'ai mis tout l'amour, toute la complexitĂ©, toutes les ambivalences de la relation mĂšre-fille. Je l'ai dĂ©diĂ© aussi Ă ma premiĂšre petite-fille, qui a 7 mois."Ce livre, je ne l'aurais pas fait il y a cinq ans, quand ma mĂšre est morte"Encore une fille! Alors que vous avez trois fillesâŠC'est dĂ©ment, hein? Pourquoi j'ai eu envie de transmettre cette aventure de femmes? C'est peut-ĂȘtre parce que cet enfant est nĂ© et que c'est encore une fille⊠Ce livre, je ne l'aurais pas fait il y a cinq ans, quand ma mĂšre est morte. Ces dessins, je les ai depuis trĂšs longtemps. Pourquoi maintenant? [Elle feuillette le livre, ses yeux se mouillent.]DĂšs les premiĂšres pages, vous ÂĂ©crivez "T'avoir comme mĂšre, c'est la plus grande chose qui me soit arrivĂ©e."Ma mĂšre est la rencontre la plus importante de ma vie. Et je ne suis pas elle, je suis devenue moi. C'est un vrai chemin. On m'a souvent dit "Pourquoi tu ne t'en vas pas?" Ce qui m'intĂ©ressait, c'est de trouver ma place Ă l'intĂ©rieur, pas dans la rupture. ForcĂ©ment, ça a pris beaucoup plus de temps. Ă la fin de sa vie, la maladie terrifiante qu'elle a eue a fait que ma mĂšre est devenue ma fille, elle est devenue mon enfant puis mon bĂ©bĂ©, et ça c'est une expĂ©rience hallucinante. Aujourd'hui, il y a une chose absolument certaine je la porte en moi. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle prenait beaucoup, beaucoup de place. Sur un dessin, elle Âgriffonne "Laisse-moi Âpasser!" Sur un autre "Pense Ă moi. Maman" C'est quand mĂȘme extraordinaire! Jamais je ne dirais ça Ă mes filles!Qu'est-ce qu'elles pensent de ce livre, vos filles?Elles ont Ă©tĂ© incroyablement Ă©mues. Personne n'avait vu ces dessins, pas mĂȘme elles. Pas parce que je les cachais. Juste parce que je ne les ai jamais Ă©crit ce livre pour pouvoir rĂ©pondre Ă votre mĂšre? Et notamment ceci, que vous Ă©crivez "Laisse-moi la place"?J'abuse un peu, je joue avec elle. Il y a un dessin que personne ne peut comprendre, mais j'adore ne pas donner toutes les clĂ©s "Je t'ai apportĂ© le monde. Maman". On se dit que ce n'est pas possible, cette mĂšre qui dit ça. Et moi je m'en sers pour me moquer un peu d'elle en rĂ©pondant "Tu vois grand, maman!" La vĂ©ritĂ©, c'est qu'elle m'avait apportĂ© le journal Le que vous jouez aussi quand elle vous dit, dessin comme toujours Ă l'appui "Ne mets pas ta fourrure, j'ai la mienne. Maman", et que vous rĂ©pondez "Je mettrai ma fourrure si je veux. Tu n'es pas ma meilleure amie, tu es ma mĂšre, non, maman?"Ăa, c'est absolument authentique ! Elle proposait des cours de mystĂšre Ă mes copines pour qu'elles deviennent mystĂ©rieuses comme elle. Faut quand mĂȘme le faire! [Rire.] Ma mĂšre pouvait tout se permettre. C'est en la regardant vivre que j'ai compris que tout Ă©tait possible."La souffrance et la jouissance c'est comme ça qu'on avance"Vous livrez son conseil en matiĂšre de dĂ©marche "Les pieds lĂ©gĂšrement en dehors chĂ©rie, rien de pire qu'en dedans, une femme qui marche en dedans c'est terrible, c'est petit, pas gĂ©nĂ©reux, pas sexy, cul serrĂ©."Le pire, c'est qu'elle avait raison! On ne fait pas que pleurer, dans ce livre ; on rit aussi!Ne trouvez-vous que c'est dur d'ĂȘtre une mĂšre?Oui, mais c'est quand mĂȘme la plus belle chose du monde. J'aime l'histoire de la femme qui va consulter Freud "Docteur, je n'y arrive pas avec mon enfant, est-ce que je dois faire ci, est-ce que je dois faire ça?" Il lui a rĂ©pondu "Faites comme vous voulez, de toute façon ce sera mal." L'autre truc qui m'a beaucoup aidĂ©e et apaisĂ©e en tant que mĂšre, dont je parle dans le livre le concept de "la mĂšre suffisamment bonne" du psychanalyste Donald Winnicott, the good-enough mother. Je pense que ce que les parents doivent Ă leurs enfants, c'est d'essayer de leur donner un sentiment de profonde sĂ©curitĂ© sur l'amour qu'ils leur vous, vous ĂȘtes-vous sentie en sĂ©curitĂ©?Heuuuuuuuuu⊠Ce qui m'a portĂ©, c'est la certitude de l'amour de ma mĂšre. Elle m'a dit que c'Ă©tait moi qu'elle prĂ©fĂ©rait au monde, mĂȘme si elle a dit la mĂȘme chose Ă mon frĂšre ; c'est lĂ oĂč elle Ă©tait extrĂȘmement maligne, ma Ă©prouvĂ© le sentiment d'abandon?Vous y allez fort! Je n'en ai jamais parlé⊠Quand ma mĂšre a quittĂ© mon pĂšre, elle avait un amant, il Ă©tait trĂšs malheureux et il a Ă©tĂ© trĂšs trĂšs dur avec elle, pendant un moment il lui a dit que soit elle renonçait, soit c'est lui qui gardait les enfants. Ăa ne m'a pas Ă©tĂ© dit mais je sais qu'elle a essayĂ©, elle est partie une semaine. Pendant cette semaine-lĂ , j'ai compris qu'elle allait voir si elle pouvait vivre sans nous. Je devais avoir 11 ans. C'Ă©tait une femme qui ne cĂ©dait pas, ma mĂšre, une puissante, donc le chantage ce n'Ă©tait pas pour elle. Elle est revenue trĂšs trĂšs vite. Mais je pense que j'ai senti qu'il y avait un risque qu'elle m'abandonne. En tout cas, je me raconte cette histoire-lĂ . Comme je le dis dans le livre, "la souffrance et la jouissance c'est comme ça qu'on avance". La vie, ce n'est que ça."Ăa", c'est l'intensitĂ©?Oui. J'adore ĂȘtre exaltĂ©e. Je fais en sorte que ma vie soit le plus exaltante possible. Ce qui m'intĂ©resse, c'est de dĂ©crocher la lune. [Sa main caresse la nappe, comme si elle voulait la lisser.] J'ai besoin de me frotter Ă l'autre. C'est pour ça que c'est trĂšs difficile pour moi de ne pas se frotter en ce moment⊠J'ai un trĂšs grand plaisir Ă ĂȘtre sur Instagram. C'est un partage quotidien, crĂ©atif, je sais que c'est dangereux et addictif mais ça me stimule de pouvoir partager avec les gens. Pendant le confinement, je faisais des Instagram live tous les jours Ă 16 heures, je lisais des extraits de mes livres ou des livres des autres qui ont comptĂ© dans ma vie. [Elle nous montre sur son smartphone un extrait oĂč elle lit un passage de La Cuisine de Marguerite oĂč elle singe Marguerite Duras.] J'adore lire Ă voix haute. Pour moi, Ă©crire, c'est une voix.
LemĂ©decin n'est pas trĂšs optimiste et l'Ă©tat de ma grand-mĂšre nĂ©cessiterait des examens mĂ©dicaux que nous ne voulons pas lui faire subir vu on Ăąge et son Ă©tat (elle n'en souffrirait que d'avantage). Mon oncle a Ă©tĂ© la voir et d'aprĂšs lui, elle ne reconnait pas les gens qui l'entourent. Ăa fait plusieurs mois que je ne l'ai pas vue mais j'hĂ©site Ă aller la voir demain. En ï»żPremier message deces de ma mere et comment reagir 0 PostĂ© le 12 mars 2002 par DCF__2050 Bonjour, j'ai 24 ans et ma mere est decede il y a deux semaines. Apres trois mois d'hopital, et une periode de trois semaines ou tout allais nettement mieux tout a rechute, et puis la fin .... A part au moment de la messe d'enterrement, je n'ai pas eu une larme. Je ne realise pas ce qui c'est passe je crois. Trop de monde autour de moi me derangent, et je n'ai plus envie de sortir etc ... Les reactions aussi que j'ai sont que "j'ai le droit" de ceci ou cela car j'ai vecu cet evenement. Ainsi je suis deja arrive regulierement en retard au boulot, suis parfois desagreable avec des gens sans raisons, ai des reactions que j'avais pas avant etc ... car j'ai bien ce droit non... Ces idees me font peur, et souvent je les refoullent. Il y a t-il des autres personnes qui ont deja eu ces reactions ? Et aussi j'imagine que je vais bien realiser un jour ou l'autre et je fonderais en larmes, mais quand ??? Merci de votre patience pour la lecture, et de vos reactions nombreuses. Messages rĂ©cents Les larmes sont le cheminement de l'acceptation de la vie telle 16 PostĂ© le 9 novembre 2014 anonymement En rĂ©ponse Ă Pour HuUuB 14 par DCF__2858 Bonsoir, Je viens de perdre ma MĂšre il y a trois jours. Je pense que chacun Ă une souffrance diffĂ©rente; Pour moi il n'y a pas d'agressivitĂ© mais plutĂŽt une telle dĂ©chirure et donc larmes Ă cette annonce et je me suis plongĂ© dans l'action. Celle de retrouver mon PĂšre Ă lâhĂŽpital oĂč elle est dĂ©cĂ©dĂ©e. Celle de le soutenir par ma prĂ©sence et dans notre souffrance terrible. Celle de se plonger dans les formalitĂ©s funĂ©raires. Celle de me recueillir dans le funĂ©rarium oĂč elle repose encore. Celle de prĂ©parer sous word puis imprimĂ©sla CĂ©lĂ©bration de L'Adieu Ă ma MĂšre. chĂ©rie..., et tout se qui se rattache Ă cet Ă©vĂšnement douloureux! Ma souffrance, votre souffrance sont les mĂȘmes mais pour moi il n'y a pas d'agressivitĂ©, mais je suis d'accord avec votre trĂšs belle phrase en fin de post Les larmes sont le cheminement de l'acceptation de la vie telle qu'elle se prĂ©sente. Alors j'ai envie de vous dire soyons fort par hommage nos MĂšre et garder courage. Elles vivent en nous ;- je te comprends huUbb 15 PostĂ© le 10 fĂ©vrier 2004 par DCF__0986 inquiete toi pas moi je nai pas vraiment pleurer au deces de mon pere mais apres jai pleurer comme une folle sa va sortir quand tu va etre prete n est pas peur et force toi sutout pas sa va sortir tout seule Pour HuUuB 14 PostĂ© le 23 janvier 2004 par DCF__2858 On m'a rĂ©pĂ©tĂ© une chose que je ne pouvais plus supporter seul le temps arrangera les choses. J'Ă©tais Ă©coeurĂ©e qu'on me le dise, mais c'Ă©tait vrai. Tu peux lire sur ces discussions ma petite histoire ''dĂ©cĂšs de ma mĂšre''. Je peux te dire pour ma part que ma rĂ©action a Ă©tĂ© semblable Ă la tienne. On est convaincu que ce qu'on vit est si difficile que personne ne peut comprendre, et c'est le cas souvent. Alors la frustration de l'incomprĂ©hension, frustration de voir que la vie continue, que des gens rient et ont du plaisir alors qu'on a si mal... effectivement, ĂȘtre agressif, ne pas se reconnaitre, se trouver un peu bizarre.... tout ca est normal. Et c'est long Ă partir. J'ai Ă©tĂ© ainsi au moins un an. Mais plus le temps passait, plus je me reconnaissais un peu... Et petit Ă petit, je me suis donnĂ©e le droit de pleurer si j'avais de la peine. Et parfois, c'Ă©tait simplement une image banale vue Ă l'Ă©picerie, une pub Ă la tĂ©lĂ©, une chanson, une caresse d'un ami, voir une ambulance passer Ă vive allure.... et quand ma peine venait Ă la surface, je la sortais. Parfois c'Ă©tait long avant de fermer le robinet. Mais je me disais qu'enfin, je redevenais normale, humaine. Les larmes sont le cheminement de l'acceptation de la vie telle qu'elle se prĂ©sente. Bonne chance bonjour 13 PostĂ© le 22 janvier 2004 par DCF__3220 j'ai 25 ans ma mĂšre est dĂ©cĂšdĂ© il a une semaine et j'ai un sentiment de vide en moi, un genre de besoin interrieur mais tout comme toi presque pas de larme son se qui me fait le plus peur c'est de rester seul ....avec mes pensĂ©e. Je te dirais que sa va etre mieux tantot mais je ne peux pas le savoir moi meme donc j,te dit reste forte et bien avance dans la vie quand on a eu une mere qui c'est battu pour vivre se qui vaut vraiment la peine c'est de se battre pour continuer. ta rĂ©ponse 12 PostĂ© le 3 novembre 2003 par DCF__7214 Sylvain un grand merci pour m'avoir fait partager ton est sure que l'on va devant les tribunaux, de toute façon, tout est bien prĂ©parer, on a le dossier mĂ©dicale de ma mĂšre et on va avoir l'avis de 3 mĂ©decins amis de mon pĂšre...on a un avocat spĂ©cialiste dans la santĂ©...on ne va rien laisser au hasard, ma mĂšre le mĂ©rite bien !il y a en moi un sentiement de vengeance... et tant qu'il ne sera pas rĂ©glĂ© , mon deuil ne sera pas entiĂšremment fait... Ă bientĂŽt ninif se dĂ©fendre 11 PostĂ© le 3 novembre 2003 par DCF__6306 Bonjour ninif, Ce complĂ©ment a mon message prĂ©cĂ©dent pour te dire de tenir compte d'une Ă©ventuelle action en justice ,il sera important des lors de noter les faits ,les dates,les heures ,Ă©changes entre mĂ©decins ainsi des noms afin de pouvoir etre prĂ©cis s'il y a dĂ©bat juridique. a toi, Sylvain. injuste 10 PostĂ© le 2 novembre 2003 par DCF__6306 Bonjour ninif, C'est bien triste ce qui t'est douleur est tres grande ,colĂšre et chagrin ,je comprends !Brutalement et injustement j'ai perdu aussi perdu ma mĂšre il y a trois ans et pointe la responsabilitĂ© a l'encontre des vie est difficile aujourd'hui tant je voudrais agir,trouver le bon chemin pour le faire , mais suis souvent confrontĂ© a de fortes esprit de vengeance ,de haine et finalement la culpabilitĂ© de ne savoir dĂ©fendre mon opinion placent le frein au bon sens . Que faire?A mes yeux ,nous ne pouvons plus rien changer a la situation ,nous sommes obligĂ©s de l'accepter. Il s'agit de toi de nous en premier lieu ,de notre vie future .Notre mere est en nous ,n'est ce pas la ,le plus bel hĂ©ritage qu'elle nous a donnĂ©! Se protĂ©ger est selon moi tres important !En effet ,ma famille, m'a rejetĂ© et fait de mauvais coups suite a mes raisonements sur les soins apportĂ©s a ma maman . Trouver aujourd'hui les moyens pour nous accĂ©der a la ce qui me concerne ,j'ai choisi d'apprendre plusieurs nouvelles langues,de chercher des domaines reliĂ©s a la crĂ©ativitĂ©. Ce ne sera facile!Personellement je tombe et n'ai plus du tout envie de me relevĂ© . Mais aimerait elle ces sentiments ,ce dĂ©sespoir? A toi,ninif, Sylvain. ma mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e brutalement et injustement 9 PostĂ© le 29 octobre 2003 par DCF__7214 le 7 octobre dernier mes parents ont Ă©tĂ© victimes d'un accident de la route, encore un jeune fou dans sa voiture trafiquĂ©e de partout qui roulait trop vite sur chaussĂ©e glissante Ă perdu le contrĂŽle de son vĂ©hicule. RĂ©sultat, mes parents sont allĂ©s aux urgences...ma mĂšre Ă©tant dans un Ă©tat plus critique a Ă©tĂ© transportĂ© dans un hĂŽpital diffĂ©rent de celui de mon pĂšre a Ă ce jour, le sternum de Ă ma mĂšre, elle avait un problĂšme au cervicale... et Ă©galement Ă l'estomac sauf que les mĂ©decins n'ont pas vu quelle avait commencĂ© Ă faire une Ă©moragie interne... alors quelle s'en plaignait...AprĂšs tous les examens fait, tout allait bien selon eux...5 heureus aprĂšs elle faisait un arrĂȘt cardiaque suite Ă une double rupture de la rate causĂ©e par cette Ă©moragie.... elle est dĂ©cĂ©dĂ©e Ă 4h30 du matin le 8 octobre 03 , moi je souhaitais lui parlĂ© le matin. A 8h , je l'ais donc appelĂ©.... personne ne l'a trouvĂ© ... puis aprĂšs 5 minutes d'attente, j'ai enfin eu un mĂ©decin qui m'a expliquĂ© dans son jargon la situation.... ils n'ont pas fait le nĂ©cessaire pour nous joindre... c'est inadmissible.... les hĂŽpitaux reconnaissent avoir faitune double erreur de diagnostic.... que faire quand tout se passe aussi rapidement et aussi injustement.... quand celui qui roulait trop vite n'a rienquand les mĂ©decins qui se sont trompĂ©s excercent toujours comme si ne rien Ă©tait..... et quand je me retrouve Ă cause de tout ces gens sans ma mĂšre... qui me manque??? Maman c dure sens toi 8 PostĂ© le 2 juin 2003 par DCF__1879 le 16avril fu le plus horrible jours de ma vie.. Un ami me telephone pour me demander des nouvelles de ma mere lui qui la voyais tous les jours je lui dit no je trouve pas sa normale je n'est plus eut de nouvelles d'elle depuis preske 2 jours lui aussi ... Alors je lui dit viens ont va se rejoindre la et ont va voir ce qu'il ce passe il me dit d'accord c la que j'arrive a sont appartemant avec mon petit ami tom et qu'il y avais pleins d'amis a moi devant chez elle je dit a keck un de mes amis monte sur le toi voir si elle est pas la va part la balcon et me dit daccord attend je reviens ou va allez voir apres elle nous tracassez entandent sont chien criĂ©e a la mort... C'est la que keck voie ma mere inanimĂ©e dans le fauteuil et me demande s'il doit cassez la vitre pour voir ce qu'il as vu qu'elle ne repondais pas c la que keck a cassez la vitre est entrĂ©e et a ouvert la porte et c la que je suis monter que jai vu ma mere mauve de tous sont corps dans sont fauteuille je l'ai prise dans mes bras et je lui ai dit aurevoir maman puis je ne voulais plus la quittĂ©e mon copain et revenu me chercher et je ne voulais plus partire je hurlai maman maman maman... Si j'explique mon histoire c parsqu'un maman qui decede d'un arret cardiaque et d'une crise d'epilepsie c tres dure surtous kand ont na meme pas 15 comme moi c trops dure elle me manque et j'ai peur de pas arriver a encaisser le shock!!!Aurore et merci de mavoir ecouter.... DĂ©cĂšs de ma mĂšre 7 PostĂ© le 23 dĂ©cembre 2002 par DCF__2858 Salut Ă toi. J'ai perdu ma mĂšre par un cancer alors que j'avais 16 ans. J'en ai 33 maintenant, et je peux te dire que le deuil se vit au jour le jour. Si tu Ă©tais attachĂ© Ă elle, personne ni rien remplira un jour le vide que sa mort a causĂ©. Je me remets prĂ©sentement d'un burn-out car je me suis dĂ©libĂ©rĂ©ment donnĂ© Ă mon travail. Pour oublier quoi??? Je sais maintenant, aprĂšs thĂ©rapie avec une psychologue que le deuil de ma mĂšre n'Ă©tait pas terminĂ©. Moi aussi j'ai trĂšs peu pleurĂ©, car je me retrouvais seule avec mon pĂšre. Il avait tellement de peine Ă l'Ă©poque que je ne pouvais me permettre de pleurer. Alors je me suis oubliĂ©e et ce, sur divers points. L'oublie de soi-mĂȘme Ă travers le travail est une façon de fuir sa peine. Il y en a qui boit, d'autres deviennent collĂ©riques... chacun sa façon. Alors il faut prendre le temps de pleurer, de parler de sa mĂšre Ă la famille ou Ă de bons amis, parler de notre frustration, l'exprimer, sortir cette colĂšre... Puis finalement se retourner vers soi-mĂȘme qui sommes une continuitĂ© de cette personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Elle sera ainsi Ă©ternelle sur cette terre. Lorsque tu regarderas les flocons de neige, un coucher de soleil, un moment qui te rend heureux, prends ce moment et offre-le Ă ta peine. Deviens une bonne mĂšre pour toi en te soignant, en prenant le temps de vivre avec un sourire. Ainsi tu seras plus heureux, et elle te regardera de lĂ -haut et elle sera heureuse pour toi. Dis toi qu'elle a vĂ©cu pour vivre sa vie qui Ă©tait son tracĂ©. Prend la suite de cette voie et continue-la avec sĂ©rĂ©nitĂ©. Une chose est certaine, elle te manquera toujours. Demande aux personnes qui ont vĂ©cu quelque chose de semblable et elles te rĂ©pondront la mĂȘme chose. C'est la vie qui est ainsi. Bonne chance dĂ©cĂšs de ma mĂšre 6 PostĂ© le 24 octobre 2002 par DCF__2549 Orphelin de pĂšre Ă 8 ans j'ai perdu ma mĂšre cette annĂ©e en mai j'ai 28 ans j'ai versĂ© des larmes remontĂ© la pente, descendu au fond du trou puis remontĂ©. Ma famille a exercĂ© une pression importante pour que je quitte mon amie avec qui j'Ă©tais depuis 2 ans et demi car mamam ne me sentait pas heureuse avec elle. elle avait peut ĂȘtre raison...je suis un peu perdu voir beaucoup. Seul le travail m'arrache Ă ce desespoir fou qui m'envahit . je me dis que la vie est longue et que maman est toujours avec moi oĂč que j'aille. si vous avez vĂ©cu la mĂȘme chose Ă©crivez moi deuil 3 ans aprĂšs 5 PostĂ© le 8 septembre 2002 par DCF__0848 Bonjour,et bien moi aussi je vis un deuil depuis bientĂŽt 3 ans que ma mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e. Je ne sais pas pourquoi mais il me semble que je vis cette absence de plus en plus mal. Durant les derniers mois de sa vie j'Ă©tais trĂšs forte, puis ensuite je n'ai plus eu aucun courage. Dans ma famille il faut ĂȘtre fort et montrer que c'est la vie qui a le dernier mot. Alors j'ai essayĂ© de suivre le rythme. Je n'en suis pas capable et mon pĂšre s'est tournĂ© vers la meilleure amie de ma mĂšre trĂšs peu de temps aprĂšs son dĂ©cĂšs. Je ne critique pas son choix mais il ne nous a pas laissĂ© le temps de faire notre deuil et depuis je fais des cauchemards Ă presque toutes les nuits. Je ne sais plus ce qui me touche le plus mais je suis de plus en plus perdue. J'ai quittĂ© le pays pour vivre plus sereinement mais rien n'y fait. J'ose espĂ©rer qu'un jour je trouverai le calme car on a toujours besoin de sa mĂšre et j'espĂšre la sentir en moi aussi longtemps que Ă vous tous qui perdez cet ĂȘtre unique qu'est une DECES DE MA MĂRE ET COMMENT RĂAGIR 4 PostĂ© le 5 septembre 2002 par DCF__7076 JE SUIS UNE FEMME DE 46 ANS QUI PERDU SA MĂRE IL Y A 29 ANS. J'AI EU BEAUCOUP DE RĂACTIONMA PREMIERE RĂACTION A ĂTĂ UN MUTISME COMPLET, SANS LARME, COMME MORTE MOI RĂACTION COLĂRE, JE LUI EN VOULAIS DE M'AVOIR QUITTĂE. JE ME SENTAIS RĂACTION PEINE IMMENSE, VIDE, JE CROYAIS LA VIE INUTILE. JE PLEURAIS ABANDONNĂ TOUT CE QUE J'AIMAIS. JE PLEURAIS SUR MOI-MEME RĂACTION UN AN PLUS TARD, LA VIE A REPRIS SON COURS. J'AI MIS UN PEU D'ORDRE DANS MA VIE. J'ĂTAIS TROP JEUNE. JE SENTAIS LA PRĂSENCE DE MA MĂRE DANS MA TĂTE ET DANS MON COEUR ME DISANT DE CONTINUER ET DE VIVRE ET AIMER COMME ELLE M'AVAIT ANS PLUS TARD. ELLE EST TOUJOURS PRĂS DE MOI DANS MON COEUR ET DANS MA TĂTE. ET LORSQUE JE VIS DES MOMENTS DIFFICILES JE ME DEMANDE TOUJOURS COMMENT ELLE RĂAGIRAIT. C'EST EXTREMEMENT DIFFICE A VIVRE SURTOUT LORSQUE NOTRE RELATION ĂTAIT PRIVILĂGIEE. N'ABANDONNE PAS, ELLE AURAIT VOULU QUE TU SOIS HEUREUSE. Deuil est un deuil 3 PostĂ© le 25 mai 2002 par DCF__8811 Bonjour Ă toi! J'ai 26ans et ton message m'a touchĂ©. Je n'ai pas perdu ma mĂšre mais derniĂšrement la vie a fauchĂ©e une amie proche de la famille qui s'avĂšre Ă©galement une collĂšgue de travail . Un accident bĂȘte de moto, mauvais calcul de distance de freinage et hop la vie l'a fauchĂ©e entiĂšrement. Donc je vis un deuil diffĂ©rent mais un deuil et au travail on nous a renseignĂ© sur les Ă©tapes du deuil. Il est normal que tu ne pleures pas tout de suite, certaine personne pleureront d'autres en seront incapables. Le plus jeune fils de mon amie a 19ans selon nous il n'a pas encore pleurĂ© sa mĂšre ni verbalisĂ© tandis que son aĂźnĂ© parle et la pleure et son mari fait somme son fils aĂźnĂ©. Les Ă©tapes du deuils comprennent la nĂ©gation, faire comme si la personne aimĂ©e Ă©tait en vacances. On ne veut pas rĂ©aliser ca fait trop mal en dedans. On ne sait pas quoi faire avec ce surplus d'Ă©motions. Tu dis que tu as pleurĂ© aux funĂ©railles c'est dĂ©jĂ un pas. Tu n'as peut ĂȘtre pas pleurĂ© tout mais dĂ©jĂ une digue s'est ouverte. Certaine personne peuvent prendre des annĂ©es Ă pleurer ceux qu'ils ont perdu. Une consoeur m'a dit avoir pleurĂ© son pĂšre 8ans plus tard. Elle avait une peine sans larmes.... Incapable d'accepter sa mort... De plus je ne sais pas si c'est toi qui doit s'occuper de la succession et des paperasses reliĂ© Ă une mort mais cela doit t'Ă©tourdir et te tenir au rĂ©el. POurquoi es-tu retournĂ© au travail si vite? Avais tu le choix? POurrais tu prendre un repos d'un mois par exemple? Regarde avec ton mĂ©decin Ă©galement les possibilitĂ© d'arrĂȘt de travail car l'assurance chĂŽmage donne une "paie" aprĂšs 7jours d'arrĂȘt consĂ©cutif si l'assurance salaire ne peut s'appliquer au travail... Tu te dois de prendre un temps de repos puisque tu n'as pas la patience de le faire... Te changer les idĂ©es, te promener, ou au contraire mĂ©diter.... De plus n'hĂ©site surtout pas Ă parler Ă ton entourage ils peuvent t'aider ou juste ĂȘtre lĂ sans parler, juste leur prĂ©sence. De plus les professionnels sont lĂ pour tous il ne faut pas hĂ©siter d'en consulter, ton mĂ©decin ou ton clsc peut t'en conseiller ainsi que te refĂ©rer des associations. le remĂšde miracle est bien simple mais long Laisse le temps aller,cela rentrera tranquillement Ă sa place, ne force rien... La mort n'est jamais facile je te jure. Moi mĂȘme j'ai beaucoup de misĂšre en ce moment mais ces trucs m,aide ainsi que l'Ă©criture publique et privĂ©e.... Et retiens une leçon Profite de la vie Ă 100% mord dedans car on ne sait jamais ce qui nous arrivera... Take care of you,N'hĂ©site pas Ă m'Ă©crire si tu le deuil 2 PostĂ© le 25 mai 2002 par DCF__5101 Je viens de tomber sur ton message et je suis loin d'ĂȘtre indiffĂ©rente Ă tes propos notamment en cette veille de fĂȘte des mĂšre. Ma mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e, il y a bientĂŽt un an et demi. Durant les six mois qui ont succĂ©dĂ©s son dĂ©cĂšs, je suis Ă©galement passĂ©e par des phases douloureuses... Je ne pleurais pas jusqu'au jour oĂč j'ai Ă©clatĂ© en sanglots, je suis allĂ©e criĂ©e sur la cĂŽte, dans la campagne, seule, de maniĂšre Ă Ă©vacuer cette dĂ©tresse. J'ai Ă©galement eu une pĂ©riode oĂč j'avais le sentiment que personne ne pouvait me comprendre, je ne sortais plus , n'avais plus envie de voir mes amis. Cela ressemblait Ă une dĂ©pression, cette Ă©tape fait partie du processus de deuil un jour , on ne sait pas pourquoi, on se rĂ©veille et ça ne va pas...Ce travail de deuil est long et parfois dĂ©chirant, inconsciemment il faut du temps pour accepter la sĂ©paration dĂ©finitive avec sa mĂšre car on perd une partie de soi-mĂȘme. Pour ma part, je me rendais rĂ©guliĂšrement au cimetiĂšre, cela m'Ă©tait un second temps, j'ai eu besoin d'avoir recours Ă un psychothĂ©rapeute, de maniĂšre Ă pouvoir dĂ©verser ma dĂ©tresse sans nuire Ă mes proches, sans les embĂȘter avec ce qui est, somme toute un chemin trĂšs personnel. Une amie s'est quant Ă elle plus tournĂ©e vers des groupes de parole autour du deuil. Il y a un certain nombre d'associations qui oeuvrent dans ce sens et permettent de partager en toute confiance. Je crois qu'il ne faut pas se voiler la face et hĂ©siter Ă demander de l'aide auprĂšs d'assos ou de personnes compĂ©tentes. Mais pour cela , il faut avoir pleine conscience et se laisser aller Ă nos Ă©motions, elles sont lĂ©gitimes et nĂ©cessaires. De mĂȘme qu'il est normal dans les premiers temps de ne pas pleurer car on ne rĂ©alise pas la perte, il est Ă©galement naturel de s'Ă©crouler trois ou quatre mois plus tard... Cela est Ă©galement fonction de la relation que tu avais avec ta maman, des gens qui t'entourent. MĂȘme si tu as le sentiment que les autres ne peuvent rien pour toi, tu as le droit de leur dire que cela ne va pas, de les envoyer ballader. Enfin, le chemin est long, diffĂ©rent pour ma part, je commence de nouveau Ă entrevoir la lumiĂšre de la vie et sa rĂźchesse. J'ai le sentiment de voir les choses autrement maintenant, je discerne mieux ce qui est important de ce qui est secondaire dans la commence mĂȘme Ă envisager de donner de la vie... J'espĂšre que ce tĂ©moignage t'aidera quelque peu. En attendant, prends le temps de te laisser aller, tu n'es pas wonder-women. Bon courage Ă toi, dis toi bien que ta maman restera toujours dans ta mĂ©moire et qu'elle t'a certainement transmis de choses gĂ©niales que tu transmettras Ă ton tour... That's life ! Ces diffile 1 PostĂ© le 13 mars 2002 par DCF__7387 Allo HuVuB, Tu sait, chaque personne vie son deuil Ă sa maniĂšre, moi j'ai encore ma mĂšre heureusement et il m'arrive de pensĂ©e au jour ou je vais la perdre et pour tout t'avouĂ©e, je sais que le deuil va ĂȘtre long car ma mĂšre et moi on a jamais coupĂ© le cordon ombilical, on est proche et on ce cache rien et mĂȘme si je suis dans la trantaine et que j'ai ma famille, je sais que je vais avoir du mal Ă passĂ© au travers. Tu dis dans ton message que tu n'a pas pleurer ta mĂšre encore et tu te demande quand cela va t'arriver et bien craint pas, cela va finir par venir te chercher, prĂ©sentement tu-es peut-ĂȘtre encore sous l'effet du choc et tu ne veux pas y croire sais surement la cause. Pour ton agressivitĂ© auprĂšs des autres et bien cela est normal aussi, on viens de t'enlever un gros morceau lĂ , celle qui t'a donner la vie, qui a pris soin de toi jours et nuits, qui t'a consoler, qui sait souvent privĂ©e pour tout te donner et j'en passe, et belle cette personne qui Ă©tait ta maman t'a quitter et maintenant elle vie dans ton coeur et parmis les souvenir, tu ne peu pas ĂȘtre gentille tout l'temps car au fond de toi tu-as perdu un ĂȘtre chĂšre qui Ă©tait tout Ă tes yeux. Alors l'agressivitĂ© est tout Ă fait normal et pour les pleurs ça aussi sait normal, il en a qui vont pleurer sur le champs et d'autre ça va ce faire dans les jours avenir comme pour certain ça peu prendre 3 mois, 6 mois, en faite, tout dĂ©pend de la personne. Tu va peut-ĂȘtre dire ben voyon crime, elle Ă encore sa mĂšre et elle m'Ă©crit cela, tu va peut-ĂȘtre mĂȘme pensĂ©e que je peu pas savoir comment on peu rĂ©agir Ă la perte d'un parents et bien je n'ai peut-ĂȘtre pas perdu mes parents mais une amie a moi a perdu sa mĂšre l'an passĂ© et Ă ce que j'ai du subir, je vais te dire que tout est normal, tu vis un blocage pour le moments mais un jours ça dĂ©crochĂ©. Mon amie Ă rester enfermĂ© dans sa maison avec les store fermĂ©, le tĂ©lĂ©phone fermĂ© et elle ne voulais pas voir personne n'y mĂȘme allĂ© travaillĂ©, elle Ă manquĂ© plus de 2 mois de travail et tout comme toi elle pleurait pas et elle ce demandait le pourquoi. Finalement je renterai pas dans les dĂ©tail mais un beau jour la crise est venue la frapper et elle garochait tout, elle ces mise Ă genoux et pleurait, criait, elle a pleurer sans cesse comme ça et s'Ă©tait vraiment triste Ă voir. Avec ces amies les plus proche MOI et bien elle m'a envoyer me promenĂ©e souvent, elle Ă©tait agressive et loin d'ĂȘtre du monde, mais elle avait perdu sa mĂšre et je comprenait son mal malgrĂ© tout, Ă force de pleurer, d'Ă©vacuer le trop pleins quel Ă garder pendant si longtemps, elle a fini par passĂ© au travers mais cela lui a pris un ans jour pour jour. Aujourd'hui elle parle de sa mĂšre et elle pleure encore mais ça sait normal aussi, il faut ce donner le temps tout comme toi tu dois te donner le temps, commencĂ© par te rendre compte que ta maman ne sera plus jamais lĂ sauf dans ton coeur et par tes souvenirs, ensuite la pleurer et finalement l'acceptĂ©, ce qui n'est pas chose facile. Alors courage, tu va passĂ© par des Ă©tapes difficile et tu va surement avoir besoin de soutient, sur ça bonne chance et prend soin de toi. Oublie pas, donne toi le temps, s'est encore ressens. Toute mes sympathie HuVuBa + et courage, ta maman est lĂ avec toi, prĂšs de toi, elle est ton ange gardien alors gĂȘne toi pas de lui parler. Bye bye Jeme suis interdit de m'effondrer, ĂȘtre forte; car il fallait que ma mĂšre puisse compter sur moi, et je ne veux pas m'effondrer, alors je parle trĂšs peu de ce que je ressens. Ma mĂšre a 64 ans La question de la mort et celles qui sây rattachent le deuil, la perte, lâinjustice, la souffrance ont pris beaucoup de place dans ma vie Ă partir du moment oĂč jâai commencĂ© Ă travailler sur les transmissions familiales il y a 25 ans. â Ă travers la psychogĂ©nĂ©alogie dâabord et la psychanalyse transgĂ©nĂ©rationnelle ensuite, â jâai constatĂ© que les relations entre les morts et les vivants se poursuivaient activement, mĂȘme si câĂ©tait parfois Ă lâinsu des personnes dans dâun premier temps. Cela a rendu la notion dâĂąme trĂšs rĂ©elle, au-delĂ de tout dogme religieux. Mon travail a beaucoup consistĂ© Ă rendre conscientes ces relations, dans lesquelles il y avait souvent des demandes des uns mal comprises par les autres. Jâai accompagnĂ© beaucoup de gens qui se sentaient en dette avec des dĂ©funts, qui perdaient ou avaient perdu un proche. La question Ă©tait et reste de savoir comment transformer une perte en autre chose, et le deuil, dans mon expĂ©rience, est fait quand la relation passe sur un autre plan le lien ne se perd pas, mais il demande une grande libertĂ© de part et dâautre, et câest difficile de la trouver. Les rĂȘves, qui sont analysĂ©s Ă chaque fois et toujours de maniĂšre individuelle il nây a pas de dictionnaire du rĂȘve qui donne une traduction mot Ă mot donnent souvent un accĂšs Ă cette libertĂ©, en tous cas peuvent contribuer Ă Ă©clairer le chemin qui y mĂšne. Ă partir des retours et tĂ©moignages qui ont Ă©tĂ© partagĂ©s par les participants sur les rĂȘves, je vais faire des propositions, essayer dâouvrir des pistes de rĂ©flexion pour que chacun puisse, peut ĂȘtre, y trouver quelque chose dâutile. Je vous invite Ă dire en commentaire en bas de lâarticle si cet Ă©clairage vous a paru pertinent, auquel cas je poursuivrai en essayant dâaborder dâautres aspects de la question des rĂȘves et du deuil. Pourquoi je ne rĂȘve pas de lui ? » Lâune de ses premiĂšres prĂ©occupations qui sâexprime dans les rĂ©ponses qui ont succĂ©dĂ© aux questions de Yacine, câest la crainte que lâabsence de rĂȘve indique une rupture de relation entre le ou la disparue et le rĂȘveur ou la rĂȘveuse par commoditĂ© je vais parler au masculin mais entendez bien que je parle des deux sexes !. Il faut entendre que le fait de ne pas rĂȘver dâune personne nâimplique pas quâil nây a pas de lien avec elle. Il faut souvent du temps pour que la relation qui avait lieu entre deux personnes vivantes puisse Ă©voluer et passer de lâattachement Ă cette relation pleine de libertĂ© quâest le lien. Nous sommes attachĂ©s Ă autrui par toutes sortes de dĂ©tails et de sensations, puisque nous vivons dans un corps physique. Dans le deuil la disparition de tout ce qui nourrissait cet attachement, la vue de lâautre, sa voix, ses gestes, son odeur, son rire, les multiples habitudes que nous avions ensemble ou que nous connaissions chez lâautre, tout ceci brutalement nous est enlevĂ©, et cela produit en nous une sensation dâarrachement. Cette perte est encore plus violente quand la mort est brutale et prĂ©maturĂ©e. Dans ces conditions il faut en quelque sorte quâil y ait un temps de cicatrisation » psychique avant de pouvoir contacter ce qui reste, et qui est dâune autre nature que le corps physique. En tant que vivants nous cultivons lâillusion que si quelquâun est physiquement prĂ©sent devant nous il est vraiment avec nous. Pourtant parfois nous avons lâesprit ailleurs », nous ne sommes pas lĂ corps et Ăąme », ou bien les autres ont dans cette attitude, et nous prenons lâhabitude de faire comme si câĂ©tait Ă©quivalent Ă une prĂ©sence pleine et entiĂšre, par convention, parce que nous vivons dans un univers matĂ©rialiste qui nous dit que nous sommes notre corps et rien dâautre. Il est difficile de se dĂ©gager de ces Ă priori qui viennent de lâĂ©ducation, du consensus, de la sociĂ©tĂ©. Dans la question de la relation avec un mort, qui ne peut plus ĂȘtre perçu avec et Ă travers le mĂȘme support corporel, personne ne peut faire le chemin Ă notre place, et ce chemin est parfois long. Mais cela nâimplique pas quâil nâest pas en train de se faire ! Il faut pour que cela devienne possible que le rĂȘveur lui aussi se souvienne et ressente quâil nâest pas seulement ce quâil voit dans le miroir, ce corps qui pĂšse sur la balance et que nous lavons sous la douche ! Plus nous nous percevons comme des ĂȘtres vivants qui ont le choix dâĂȘtre lĂ corps et Ăąme, mieux nous voyons la diffĂ©rence entre les moments oĂč nous y sommes en effet, et ceux qui nous demandent un effort pour rassembler nos esprits », et participer pleinement Ă la situation. Des rĂȘves tellement rĂ©els » Plusieurs tĂ©moignages disent que dans les rĂȘves la sensation de la prĂ©sence de la personne dĂ©funte est trĂšs forte et incroyablement rĂ©elle. Nous ne pouvons juger de la rĂ©alitĂ© de ce qui se passe avec quelquâun quâĂ travers les effets que cela a sur nous. Si la sensation aprĂšs un rĂȘve de ce type est bĂ©nĂ©fique, apaisante, pourquoi se refuser de faire confiance Ă ce que nous Ă©prouvons ? LâexpĂ©rience vĂ©cue ne se limite pas Ă la preuve objective, de mĂȘme que nous ne sommes pas seulement ce qui se voit, nous hĂ©bergeons un univers intĂ©rieur, avec une capacitĂ© de connexion avec les univers des autres sans limite. Le rĂȘve est la depuis toujours dans le champ des possibilitĂ©s humaines, il a permis de se connecter bien avant lâinvention dâinternet, notre dĂ©sir est le premier moteur de recherche, nâhĂ©sitons pas Ă croire » que la relation reste possible, mĂȘme si elle met du temps Ă se constituer. â Carole Labedan NâhĂ©sitez pas Ă partager vos retours et questions en commentaire pour un prochain article ! > A lire aussi sur le forum Comment interprĂ©ter nos rĂȘves ou cauchemars ? Les recherches qui ont menĂ© Ă cet article interpretation des reves femme en deuil de son defunt fille, je ne reve jamais de mon enfant, Reve de parle de deuil ». Etje me rends compte quâil est 16 heures, quâil nây a pas de parloirs avocats Ă cette heure-lĂ . JusquâĂ rĂ©cemment, je ne pouvais plus repasser devant la prison, parce que câĂ©tait lĂ que jâavais appris la mort de ma mĂšre â mĂȘme en voiture, je demandais Ă mon copain de faire un dĂ©tour.- Đ Đ°Ń ŃДկ Ï ŃĐŸ
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Lorsquela mort survient aprĂšs une longue maladie, les amis proches ressentent parfois ce que lâon appelle un chagrin anticipĂ©. Câest une rĂ©action Ă©motionnelle Ă la perte avant la perte
Ettoute ta vie tu la pleureras car une maman, c'est irremplaçable. La mienne est morte en 1996 et je pleure encore. Pas de frĂȘre, pas de sĆur, des enfants qui ne me regardent pas. je suis fille unique et n'ai plus personne; mon pĂšre la suivie ne 2001. C'est trĂšs dur. mais c'est la vie il faut continuer Ă vivre.
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Source A Madea HalloweenComment est-ce que je veux quâon se souvienne de moi une fois que je serai morte ?Ca nâa absolument aucune ne peux pas gĂ©rer les situations auxquelles je dois faire face sur terre, et gĂ©rer en mĂȘme temps celles qui surviendront Ă©ventuellement une fois que je serai sous terre. Câest tout simplement perdu ma grand-mĂšre aujourdâhui. Ou plutĂŽt hier, Ă©tant donnĂ© que le texte sera publiĂ© demain. Je ne peux le publier ce soir. Demain matin je me rendrai certainement compte quâil y a des choses que je nâai pas envie de partager, alors je les effacerai. Oui, ça arrive parfois, on ne peut pas toujours tout nâai jamais Ă©tĂ© proche de ma grand-mĂšre. Je peux compter le nombre de fois que je lâai vue, ce qui signifie que ça ne va pas au-delĂ de 35. Ce nâĂ©tait pas une femme trĂšs commode. Elle Ă©tait particuliĂšrement querelleuse, et ne se laissait faire sous aucun mĂšre ne savait comment mâannoncer son dĂ©cĂšs. Elle pensait que jâallais mâeffondrer. La vĂ©ritĂ© est que jâai ri quand elle me lâa dit. Et jâai lancĂ© un âNooooooonâ dâĂ©tonnement. Ma rĂ©action renvoie directement Ă ma question de dĂ©part âComment est-ce que je veux quâon se souvienne de moi une fois que je serai morte ?â Quâest-ce que je retiens de ma grand-mĂšre ?Jâen ai voulu Ă mes parents toute ma vie de mâavoir donnĂ© le nom de quelquâun dâautre. Jâai toujours trouvĂ© quâils ne sâĂ©taient pas donnĂ©s beaucoup de peine. Jâaurais prĂ©fĂ©rĂ© quâils se concertent et me trouvent tous les deux un nom, plutĂŽt que de plaquer celui, et mĂȘme ceux de quelquâun dâautre sur mon acte de naissance. Anne Marie C. Et mĂȘme M. Et rien de tout ça nâĂ©tait Ă moi. CâĂ©tait Ă ma noms que je nâai jamais vraiment apprĂ©ciĂ©s que trĂšs tard, elle les portait fiĂšrement et interdisait Ă toute personne, elle comprise, de parler dâelle en utilisant âcertainsâ de ses prĂ©noms. CâĂ©tait Anne Marie C. Ou quand elle Ă©tait trĂšs fĂąchĂ©e, Anna M. âMoi Anna M., on ne me traite pas de cette façon !â Câest comme ça que ma mĂšre mâappelle. Anna me souviens, quand on Ă©tait enfants, ma sĆur avait un caractĂšre exĂ©crable, et ma mĂšre se demandait parfois si ce nâĂ©tait pas elle qui aurait dĂ» sâappeler Anne Marie C. Et mĂȘme M., ce M que seuls les gens vraiment, mais alors vraiment proches de moi utilisent. Au fil des ans il sâest avĂ©rĂ© que non. Jâavais Ă©tĂ© bien nommĂ©e. Bien que je ne lâaccepte que ce soir, alors que ma grand-mĂšre est dĂ©jĂ ri lorsque le dĂ©cĂšs de ma grand-mĂšre mâa Ă©tĂ© annoncĂ©. Parce que la premiĂšre chose qui mâest venue Ă lâesprit câest sa copine et elle dĂ©montant le comptoir dâun bar Ă mains nues parce que le barman avait manquĂ© de respect Ă ma grand-mĂšre. âMoi, Anne Marie C., on ne me parle pas comme ça !!!âMon pĂšre avait trouvĂ© cette situation honteuse. Les gens autour se dĂ©lectaient du spectacle. Et moi je regardais, effarĂ©e. Comment chacune de ces personnes se souvient-elle de cette scĂšne aujourdâhui ? Ma grand-mĂšre nâa aucune influence dessus. Qui sait ? Victor Hugo ne voulait peut-ĂȘtre pas quâon se souvienne de lui comme de celui qui a Ă©crit Le dernier jour dâun condamnĂ©. Jacques PrĂ©vert dĂ©testait peut-ĂȘtre son poĂšme Le dĂ©sespoir est assis sur un banc. Mais ce sont les premiĂšres choses qui me viennent Ă lâesprit quand jâentends leur nom ou quand je pense Ă eux. Oui, je pense parfois Ă Jacques PrĂ©vert. Mais ça, câest une toute autre me souviens aujourdâhui de cet accĂšs de colĂšre de ma grand-mĂšre avec beaucoup de fiertĂ©. On ne lui marchait pas sur les pieds. Personne. Pas mĂȘme son mari, et aucun de ses 14 enfants. Elle Ă©tait pourtant fille unique. Son mari aussi. Je me suis toujours demandĂ©e sâils voulaient se venger de la vie en faisant autant dâenfants. Je ne le saurai jamais, les deux ne sont les souvenirs que jâai de ma grand-mĂšre me font rire. Elle criait sur quelquâun dans la moitiĂ© dâentre eux, et elle me regardait en se demandant quelle mesquinerie elle allait me faire subir dans lâautre. Ma grand-mĂšre Ă©tait spĂ©ciale. Je me souviens une fois, je me suis installĂ©e pas loin de chez elle pour quelques mois. Je ne suis pas allĂ©e la voir, je pensais quâelle nâen aurait eu aucune envie de toute façon. Un jour son gardien a dĂ©barquĂ© avec un message. âTa grand-mĂšre te fait dire que quelle quâait Ă©tĂ© la faute quâelle a commise, elle demande pardon.âJe nâai pas attendu la fin du message. Jâai sautĂ© sur une moto et je suis allĂ©e immĂ©diatement demander pardon. Le message Ă©tait clair. Comme on dit chez moi, âjâĂ©tais morte en guerreâ. Elle mâa accueillie avec un sourire narquois. âDonc tu es Ă YaoundĂ© ?â Une femme qui venait de me faire parvenir une menace Ă peine voilĂ©e ! Je me suis immĂ©diatement confondue en excuses, prĂȘte Ă pleurer sâil le fallait pour quâelle oublie ce quâelle considĂ©rait comme un cet effet que faisait ma grand-mĂšre Ă tout le monde. Il ne fallait pas la contrarier. Encore moins lâĂ©nerver. Ses frasques seront racontĂ©es encore longtemps, chacune plus Ă©tonnante que les rirai encore longtemps en pensant Ă ma grand-mĂšre. La dame ne faisait rien de conventionnel. Elle sâĂ©tait achetĂ©e un pick up, et exigeait de voyager dans un fauteuil en rotin Ă lâarriĂšre, dans la benne couverte dâune bĂąche. Qui fait ça ? Comment pleurer lorsquâon y pense ? Une vieille dame traversant tout YaoundĂ© dans un fauteuil en rotin Ă lâarriĂšre dâun pick up ?VoilĂ comment je me souviens dâelle. La derniĂšre fois que je lâai vue, elle mâa toisĂ©e en me disant que non seulement je venais chez elle sans prĂ©venir, mais en plus je venais Ă une heure tardive ! Si jâĂ©tais venue plus tĂŽt jâaurais pu lui faire les ongles et les cheveux ! CâĂ©tait lâannĂ©e ne crois pas quâelle ait pensĂ© Ă moi sur son lit de mort, encore moins Ă la maniĂšre dont je me serais souvenue dâelle. Elle avait certainement dâautres chats Ă fouetter, et des arriĂšre-petits-enfants Ă embrasser. Je ne pense pas, vu la relation distante que nous avions, quâelle aurait pu imaginer que jâai des souvenirs dâelle. Elle a dĂ» oublier son vacarme ce soir-lĂ , dans ce bar-lĂ . Pourtant je mâen souviens, moi, le cĆur rempli dâorgueil. Jâai eu une grand-mĂšre atypique !Alors non, la maniĂšre dont on se souviendra de moi quand je mourrai nâa pas dâimportance pour moi, car je nâai et nâaurai absolument aucune influence sur les souvenirs des gens. Ce dont jâai Ă©tĂ© fiĂšre fera peut-ĂȘtre la tristesse de ceux qui me sont chers. Ce que jâai dĂ©testĂ© fera peut-ĂȘtre leur orgueil. Ce que jâai dĂ©laissĂ© sera peut-ĂȘtre leur hĂ©ritage. Ce Ă que je me suis accrochĂ©e nâaura peut-ĂȘtre aucune valeur pour chose est sĂ»re, ils se souviendront de mon nom. Anne Marie C. ; Anna M. Ce que la majoritĂ© ne saura sans doute pas, câest que ce nom nâa jamais vraiment Ă©tĂ© le mien. Il a appartenu Ă une femme bien plus admirable que moi, qui a marquĂ© toute une Ă©poque Ă travers des gĂ©nĂ©rations au sein de sa famille et mĂȘme au-delĂ . Ils ne sauront pas quâil mâa juste Ă©tĂ© prĂȘtĂ©, dans lâespoir que je serais aussi mĂ©morable quâ mon nom est Befoune et jâai perdu ma grand-mĂšre. Applaudissez pour cette histoire si vous lâavez aimĂ©e. Applaudissez quand mĂȘme si ce nâest pas le cas. Jâai besoin dâencouragements. Vraiment.
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